Pourquoi y a t'il retournement ?
Pourquoi l'empereur Houn-Toun est il privé de ses sens ?
Pourquoi le Bouddha nous demande t'il d'être vigilants ?
Pourquoi la conscience n'est pas le soi ?
Pourquoi est-il inutile de tenter de s'éveiller sans avoir généré les corps nécessaires ?
Pourquoi faut-il maîtriser les consciences subtiles ?
Baaahh c'est simple.
- Ce n'est pas un individu qui, à travers des consciences (sensorielles, mentales) accède au monde.
- C'est le monde qui, à travers les consciences d'un individu, accède à une compréhension de lui-même.
Pourquoi
Il y a un flux d'information non-né.
En fait, on préfère dire qu'il y a un courant de conscience non-né, mais comme chaque apparition de conscience se fait en association avec un objet et génère donc une action (voir, sentir, toucher, écouter, goûter, penser), il y a donc un flux d'information associé auxquel nous avons accès :
- totalement, juste avant l'éveil (remémoration des vies antérieures)
- ou partiellement, dans la pratique (apparition de siddhis, oeil divin etc...)
Ce flux d'information est pure vacuité. Il se renouvelle sans cesse (anicca), il est sans soi (renaissances) et surtout il est dukkha quand il croise une conscience (samsara).
En fait, on préfère dire qu'il y a un courant de conscience non-né, mais comme chaque apparition de conscience se fait en association avec un objet et génère donc une action (voir, sentir, toucher, écouter, goûter, penser), il y a donc un flux d'information associé auxquel nous avons accès :
- totalement, juste avant l'éveil (remémoration des vies antérieures)
- ou partiellement, dans la pratique (apparition de siddhis, oeil divin etc...)
Ce flux d'information est pure vacuité. Il se renouvelle sans cesse (anicca), il est sans soi (renaissances) et surtout il est dukkha quand il croise une conscience (samsara).
Ce flux, c'est le monde, ou un monde.
C'est un flot d'information qui est doté d'intelligence. On appele ça un être.
Quand ce flux se dote de facultés sensorielles, il souffre. Car il s'observe alors aux travers de consciences sensorielles limitées. Il s'identifie à ce qu'il perçoit de plus proche, une forme, un visage, une pensée.
Avec les consciences limitées qu'il a à sa disposition, il observe, tout autour, des milliers de phénomènes, mais il les imagine extérieurs à lui. Il n'a pas une vue globale de son propre flux. Il est limité par une combinaison psychophysique qui se prend pour une personne en soi, alors qu'elle n'est qu'une sonde, qu'un terminal d'observation au service du flux.
C'est un flot d'information qui est doté d'intelligence. On appele ça un être.
Quand ce flux se dote de facultés sensorielles, il souffre. Car il s'observe alors aux travers de consciences sensorielles limitées. Il s'identifie à ce qu'il perçoit de plus proche, une forme, un visage, une pensée.
Avec les consciences limitées qu'il a à sa disposition, il observe, tout autour, des milliers de phénomènes, mais il les imagine extérieurs à lui. Il n'a pas une vue globale de son propre flux. Il est limité par une combinaison psychophysique qui se prend pour une personne en soi, alors qu'elle n'est qu'une sonde, qu'un terminal d'observation au service du flux.
Le terminal psychophysique récupère une partie des informations du flux qui transitent par lui, et développe un "égo". L'égo bloque l'évolution du terminal.
Le flux ne perçoit que ce que veulent bien lui montrer les différents terminaux qu'il anime depuis des milliards d'années. Résultat : il n'a qu'une vague conscience de lui même. Il est comme un enfant qui ne s'est jamais regardé dans un miroir.
Pourtant, il est possible de développer un terminal plus précis, plus performant, qui renvoie au flux des informations beaucoup plus complètes sur lui même. Un tel terminal, en plus des consciences sensorielles et mentales, dispose de consciences subtiles et très subtiles qui permettent au flux de s'observer lui même dans ses moindres détails.
Le flux ne perçoit que ce que veulent bien lui montrer les différents terminaux qu'il anime depuis des milliards d'années. Résultat : il n'a qu'une vague conscience de lui même. Il est comme un enfant qui ne s'est jamais regardé dans un miroir.
Pourtant, il est possible de développer un terminal plus précis, plus performant, qui renvoie au flux des informations beaucoup plus complètes sur lui même. Un tel terminal, en plus des consciences sensorielles et mentales, dispose de consciences subtiles et très subtiles qui permettent au flux de s'observer lui même dans ses moindres détails.
Pour la première fois, depuis des milliards d'années, le flux dispose d'une image miroir de sa véritable nature. Son intelligence enfantine, déjà hors de portée de la compréhension du terminal, se développe alors dans des proportions vertigineuses. L'illusion d'identification au terminal se dissipe. Les milliers de phénomènes sont reconnus comme son propre corps. Le flux devient un Bouddha.
Le terminal devient alors un miroir parfait reflétant fidèlement la bouddhéité.
Le terminal devient alors un miroir parfait reflétant fidèlement la bouddhéité.
Un terminal qui tente de se perfectionner est appelé "pratiquant bouddhiste". Il peut recevoir des informations de la part d'autres terminaux devenus eux-mêmes de parfaits miroirs de sagesse vis à vis de leurs flux respectifs.
L'intelligence enfantine du flux génère régulièrement des terminaux, dans une recherche aveugle de connaissance. Une quête existentielle qui, malgré la brûlure du samsara, due à des terminaux incomplets, persiste à travers les âges.
Il arrive qu'une forme de dialogue s'instaure entre les terminaux et le flux. Les indications recueillies, les conclusions, sont bien sur, réinjectées dans le flux. Des religions naissent. Des enseignements se transmettent ainsi. Des générations de terminaux se perfectionnent, à travers les mondes, à travers les âges. Le flux cherche son image. Le flux se cherche.
Des terminaux peuvent suivre les conseils d'autres terminaux devenus eux-mêmes miroirs de sagesse pour leur flux respectif.
L'intelligence enfantine du flux génère régulièrement des terminaux, dans une recherche aveugle de connaissance. Une quête existentielle qui, malgré la brûlure du samsara, due à des terminaux incomplets, persiste à travers les âges.
Il arrive qu'une forme de dialogue s'instaure entre les terminaux et le flux. Les indications recueillies, les conclusions, sont bien sur, réinjectées dans le flux. Des religions naissent. Des enseignements se transmettent ainsi. Des générations de terminaux se perfectionnent, à travers les mondes, à travers les âges. Le flux cherche son image. Le flux se cherche.
Des terminaux peuvent suivre les conseils d'autres terminaux devenus eux-mêmes miroirs de sagesse pour leur flux respectif.
Les différents terminaux, associés au flux, peuvent appartenir à n'importe quelle classe d'être. Démons ou dévas. Mais seuls les terminaux dits humains ont la capacité de développement nécessaire pour devenir de parfaits miroirs de sagesse. C'est à dire, le reflet parfait de l'activité du flux éveillé à la bouddhéité.
- Ce n'est pas un individu qui, à travers des consciences (sensorielles, mentales) accède au monde.
- C'est le monde qui, à travers les consciences d'un individu, accède à une compréhension de lui-même

Mais ces terminaux émanent peut -être aussi de l'esprit d'un informaticien ?
On pourrait aussi dire que nous sommes des cellules avec une vision plus biologiste ?
Ou autre chose encore...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
La vue suprême du terminal, c'est pour lui de se savoir terminal finalement ; ce qui conduit à réaliser la nature illusoire des informations qui transitent par lui lorsqu'il s'agit par ces dernières et pour ce terminal de se connaître lui-même.