Bienveillance naturelle VS méfiance vis à vis des autres
Publié : 21 avril 2017, 07:10
Bonjour 
Voila, je suis quelqu'un d'assez vulnérable au niveau des sentiments, de l'affect, certains diraient "sensible", d'autre ombrageux ou susceptible. Bien sûre il y a une question d'ego dans l'affaire, évidemment, de défense du "soi", j'en suis conscient, c'est pourquoi je cultive beaucoup le "non-soi" en ce moment.
J'ai toujours été quelqu'un de sensible, il y a quelque années j'ai appris que cela s'expliquait entre autre par mon profile de HP, les HP (haut potentiel - sous entendu intellectuel), souffrent (et le mot est loin d'être galvaudé) d'un déséquilibre plus ou moins prononcé entre une maturité et des capacités de compréhension intellectuelles plus élevée que la normale et que leur âge mais d'un retard en terme de maturité affective, émotionnelle. Je le vois chez mon fils qui l'est aussi. Il a 7.5 ans, il parle parfois et manie parfois de concepts en avance sur son age de plusieurs années mais se comporte encore régulièrement comme un "bébé" de 3 ou 4 ans. En ce qui me concerne, à la louche, là j'ai 42 ans environ je ne me sens la maturité affective d'un jeune adulte que depuis quelques années au mieux. Et même encore actuellement, même si je suis grand, masif, il y a des situations ou j'ai l'impression d'être encore aussi vulnérable émotionnellement qu'un enfant à l'intérieur.
De plus les personnes à HQI/HP sont souvent mais pas toujours, des individus portés vers l'altruisme mais aussi très peu blindés émotionnellement dans la vie sociale, ils manquent du "blindage" d'indifférence qu'ont la plupart des gens. Une vexation qui va agacé quelqu'un de "moyen" pendant quelques heures, une "blessure d'ego" , un HP/HQI cela pourra prendre une journée entière pour s'en remettre, voir plus et au prix d'un épuisement psychique non négligeable. Qui impact les capacités de raisonnement et intellectuelles.
Tout cela pour dire quoi : en ce qui me concerne, je ne crois pas être quelqu'un de "mauvais", j'ai quelqu'un mauvais penchant, que je m’efforce de contrôlé, mais j'ai une forte conscience morale, et je suis quelqu'un je crois qui spontanément ne demande qu'a aider son prochain, la souffrance des autres m'est pénible, je ressens facilement un besoin de "faire quelque chose", leur souffrance me fait souffrir. Même de parfait inconnus. Bon , dans des proportions raisonnables évidemment, dans le sens ou si je crois dans la rue une maman avec son bébé qui pleure, pas de problème, mais si je ne prend pas garde je m'identifie aisément a des personnes en souffrance devant moi.
Hors, primo l'autre en face ne demande pas forcément de l'aide.
Et secondo, l'autre me blesse aisément sans le vouloir forcément (j'ai des relations compliquées avec mes parents et ma soeur).
Je me retrouve donc coincé entre le besoin d'aider les autres et le fait que les autres me blessent aisément volontairement ou non. Je le ressens particulièrement dans le domaine professionnel.
Il y a presque un an j'ai énormément souffert car on m'a forcé un quitté un poste qui me convenait parce que, d'après ma responsable, j'étais "trop bienveillant", "trop gentil", et c'était dans une école primaire ! La directrice m'a demandé de partir "pour mon bien" (parait-il, a mon avis il y a des toutes autres raisons bien moins avouables et bienveillantes) et il y a eu un rejet massif et unanime des tous les enseignants parai-il vis à vis de moi, au bout d'a peine 3 semaines. On a même osé me dire que je faisais peur aux enfants (un joli mensonge au passage démenti par des faits vécus mais bon... ). Cet événement m'a vraiment énormément blessé. J'ai essayé pour la première fois, sans en dire rien publiquement évidemment, de mettre ne pratique le Dharma, et j'ai eu droit a un rejet massif et très douloureux.
Je me dis que la solution doit être quelque par dans le non-soi peut être, dissoudre l'ego pour ne plus être vulnérable, être capable d'une bienveillance non pas "froide" mais disons "impassible" et totalement exempte d'un besoin de réponse positive en retour, mais bon...
Je suis coincé entre l'envie d'aider les autres et le fait de me méfier des autres car bien trop souvent blessés par eux, je ne fais pas confiance aux autres, l’expérience m'a démontré qu'a un moment ou a un autre l'autre me blessera volontairement ou non. Seule exception, ma famille proche : ma compagne et mon fils. Au bout de 15 ans pour l'une et 7.5 ans pour l'autre j'ai finis par m'habitué et je les aime donc cela me protège.
Auriez vous des idées là dessus ?
love_3

Voila, je suis quelqu'un d'assez vulnérable au niveau des sentiments, de l'affect, certains diraient "sensible", d'autre ombrageux ou susceptible. Bien sûre il y a une question d'ego dans l'affaire, évidemment, de défense du "soi", j'en suis conscient, c'est pourquoi je cultive beaucoup le "non-soi" en ce moment.
J'ai toujours été quelqu'un de sensible, il y a quelque années j'ai appris que cela s'expliquait entre autre par mon profile de HP, les HP (haut potentiel - sous entendu intellectuel), souffrent (et le mot est loin d'être galvaudé) d'un déséquilibre plus ou moins prononcé entre une maturité et des capacités de compréhension intellectuelles plus élevée que la normale et que leur âge mais d'un retard en terme de maturité affective, émotionnelle. Je le vois chez mon fils qui l'est aussi. Il a 7.5 ans, il parle parfois et manie parfois de concepts en avance sur son age de plusieurs années mais se comporte encore régulièrement comme un "bébé" de 3 ou 4 ans. En ce qui me concerne, à la louche, là j'ai 42 ans environ je ne me sens la maturité affective d'un jeune adulte que depuis quelques années au mieux. Et même encore actuellement, même si je suis grand, masif, il y a des situations ou j'ai l'impression d'être encore aussi vulnérable émotionnellement qu'un enfant à l'intérieur.
De plus les personnes à HQI/HP sont souvent mais pas toujours, des individus portés vers l'altruisme mais aussi très peu blindés émotionnellement dans la vie sociale, ils manquent du "blindage" d'indifférence qu'ont la plupart des gens. Une vexation qui va agacé quelqu'un de "moyen" pendant quelques heures, une "blessure d'ego" , un HP/HQI cela pourra prendre une journée entière pour s'en remettre, voir plus et au prix d'un épuisement psychique non négligeable. Qui impact les capacités de raisonnement et intellectuelles.
Tout cela pour dire quoi : en ce qui me concerne, je ne crois pas être quelqu'un de "mauvais", j'ai quelqu'un mauvais penchant, que je m’efforce de contrôlé, mais j'ai une forte conscience morale, et je suis quelqu'un je crois qui spontanément ne demande qu'a aider son prochain, la souffrance des autres m'est pénible, je ressens facilement un besoin de "faire quelque chose", leur souffrance me fait souffrir. Même de parfait inconnus. Bon , dans des proportions raisonnables évidemment, dans le sens ou si je crois dans la rue une maman avec son bébé qui pleure, pas de problème, mais si je ne prend pas garde je m'identifie aisément a des personnes en souffrance devant moi.
Hors, primo l'autre en face ne demande pas forcément de l'aide.
Et secondo, l'autre me blesse aisément sans le vouloir forcément (j'ai des relations compliquées avec mes parents et ma soeur).
Je me retrouve donc coincé entre le besoin d'aider les autres et le fait que les autres me blessent aisément volontairement ou non. Je le ressens particulièrement dans le domaine professionnel.
Il y a presque un an j'ai énormément souffert car on m'a forcé un quitté un poste qui me convenait parce que, d'après ma responsable, j'étais "trop bienveillant", "trop gentil", et c'était dans une école primaire ! La directrice m'a demandé de partir "pour mon bien" (parait-il, a mon avis il y a des toutes autres raisons bien moins avouables et bienveillantes) et il y a eu un rejet massif et unanime des tous les enseignants parai-il vis à vis de moi, au bout d'a peine 3 semaines. On a même osé me dire que je faisais peur aux enfants (un joli mensonge au passage démenti par des faits vécus mais bon... ). Cet événement m'a vraiment énormément blessé. J'ai essayé pour la première fois, sans en dire rien publiquement évidemment, de mettre ne pratique le Dharma, et j'ai eu droit a un rejet massif et très douloureux.
Je me dis que la solution doit être quelque par dans le non-soi peut être, dissoudre l'ego pour ne plus être vulnérable, être capable d'une bienveillance non pas "froide" mais disons "impassible" et totalement exempte d'un besoin de réponse positive en retour, mais bon...
Je suis coincé entre l'envie d'aider les autres et le fait de me méfier des autres car bien trop souvent blessés par eux, je ne fais pas confiance aux autres, l’expérience m'a démontré qu'a un moment ou a un autre l'autre me blessera volontairement ou non. Seule exception, ma famille proche : ma compagne et mon fils. Au bout de 15 ans pour l'une et 7.5 ans pour l'autre j'ai finis par m'habitué et je les aime donc cela me protège.
Auriez vous des idées là dessus ?
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