Depuis la nuit des temps, les hommes se battent entre eux, tribus contre tribus, clans contre clans, pays contre pays.
Et c'est toujours celui d'en face qui est le méchant, quitte à oublier la méchanceté de son propre camp. En fait, la méchanceté des hommes est universelle et prend différentes formes suivant les peuples. Tantôt brutale et cruelle, d'un côté, tantôt sournoise et hypocrite de l'autre. Le résultat est le même : toujours plus de souffrance pour tous.
Des innocents qui ne veulent pas que cette méchanceté passe par eux, d'où qu'elle vienne, doivent fuir pour éviter de se faire massacrer par l'un ou l'autre camp. Sont traités de traîtres, de lâches, de déserteurs, de faibles, d'aveugles !
Les animaux donnent l'exemple en défendant jalousement leur territoire et en s'attaquant à tout intrus. Ils donnent aussi l'exemple en s'appropriant sans pitié le territoire, la progéniture et même la vie des plus faibles.
L'apparition des religions n'a changé en rien ces comportements primitifs. Les peuples se battaient au nom de leurs dieux respectifs. Les religions tiennent un double langage pour leurs fidèles schizophrènes, déchirés entre le bien et le mal.
Les dieux de certaines religions massacrent les méchants au nom du bien, exterminent, punissent, anéantissent, au nom du bien. De la malédiction du dieu serpent, dont on a profané le temple, jusqu'aux divinités les plus élevées du Livre, les punitions divines sont cinglantes.
Prendre l'islam pour cible ou être pris pour cible par l'islam, n'a rien de bien nouveau dans l'histoire des hommes qui est une longue suite d'invasion, de guerres, de batailles et de massacres. De Gengis Khan à Jules César, de Christophe Colomb à Napoléon. De Staline à Hitler.
Nous ne sommes guère différents de ces tribus, vêtues de peaux de bêtes, qui se battaient pour voler l'étincelle du feu. Notre calme mental, nos bonnes résolutions, ne sont que temporaires. Notre esprit flambe dès qu'il est menacé, attaqué, agressé. Nous quittons le camp du paisible pour rejoindre la horde animale dont nous sommes solidaires au fond de nos entrailles.
Puissions nous avoir la sagesse de comprendre que ceux que nous allons bientôt haïr et peut être massacrer, aspiraient, tout comme nous, à vivre heureux et en paix quelques mois plus tôt, avant qu'on ne leur impose d'être solidaires des agissements de leur clan.
La horde animale
Tout cela semble sans fin... Quand j'entends les partisans du nouvel âge de lumière, d'élévation des consciences love_3 j'y crois pas trop. Sommes-nous obligés d'être que de simples spectateurs de ce spectacle ? Devons-nous rester détaché et sans voix devant le triste sort de l'humanité?
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Compagnon
Les gens en général ont du mal à admettre que l'homme fait aussi partie du règne animal. C'est un "grand singe" qui a "réussi". C'est le plus "futé" des grands singes, mais cela reste un grand singe. On peut voir qu'aucune espèce animale n'égale notre intelligence globale, toutefois il y a pléthore d'espèce dont les capacités physiques et sensorielles nous dépassent de loin, et peut être aussi sur certains domaines notre intelligence ponctuellement (après notre science s'inspire régulièrement des réalisations de la nature). L’excuse (si l'on peut dire) des animaux, c'est qu'ils agissent par instinct, par survie, pour se nourrir et vivre. Il y a quelques espèces animales qui font preuve de cruauté mais je crois que cela apparaît surtout à un certain stade d'intelligence. L'homme développe autant de capacités altruistes qui dépassent toutes les espèces animales que de capacités de malveillance assumées qui dépassent toutes les espèces animales. Il y a un certain équilibre je crois.
je ne sais pas si un animal peut faire preuve de cruauté, cette notion c'est nous qui l'avons créé.
L'homme se voit en train de faire, l'animal aussi certes, mais je crois dans certaine situation il peut aussi prendre plaisir à faire mal. Un animal n'a pas ce genre de plaisir. Il peut prendre plaisir à être au soleil, à manger, boire... mais pas à blesser, humilier, tuer. Est-ce de l'intelligence ? Mais bon là, je déborde.
L'homme se voit en train de faire, l'animal aussi certes, mais je crois dans certaine situation il peut aussi prendre plaisir à faire mal. Un animal n'a pas ce genre de plaisir. Il peut prendre plaisir à être au soleil, à manger, boire... mais pas à blesser, humilier, tuer. Est-ce de l'intelligence ? Mais bon là, je déborde.
en fait je suis un peu dépassé par mes émotions sur ces questions 
C'est vrai qu'on se dit au "21ème siècle", mais on est forcé de constater que l'humanité n'évolue pas beaucoup. Des comportements autrefois liés à la testostérone ou à la survie ont évolué peu à peu (la manière de faire les guerres, les motifs de celle-ci), mais la violence, et la souffrance qui en découle sont toujours là.
C'est vrai qu'on se dit au "21ème siècle", mais on est forcé de constater que l'humanité n'évolue pas beaucoup. Des comportements autrefois liés à la testostérone ou à la survie ont évolué peu à peu (la manière de faire les guerres, les motifs de celle-ci), mais la violence, et la souffrance qui en découle sont toujours là.
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Compagnon
je ne sais pas si un animal peut faire preuve de cruauté, cette notion c'est nous qui l'avons créé.
Frans de Waal, primatologue et éthologue, qui a écrit plusieurs ouvrages, et qui a beaucoup observé les primates, pensait la même chose. Jusqu'a ce qu'il observe chez des singes une scène qui l'a amené à revoir ses positions. A son grand étonnement.
Certains grands singes, chimpanzés je crois ici, sont capable de planifier plusieurs heures à l'avance un "coup d'état" et de s'acharner des heures durant à plusieurs sur le "chef" déchu en le laissant dans un état effroyable (morsures, griffures, mutilations diverses). Si c'est pas de la cruauté...
Tu n'as jamais vu un chat "s'amuser" avec une souris pendant un moment avant de la tuer sans même forcément la bouffer ? Juste pour le plaisir de la chasse et du jeu...
Les dauphins pratiquent l'attaque collective acharnée sur les requins isolés, bastonnant celui ci à coup de bec (comme des coups de bélier) jusqu'a le tuer, mais pour protéger territoire ou progéniture. Par contre les dauphins mâles pratiquent le viol collectif de femelle dauphine, étonnant non ?
Par contre les scientifiques observateurs de la nature constatent de plus en plus l'existence de phénomènes d'altruisme chez les animaux y compris inter-espèce. Ce qui ne fait que réduire encore le fossé que nous croyons avoir entre eux et nous.
Frans de Waal, primatologue et éthologue, qui a écrit plusieurs ouvrages, et qui a beaucoup observé les primates, pensait la même chose. Jusqu'a ce qu'il observe chez des singes une scène qui l'a amené à revoir ses positions. A son grand étonnement.
Certains grands singes, chimpanzés je crois ici, sont capable de planifier plusieurs heures à l'avance un "coup d'état" et de s'acharner des heures durant à plusieurs sur le "chef" déchu en le laissant dans un état effroyable (morsures, griffures, mutilations diverses). Si c'est pas de la cruauté...
Tu n'as jamais vu un chat "s'amuser" avec une souris pendant un moment avant de la tuer sans même forcément la bouffer ? Juste pour le plaisir de la chasse et du jeu...
Les dauphins pratiquent l'attaque collective acharnée sur les requins isolés, bastonnant celui ci à coup de bec (comme des coups de bélier) jusqu'a le tuer, mais pour protéger territoire ou progéniture. Par contre les dauphins mâles pratiquent le viol collectif de femelle dauphine, étonnant non ?
Par contre les scientifiques observateurs de la nature constatent de plus en plus l'existence de phénomènes d'altruisme chez les animaux y compris inter-espèce. Ce qui ne fait que réduire encore le fossé que nous croyons avoir entre eux et nous.
@Compagnon : ok je prends note 
La lutte pour la survie n'aurait-elle pas glissé vers la lutte pour son existence ? J'existe, regardez-moi, ce que je pense doit être la norme, l'autre me fait peur, il menace mes certitudes, ma toute-puissance. J'ai une solution toute préparée, facile car instinctive : la violence.Nous ne sommes guère différents de ces tribus, vêtues de peaux de bêtes, qui se battaient pour voler l'étincelle du feu. Notre calme mental, nos bonnes résolutions, ne sont que temporaires. Notre esprit flambe dès qu'il est menacé, attaqué, agressé. Nous quittons le camp du paisible pour rejoindre la horde animale dont nous sommes solidaires au fond de nos entrailles.
Oui, facile mais inefficace, car on rencontre toujours à un moment ou à un autre plus fort que soi. Et plus on est fort, plus la force supérieure adverse peut être dévastatrice je pense. Ca me rappel l'histoire qu'avait posté compagnon, celle qui se passe dans le train où un alcoolique violent finit par se confier à un vieil homme plein de compassion alors qu'un jeune gars expérimenté en art martiaux s'apprêtait déjà à en découdre avec lui. J'avais lu à ce sujet que pour un pratiquant d'art martiaux vraiment expérimenté, commencer un combat signifiait déjà une défaite et que le véritable maître est en réalité semblable au vieil homme de l'histoire ; il parvient à éviter le combat. love_3chercheur : La lutte pour la survie n'aurait-elle pas glissé vers la lutte pour son existence ? J'existe, regardez-moi, ce que je pense doit être la norme, l'autre me fait peur, il menace mes certitudes, ma toute-puissance. J'ai une solution toute préparée, facile car instinctive : la violence.