Karma et non-soi
Publié : 19 avril 2017, 21:40
Lorsque l'on estime que telle ou telle personne dit ou fait quelque chose qui à nos yeux nous porte tort.
D'un coté, pour se prémunir de tout ressentiment, de tout désir de se venger, de riposter en retour, l'on peut prendre conscience du non-soi, qu'il n'y a rien en nous, aucun ego fragile, vulnérable, à défendre en ripostant.
Mais on peut aussi voir que la parole ou l'acte de l'autre qui semblent menaçants ou pénibles sont aussi non-soi. En fait l'on peut prendre conscience qu'il ne faut pas identifier l'autre à sa parole ou a son acte. L'autre aussi est non-soi. L'autre aussi n'a pas de soi, même si il l'ignore la plupart du temps. Donc "son" acte ou sa parole en fait n'est pas "attaché" à sa personne, à son identité, puisque son moi n'existe pas non plus. En fait l'autre n'est que le porteur ou instrument de notre karma à nous qui nous reviens. L'autre n'est qu'instrument de la loi du karma. L'autre a-t-il même une quelconque volonté autonome derrière son acte ou sa parole ? Il est se croit entièrement libre d'agir, ou de parler. L'autre croit peut être que c'est vraiment lui qui a décider de dire ou de faire. Mais qu'en est-il ? N'a t-il pas été simplement la "marionnette" de la loi du karma qui se manifeste vis à vis de nous comme nous pouvons être aussi l'instrument de la loi du karma pour n'importe qui d'autre autour de nous ?
On peut voir l'interdépendance et la vacuité de tout ainsi.
Est ce vraiment l'autre qui nous fait du tort ou n'est pas nous même, décalé dans le temps, sous la forme de l'autre ?
Ainsi l'autre n'est pas vraiment "autre", différent ou séparé de "moi", nous sommes liés par la karma, dans le deux sens. Son action ou sa parole est la réponse à mes actions ou paroles passées et inversement.
On peut dépersonnalisé, dé personnifié tout action "néfaste" à notre encontre ainsi.
Moi c'est l'autre et l'autre c'est moi. Qui offense qui alors ? Y a t-il encore quelqu'un ou quelque chose "d'offensé" ? Par rapport à qui ?
D'un coté, pour se prémunir de tout ressentiment, de tout désir de se venger, de riposter en retour, l'on peut prendre conscience du non-soi, qu'il n'y a rien en nous, aucun ego fragile, vulnérable, à défendre en ripostant.
Mais on peut aussi voir que la parole ou l'acte de l'autre qui semblent menaçants ou pénibles sont aussi non-soi. En fait l'on peut prendre conscience qu'il ne faut pas identifier l'autre à sa parole ou a son acte. L'autre aussi est non-soi. L'autre aussi n'a pas de soi, même si il l'ignore la plupart du temps. Donc "son" acte ou sa parole en fait n'est pas "attaché" à sa personne, à son identité, puisque son moi n'existe pas non plus. En fait l'autre n'est que le porteur ou instrument de notre karma à nous qui nous reviens. L'autre n'est qu'instrument de la loi du karma. L'autre a-t-il même une quelconque volonté autonome derrière son acte ou sa parole ? Il est se croit entièrement libre d'agir, ou de parler. L'autre croit peut être que c'est vraiment lui qui a décider de dire ou de faire. Mais qu'en est-il ? N'a t-il pas été simplement la "marionnette" de la loi du karma qui se manifeste vis à vis de nous comme nous pouvons être aussi l'instrument de la loi du karma pour n'importe qui d'autre autour de nous ?
On peut voir l'interdépendance et la vacuité de tout ainsi.
Est ce vraiment l'autre qui nous fait du tort ou n'est pas nous même, décalé dans le temps, sous la forme de l'autre ?
Ainsi l'autre n'est pas vraiment "autre", différent ou séparé de "moi", nous sommes liés par la karma, dans le deux sens. Son action ou sa parole est la réponse à mes actions ou paroles passées et inversement.
On peut dépersonnalisé, dé personnifié tout action "néfaste" à notre encontre ainsi.
Moi c'est l'autre et l'autre c'est moi. Qui offense qui alors ? Y a t-il encore quelqu'un ou quelque chose "d'offensé" ? Par rapport à qui ?