Tout d'abord, introduction explicative.
Tout le monde connait, au moins de nom, les "chevaliers du zodiaques" (Saint Seiya), qui passait à la télé à la fin des années 80.
The Lost Canva appartient à cet univers, mais est paru beaucoup plus récemment. Je m'y suis intéressée surtout pour le graphisme, quand à l'histoire, elle m'a laissée un peu perplexe quand à la façon dont le public manga-amateur va la ressentir. Mais ceci est une autre histoire.
Début de l'action =
Deux siècles avant les faits relatés dans le dessin animé des années 80, trois enfants vivant dans un orphelinat italien vont bientôt être séparés. Sasha, petite soeur d'Alone, fabrique trois bracelets de fleurs pour elle-même, son frère et leu ami Tenma. Elle vient d'être adoptée. On saura plus tard que l'homme avec qui elle part est en fait un chevalier d'or venu la conduire au Sanctuaire d'Athéna dont elle est la réincarnation.
Alone grandit aimant la douceur, les fleurs, les animaux, et surtout la peinture. Peu après que Tenma soit devenu l'élève d'un autre chevalier d'or passant lui aussi par là (ce qui le conduit à retrouver Sasha au sanctuaire), Alone, ayant croisé sur son chemin une femme qui n'est autre qu'un important "spectre d'Hadès", voit s'éveiller en lui le dieu de la mort. Car si sa soeur est l'incarnation d'Athéna, lui est celle d'Hadès. Dès lors, ce qu'il peint meurt aussitôt du seul fait qu'il a apporté tout son amour et tout son désir de paix totale à ces êtres. Il finit par accepter la chose et, aidé des spectres, entame une vaste opération qui ne s'achèvera que quand toute vie aura cessé.
C'est complètement dévastée et sans vie que Tenma retrouve sa ville natale. Utilisant un portrait qu'il avait entamé autrefois, Alone le tue lui aussi.
Où elle veut en venir à la fin ? C'est long c't"histoire...
Mais...
En tombant, le corps de Tenma brise le bracelet de fleurs d'Alone, lequel lui entaille la peau. Blessure légère et qu'il ne remarque pas, mais qu'un de ses spectres, particulièrement fidèle, verra tout de suite.
Le bracelet de Tenma, lui, est toujours à son bras et l'empêche de mourir totalement. Il ne passe pas sous le contrôle d'Hadès et va même pouvoir continuer de se battre dans l'autre monde. Avant, quand même, de revenir entier et bien vivant donner un coup de main pour défendre le sanctuaire.
Ca pourrait être encore long alors version courte =
Hadès est dieu de la mort, c'est clair, net et certain.
Il est entouré de créatures dont la plupart sont abominablement cruelles et qui sont toutes totalement animées par l'envie de tout détruire. C'est clair aussi.
Athéna, déesse de la sagesse et qui prend un peu des allures de "vie" vu la situation, est entourée par trois catégories de chevaliers (or-argent-bronze). Entre deux entraînement, les chevaliers d'or aident les pauvres ou bien s'occupent d'art... L'un d'eux, aussi, est en méditation permanente.
Hadès et Athéna poursuivent en apparence des buts opposés...
Pourtant, leur but ultime à tous les deux est l'extinction des souffrances.
Vous voyez peut-être pourquoi je suis restée interrogative sur la morale dégagée par ce manga et la façon dont elle serait assimilée par le public, les mangas étant surtout regardés par des jeunes...
Sur le sujet "Quelle est votre expérience concernant les Éveillés?"
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il a beaucoup été question des liens pas bien clairs entre zen et guerre, et maintenant, on a abordé la question de définir l'Eveil et des causalités relatives à la souffrance et donc au samsara
Le chat est mort. Il ne souffre plus.Flocon a écrit :Je parlais de la "morale" liée à la production de souffrance, telle qu'elle est définie en termes bouddhistes. L'exemple donné par Dumè est très bon : Nansen tue le chat, donc il prive un être sensible de son corps, de sa vie, il lui cause de la souffrance ; et il en cause aussi aux spectateurs de son acte, qui sont choqués.
Les moines qui se disputaient (et causaient de la souffrance au chat ainsi qu'à eux-mêmes) sont tombés d'accord.
Les moines seront-ils assez sages pour ne pas recommencer ? Il faut l'espérer.
S'ils ne le sont pas, c'est que Nansen les a crus capables d'ingérer une leçon qui n'était pas à leur portée.
La morale... Ah oui, je sais, ce post est tout sauf moral.
shuuuuuuuuuuuuttttt Interdit aux âmes sensibles...