Un équilibre difficile
Publié : 08 juillet 2017, 10:25
Il est difficile je trouve de faire coexister d'un coté une certaine satisfaction, un certain contentement, voir de la joie ou de l'autosatisfaction dans la pratique, et la nécessité de ne pas laisser cet état d'esprit renforcer le Moi et créer une discrimination entre "soi" et ceux qui ne pratiquent pas.
D'un coté on peut tirer une satisfaction en sentant que, grâce aux effort, on sent en soi la paix intérieure progresser, la stabilité face aux aléas de la vie, voir un sentiment de bonheur qui se développe malgré les chagrin de la vie, de l'autre il est important de ne pas en tirer trop de "fierté" ou de ne pas tombé dans un regard de "pitié" et non de compassion pour ceux qui ne pratiquent pas.
En progressant et en sentant les effets bénéfiques au quotidien en soi n'a t'on pas tendance à "renforcer" le "moi" sournoisement alors qu'il est aussi important de cultiver le non-soi ?
D'un coté par exemple on peut, selon les pratiques, accumuler des "mérites" pour soi et aussi les transférer, les dédier aux autres, mais en même on peut se dire qu'il n'y a aucun mérite a pratiquer, puisque l'on ne fait que réaliser notre vrai nature de bouddha.
Vous comprenez le hiatus ?
D'un coté on peut tirer une satisfaction en sentant que, grâce aux effort, on sent en soi la paix intérieure progresser, la stabilité face aux aléas de la vie, voir un sentiment de bonheur qui se développe malgré les chagrin de la vie, de l'autre il est important de ne pas en tirer trop de "fierté" ou de ne pas tombé dans un regard de "pitié" et non de compassion pour ceux qui ne pratiquent pas.
En progressant et en sentant les effets bénéfiques au quotidien en soi n'a t'on pas tendance à "renforcer" le "moi" sournoisement alors qu'il est aussi important de cultiver le non-soi ?
D'un coté par exemple on peut, selon les pratiques, accumuler des "mérites" pour soi et aussi les transférer, les dédier aux autres, mais en même on peut se dire qu'il n'y a aucun mérite a pratiquer, puisque l'on ne fait que réaliser notre vrai nature de bouddha.
Vous comprenez le hiatus ?