Forum Bouddhiste Dhamma

Hppltd12 a écrit : ↑

16 août 2017, 00:58

Bonsoir à tous..!
Etant jeune, et étant aussi homosexuel, des questions me viennent sur ce sujet là, j'aimerais avoir des réponses

Je me pose ces questions là:
- L'homosexualité est-elle accepter dans le Bouddhisme ? Est-ce mal vu de l'être ?
- Etre homosexuel, peut-il nous empêchez d'atteindre le Nirvana ? Ou être jugé par Bouddha lui-même ?.. (désolé je ne m'y connais pas assez d'où mes questions.

Namasté à tous flower_333

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Ce qui peut poser problème dans la pratique, c'est notre rapport à la sexualité en général. Quelle soit hétérosexuelle, homosexuelle, bisexuelle, monosexuelle.

Les désirs sensuels, au sens large, dont la sexualité n'est qu'un des aspects, sont considérés comme l'un des attachements les plus puissants au samsara. Au point que les renoncants bouddhistes (moines et nonnes) font carrément voeu d'abstinence, quelle que soit leur orientation sexuelle.

Pour les pratiquants dits "laïcs", la sexualité est possible en respectant le troisième précepte qui recommande de "s'abstenir de rapports sexuels inconvenants". Ce précepte est diversement interprété et appliqué suivant les traditions culturelles et éthiques des différents pays où le bouddhisme s'est implanté.

Quoiqu'il en soit, il faut bien comprendre que la pratique bouddhiste vise d'abord la fin de la souffrance et passe par le détachement aux identifications samsariques. Par la suppression des étiquettes qui ne gardent qu'une valeur nominale.

Il n'y a que des pratiquants bouddhistes. Et leur orientation sexuelle relève de leur vie privée. Mais bien sur, s'ils veulent en parler, sans excès, ni attachement, ce n'est pas incompatible avec la pratique laïque je pense.

Les renonçants ont, quant à eux, comme je l'ai dit, abandonné la sexualité. Source de chute et de passions aveugles.

Pour répondre à tes autres questions :

1) Le Bouddha ne juge personne. Il a simplement montré une Voie. Il n'oblige personne à le suivre.

2) Nous avons tous la capacité de mettre fin à nos souffrances et d'atteindre le Nirvana. Il n'y a pas de "soi" du point de vue bouddhiste et donc, pas de personnalité propre ayant une caractéristique particulière et définitive. Il n'y a pas d'héterosexuels, ni d'homosexuels, ni d'hommes, ni de femmes. Il n’y a que des êtres sensibles, ayant tous un esprit et la capacité de voir la véritable nature de cet esprit.

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avec metta
gigi

coucou_33333 Hppltd12

Salut Hppltd12...bienvenue

- Etre homosexuel, peut-il nous empêchez d'atteindre le Nirvana ? Ou être jugé par Bouddha lui-même ?..

Tu verras qu'en règle générale, le Bouddha ne s'est pas adonné à des jugements moraux accusateurs ; il a remplacé cela par une grande habileté à éclairer l'ignorance, source de comportements et de compréhensions inappropriés chez les êtres, ce qui bien-sûr ne concerne pas l'homosexualité comme l'a expliqué Ted.

la sexualité n'est un problème que lorsqu'elle est un attachement, beaucoup de spiritualité on rejeté les pratiques sexuelles à cause de cela

et il faut bien avouer qu'il est très facile de se laisser prendre par "le désir de sexe"

c'est un axe majeur dans le bouddhisme: le travail sur nos attachements

mais le bouddhisme considère de façon égale la façon dont on projette ses attachements

le bien et le mal n'existe pas dans le bouddhisme, ce qui est approprié un instant peut-être inapproprié l'instant d'après

donc pour un être, vivre l'homosexualité peut-être la meilleur chose à faire et pas pour un autre, et cela peut évidement évoluer au cours d'une vie love3

lYves : le bien et le mal n'existe pas dans le bouddhisme

Je ne trancherais pas ainsi à ce sujet. Cette question est différemment traitée selon le tour de roue auquel on se réfère.

yves a écrit : ↑

17 août 2017, 12:23

le bien et le mal n'existe pas dans le bouddhisme, ce qui est approprié un instant peut-être inapproprié l'instant d'après

donc pour un être, vivre l'homosexualité peut-être la meilleur chose à faire et pas pour un autre, et cela peut évidement évoluer au cours d'une vie love3

Tu veux dire qu'ils n'existent pas en-soi ? Qu'ils existent en dépendance. Relativement aux situations.

Par exemple, un homosexuel qui souffre de rejet, sera peut-être plus susceptible de comprendre le message du Bouddha et progressera plus rapidement sur la Voie qu'un homosexuel bien dans sa peau.

c'est un peu la même chose je dis que le "bien et le mal" n'existent pas en fonction de la conception judéo-chrétienne qui les défini (ou essaye) , une tel tentative n'existe pas dans le bouddhisme

J'ai l'impression que la pratique bouddhiste nous hôte le doute concernant l'inéluctabilité des conséquences négatives qu'entrainent les actes akusala (actes non justes).

"Agis et parle avec une pensée malhabile
Et la souffrance suit inexorablement
Comme le char suit le bœuf"

Bouddha.

https://btr2010.wordpress.com/2013/02/1 ... a-extrait/