La horde animale
Publié : 09 juin 2017, 10:55
Depuis la nuit des temps, les hommes se battent entre eux, tribus contre tribus, clans contre clans, pays contre pays.
Et c'est toujours celui d'en face qui est le méchant, quitte à oublier la méchanceté de son propre camp. En fait, la méchanceté des hommes est universelle et prend différentes formes suivant les peuples. Tantôt brutale et cruelle, d'un côté, tantôt sournoise et hypocrite de l'autre. Le résultat est le même : toujours plus de souffrance pour tous.
Des innocents qui ne veulent pas que cette méchanceté passe par eux, d'où qu'elle vienne, doivent fuir pour éviter de se faire massacrer par l'un ou l'autre camp. Sont traités de traîtres, de lâches, de déserteurs, de faibles, d'aveugles !
Les animaux donnent l'exemple en défendant jalousement leur territoire et en s'attaquant à tout intrus. Ils donnent aussi l'exemple en s'appropriant sans pitié le territoire, la progéniture et même la vie des plus faibles.
L'apparition des religions n'a changé en rien ces comportements primitifs. Les peuples se battaient au nom de leurs dieux respectifs. Les religions tiennent un double langage pour leurs fidèles schizophrènes, déchirés entre le bien et le mal.
Les dieux de certaines religions massacrent les méchants au nom du bien, exterminent, punissent, anéantissent, au nom du bien. De la malédiction du dieu serpent, dont on a profané le temple, jusqu'aux divinités les plus élevées du Livre, les punitions divines sont cinglantes.
Prendre l'islam pour cible ou être pris pour cible par l'islam, n'a rien de bien nouveau dans l'histoire des hommes qui est une longue suite d'invasion, de guerres, de batailles et de massacres. De Gengis Khan à Jules César, de Christophe Colomb à Napoléon. De Staline à Hitler.
Nous ne sommes guère différents de ces tribus, vêtues de peaux de bêtes, qui se battaient pour voler l'étincelle du feu. Notre calme mental, nos bonnes résolutions, ne sont que temporaires. Notre esprit flambe dès qu'il est menacé, attaqué, agressé. Nous quittons le camp du paisible pour rejoindre la horde animale dont nous sommes solidaires au fond de nos entrailles.
Puissions nous avoir la sagesse de comprendre que ceux que nous allons bientôt haïr et peut être massacrer, aspiraient, tout comme nous, à vivre heureux et en paix quelques mois plus tôt, avant qu'on ne leur impose d'être solidaires des agissements de leur clan.
Et c'est toujours celui d'en face qui est le méchant, quitte à oublier la méchanceté de son propre camp. En fait, la méchanceté des hommes est universelle et prend différentes formes suivant les peuples. Tantôt brutale et cruelle, d'un côté, tantôt sournoise et hypocrite de l'autre. Le résultat est le même : toujours plus de souffrance pour tous.
Des innocents qui ne veulent pas que cette méchanceté passe par eux, d'où qu'elle vienne, doivent fuir pour éviter de se faire massacrer par l'un ou l'autre camp. Sont traités de traîtres, de lâches, de déserteurs, de faibles, d'aveugles !
Les animaux donnent l'exemple en défendant jalousement leur territoire et en s'attaquant à tout intrus. Ils donnent aussi l'exemple en s'appropriant sans pitié le territoire, la progéniture et même la vie des plus faibles.
L'apparition des religions n'a changé en rien ces comportements primitifs. Les peuples se battaient au nom de leurs dieux respectifs. Les religions tiennent un double langage pour leurs fidèles schizophrènes, déchirés entre le bien et le mal.
Les dieux de certaines religions massacrent les méchants au nom du bien, exterminent, punissent, anéantissent, au nom du bien. De la malédiction du dieu serpent, dont on a profané le temple, jusqu'aux divinités les plus élevées du Livre, les punitions divines sont cinglantes.
Prendre l'islam pour cible ou être pris pour cible par l'islam, n'a rien de bien nouveau dans l'histoire des hommes qui est une longue suite d'invasion, de guerres, de batailles et de massacres. De Gengis Khan à Jules César, de Christophe Colomb à Napoléon. De Staline à Hitler.
Nous ne sommes guère différents de ces tribus, vêtues de peaux de bêtes, qui se battaient pour voler l'étincelle du feu. Notre calme mental, nos bonnes résolutions, ne sont que temporaires. Notre esprit flambe dès qu'il est menacé, attaqué, agressé. Nous quittons le camp du paisible pour rejoindre la horde animale dont nous sommes solidaires au fond de nos entrailles.
Puissions nous avoir la sagesse de comprendre que ceux que nous allons bientôt haïr et peut être massacrer, aspiraient, tout comme nous, à vivre heureux et en paix quelques mois plus tôt, avant qu'on ne leur impose d'être solidaires des agissements de leur clan.