Savons-nous vraiment ce que nous faisons ?
Dans le domaine professionnel de plus en plus actuellement la dimension humaine est purement et simplement ignorée. J'ai subit plus d'une fois les décisions de personnes qui à mes yeux n'avaient aucune idée des conséquences de leurs actes sur moi, sur le plan aussi bien financier qu'émotionnel, elle n'on pas chercher à savoir qui j'étais, ma situation, etc... par leur problème. Dans le milieu professionnel au moins autant que partout ailleurs une personne qui vous licencie ou congédie pour un motif futile voir sans motif est convaincu que cela n'a d'effet que sur vous. Nous savons ici qu'il n'en est rien. Rien n'est jamais sans conséquences.
Désolé de ramener un personnage non bouddhique bien connu ici mais... souvenez vous, qu'a dit le prophète Jésus sur la croix quand les romains le crucifiaient sous la pression des Grands Prêtres et avec l'assentiment du peuple qui avait retourné sa veste en quelques jours ?
"Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font !"
Certes Jésus s'adresse à une divinité et demande à celle ci de pardonner aux hommes, comme si les conséquences de cet acte terrible pouvaient être ignorées, supprimées, mais cela met néanmoins les gens devant leur incurie. Ce qui est amusant c'est que d'après le récit de la Bible il me semble, un soldat romain païen au pied de la croix, voyant les prodiges accompagnant la mort du prophète, lui fut converti et compris alors que peut être une énorme connerie venait d'être faite !
Certains bouddhistes, dans le Mahayana notamment, voient en Jésus un bodhisattva, et certains de ses enseignements, rejoignent nettement ceux du Bouddha.
L’épître aux Romains 7.19 dit aussi :
…18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. 19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. 20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.…
Cela met là aussi en face du coté on ne peut plus hasardeux du résultat de nos actions même si elles sont motivées par la "bonne volonté". Je suis bien placé pour le savoir, le nombre de fois ou les gens comprennent de travers (et voir franchement mal) la prévenance dont je peux faire preuve...
Toutefois, je ne crois pas qu'il faille s'appuyer su la foi seule. Le Bouddha a donné une méthode, des pratiques de vie, dont les effets ne sont pas forcément immédiats mais il est clair je crois qu'une action mue par la compassion, véritable, mue par l'altruisme, la générosité, même si elle est maladroite, voir qu'elle échoue, voir se retourne contre nous sur le moment, aura forcément un effet bénéfique un jour ou l'autre.
Et le Bouddha nous propose justement de développer, par l'étude et la méditation, notre discernement, qui permet alors de choisir les moyens habiles pour faire vraiment ce qui est bon. Correct.
Je crois, d'après ce que j'ai compris, qu'il y a un moyen très simple d'agir correctement. A chaque fois que l'on veut faire quelque chose vis à vis de quelqu'un, que l'on a un doute, se dire : est ce que j'agis avant tout pour l'autre ou pour moi ? Suis je mue par la compassion et l'altruisme ou pas ? Si j'étais l'autre est ce que je voudrais qu'on me fasse cela ou pas ?
L'éthique de réciprocité présente dans de nombreuses spiritualités est un bon guide.
Mais il faut savoir que peut être 'en raison du karma passé, même une action habile peu avoir en apparence ici et maintenant un effet néfaste sur l'autre et sur nous, en apparence seulement, car l'effet karmique sera plus tardif, peut être qu'un "mauvais karma" passé occulte l'action habile sur le moment, ou l'annule ou la reporte. Peut être est ce une manifestation du coté "dukkha" (tourne pas rond) de la réalité, une action habile peut ne pas avoir un effet positif immédiat, voir pas d'effet positif du tout.
De plus en principe, l'Eveil doit donner accès à la connaissance de nos vies passées, et donc nous permettre de voir la chaîne des causes et des effets qui ont amené notre flux de conscience là ou il est ici et maintenant. Ainsi averti nous savons ce qu'il faut faire et ne plus faire de manière certaine à l'avenir.
Désolé de ramener un personnage non bouddhique bien connu ici mais... souvenez vous, qu'a dit le prophète Jésus sur la croix quand les romains le crucifiaient sous la pression des Grands Prêtres et avec l'assentiment du peuple qui avait retourné sa veste en quelques jours ?
"Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font !"
Certes Jésus s'adresse à une divinité et demande à celle ci de pardonner aux hommes, comme si les conséquences de cet acte terrible pouvaient être ignorées, supprimées, mais cela met néanmoins les gens devant leur incurie. Ce qui est amusant c'est que d'après le récit de la Bible il me semble, un soldat romain païen au pied de la croix, voyant les prodiges accompagnant la mort du prophète, lui fut converti et compris alors que peut être une énorme connerie venait d'être faite !
Certains bouddhistes, dans le Mahayana notamment, voient en Jésus un bodhisattva, et certains de ses enseignements, rejoignent nettement ceux du Bouddha.
L’épître aux Romains 7.19 dit aussi :
…18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. 19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. 20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.…
Cela met là aussi en face du coté on ne peut plus hasardeux du résultat de nos actions même si elles sont motivées par la "bonne volonté". Je suis bien placé pour le savoir, le nombre de fois ou les gens comprennent de travers (et voir franchement mal) la prévenance dont je peux faire preuve...
Toutefois, je ne crois pas qu'il faille s'appuyer su la foi seule. Le Bouddha a donné une méthode, des pratiques de vie, dont les effets ne sont pas forcément immédiats mais il est clair je crois qu'une action mue par la compassion, véritable, mue par l'altruisme, la générosité, même si elle est maladroite, voir qu'elle échoue, voir se retourne contre nous sur le moment, aura forcément un effet bénéfique un jour ou l'autre.
Et le Bouddha nous propose justement de développer, par l'étude et la méditation, notre discernement, qui permet alors de choisir les moyens habiles pour faire vraiment ce qui est bon. Correct.
Je crois, d'après ce que j'ai compris, qu'il y a un moyen très simple d'agir correctement. A chaque fois que l'on veut faire quelque chose vis à vis de quelqu'un, que l'on a un doute, se dire : est ce que j'agis avant tout pour l'autre ou pour moi ? Suis je mue par la compassion et l'altruisme ou pas ? Si j'étais l'autre est ce que je voudrais qu'on me fasse cela ou pas ?
L'éthique de réciprocité présente dans de nombreuses spiritualités est un bon guide.
Mais il faut savoir que peut être 'en raison du karma passé, même une action habile peu avoir en apparence ici et maintenant un effet néfaste sur l'autre et sur nous, en apparence seulement, car l'effet karmique sera plus tardif, peut être qu'un "mauvais karma" passé occulte l'action habile sur le moment, ou l'annule ou la reporte. Peut être est ce une manifestation du coté "dukkha" (tourne pas rond) de la réalité, une action habile peut ne pas avoir un effet positif immédiat, voir pas d'effet positif du tout.
De plus en principe, l'Eveil doit donner accès à la connaissance de nos vies passées, et donc nous permettre de voir la chaîne des causes et des effets qui ont amené notre flux de conscience là ou il est ici et maintenant. Ainsi averti nous savons ce qu'il faut faire et ne plus faire de manière certaine à l'avenir.
Peut-être pas, mais nous savons pour quoi et pour qui nous le faisons. Nous le faisons pour moins souffrir et nous le faisons pour nous-mêmes. Nous pensons notre bonheur en termes d'auto-préoccupation, depuis toujours. Sommes-nous arrivés à un résultat fiable ? Sûrement non. Devons-nous continuer dans cette voie ou en changer ? La foi en nous-mêmes doit évoluer en la foi en la nature commune de toutes choses. Nous ne sommes pas seul, pas vrai, pas tout.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Bonne question.
Je crois que le Bouddha a recommandé de ne pas chercher à comprendre le détail des rétributions karmiques sous peine de sombrer dans la folie.
Je commence tout doucement à comprendre que toute interrogation, tout doute, toute hésitation, n'est qu'un déficit de pratique.
L'octuple sentier se pratique.
Quand on ne le fait pas ou qu'on le fait partiellement, alors, il reste des interrogations, des incompréhensions, des doutes, des pleurs et des grincements de dents.
Baaaaahhh... on peut toujours chercher la citation qui apaise ou le texte qui conforte. Mais ce sont les premiers pas. Premiers pas vers cette condition qui a permis au maître concerné, d'écrire ce texte ou cette citation.
Et, au coeur de la pratique, il y a un point d'équilibre où les doutes et les questions s'envolent. Faut pas regarder en arrière. Faut y aller c'est tout. En pleine confiance.
Et ya de la casse en chemin, bien sur, des émotions qui nous assaillent, des tentations, des regrets, des faux pas. Pas grave. On s'assied. On respire. On médite. On abandonne les reproches, les regrets et les craintes. On s'abandonne à Prajna.
Moi j'aurais dit on s'en remet au Bouddha Amida, et toutes les questions s'évanouissent... S'en remettre à l'enseignement de Shakyamuni, c'est s'en remettre à Amida, s'en remettre à Amida c'est s'en remettre à Vairochana, la pure source de tous les Bouddhas...ted a écrit : ↑01 juin 2017, 21:07Bonne question.
Je crois que le Bouddha a recommandé de ne pas chercher à comprendre le détail des rétributions karmiques sous peine de sombrer dans la folie.
Je commence tout doucement à comprendre que toute interrogation, tout doute, toute hésitation, n'est qu'un déficit de pratique.
L'octuple sentier se pratique.
Quand on ne le fait pas ou qu'on le fait partiellement, alors, il reste des interrogations, des incompréhensions, des doutes, des pleurs et des grincements de dents.
Baaaaahhh... on peut toujours chercher la citation qui apaise ou le texte qui conforte. Mais ce sont les premiers pas. Premiers pas vers cette condition qui a permis au maître concerné, d'écrire ce texte ou cette citation.
Et, au coeur de la pratique, il y a un point d'équilibre où les doutes et les questions s'envolent. Faut pas regarder en arrière. Faut y aller c'est tout. En pleine confiance.
Et ya de la casse en chemin, bien sur, des émotions qui nous assaillent, des tentations, des regrets, des faux pas. Pas grave. On s'assied. On respire. On médite. On abandonne les reproches, les regrets et les craintes. On s'abandonne à Prajna.
C'est pareil. C'est pas le nom qu'on donne qui importe.
Oui, quelque part, il faut avoir foi en la foi.Ted : Et si les écoles y mettent du sens, c'est juste pour faire chauffer la chaudière de la conviction, pour celles et ceux qui en ont besoin. Parce que c'est comme ça que ça fonctionne : on y croit, ça marche. On n'y croit pas, ça ne marche pas.
En revanche, c'est quoi ce truc. Ce mécanisme.
La foi, prajna, tout ça, j'en ai aucune idée.
Chercher à le savoir est une véritable perte de temps.
Il avait raison le Bouddha.
On est cons et puis c'est tout (ignorance fondamentale).
Bon.
Juju, j'efface mon avant dernier message.
Ca ne sert à rien de laisser des trucs comme ça.
Ca peut blesser des gens. Ou pire : les démotiver.
Je pense qu'on peut laisser l'extrait que tu as cité, il est assez général comme réflexion.
Juju, j'efface mon avant dernier message.
Ca ne sert à rien de laisser des trucs comme ça.

Je pense qu'on peut laisser l'extrait que tu as cité, il est assez général comme réflexion.