Dans l'hédonisme insouciant, il y a cette conscience de l'impermanence des choses, de l'impermanence des plaisirs de la vie, qui va pousser l'adepte à profiter au maximum des plaisirs terrestres avant leur disparition.
Curieusement, n'est-ce pas ce même sentiment d'urgence, lié à la conscience de l'impermanence, qui pousse le pratiquant à chercher sérieusement l'éveil tant que les conditions sont favorables ?
Le second personnage est simplement convaincu que, pour apaiser ses souffrances, il existe une paix, une félicité, une béatitude, plus durable et plus grande que les plaisirs sensuels mondains.
Mais faut-il être déçu par les plaisirs sensuels mondains pour faire le choix de l'éveil ? Il semble que oui puisque les dieux, menant une vie de plaisirs bien stables, en sont incapables.
J'ai un problème : la liste des plaisirs mondains qui m'attirent encore est proprement impressionnante !
Je crois que c'est foutu.
Quelle place pour les plaisirs simples de la vie ?
@Ted : là encore je pense que tu es victime d'une perception dualiste des choses qui est insatisfaisante et désespérante.
Le Bouddha a rejeté l’ascétisme et l'hédonisme. Il s'est placé au milieu.
Il a dit : quand tu manges, contente toi de manger, quand tu marches, contente toi de marcher.
Si tu t'assois, que tu manges ton repas, lentement, en mâchant, en étant attentif à chaque bouchée, en les appréciant calmemant, pour ce qu'elles sont, quelque chose d'agréable peut être mais temporaire, sans gloutonnerie, sans penser déjà au prochain repas, mais sans dégoût non plus en te disant que la satisfaction que tu éprouve là à manger est "mauvaise", ou est le mal ?
L'aversion pour les petits plaisirs du quotidien est aussi nuisible je pense. Tout désir et tout aversion est nuisible.
Tant que tu ne vois pas que, par exemple, les "petits plaisirs" de la vie, au quotidien, peuvent aussi être source de pratique, et ne sont ni bon ni mauvais en eux même, tu te retrouves piéger.
Prendre un bon repas,équilibré, plaisant au gout, ce n'est un acte ni bon ni mauvais en soi, c'est ton mental qui va lui coller une étiquette, ce repas n'a aucun pouvoir en lui même de t'apporter un bien spirituel ou de te nuire spirituellement.
Le regard que tu porte dessus si.
La liste des plaisirs mondains qui t'attirent est impressionnante dis tu ?
Alors voila un occasion merveilleuse d'avoir une liste impressionnante d'occasions de mettre de la pratique dedans, par le regard que tu portes dessus. Et tu te retrouveras avec une liste impressionnante d'occasions de pratiquer et cultiver la pratique, ce qui donne beaucoup plus d'optimisme non ?
C'est ton regard qui détermine si un "plaisir mondain" te nuit ou t'apportes quelque chose. Rien d'autre.
Et un "plaisir mondains" contient aussi les racines d'une souffrance mondaine. Donc une action mondaine n'est ni totalement plaisir ni totalement souffrance.
Tu comprends ?
Si tu nous donnais des exemples de ces fameux "plaisirs" mondains ?
PS : est souviens toi le bouddha rieur chinois qui avait un bon coup de fourchette et un gros bidon, il était aussi très heureux et c'était un bouddha
Le bouddha du bonheur justement ! Le fait de s’empiffrer n'a pas l'air t'entraver sa bon humeur.
Le Bouddha a rejeté l’ascétisme et l'hédonisme. Il s'est placé au milieu.
Il a dit : quand tu manges, contente toi de manger, quand tu marches, contente toi de marcher.
Si tu t'assois, que tu manges ton repas, lentement, en mâchant, en étant attentif à chaque bouchée, en les appréciant calmemant, pour ce qu'elles sont, quelque chose d'agréable peut être mais temporaire, sans gloutonnerie, sans penser déjà au prochain repas, mais sans dégoût non plus en te disant que la satisfaction que tu éprouve là à manger est "mauvaise", ou est le mal ?
L'aversion pour les petits plaisirs du quotidien est aussi nuisible je pense. Tout désir et tout aversion est nuisible.
Tant que tu ne vois pas que, par exemple, les "petits plaisirs" de la vie, au quotidien, peuvent aussi être source de pratique, et ne sont ni bon ni mauvais en eux même, tu te retrouves piéger.
Prendre un bon repas,équilibré, plaisant au gout, ce n'est un acte ni bon ni mauvais en soi, c'est ton mental qui va lui coller une étiquette, ce repas n'a aucun pouvoir en lui même de t'apporter un bien spirituel ou de te nuire spirituellement.
Le regard que tu porte dessus si.
La liste des plaisirs mondains qui t'attirent est impressionnante dis tu ?
Alors voila un occasion merveilleuse d'avoir une liste impressionnante d'occasions de mettre de la pratique dedans, par le regard que tu portes dessus. Et tu te retrouveras avec une liste impressionnante d'occasions de pratiquer et cultiver la pratique, ce qui donne beaucoup plus d'optimisme non ?
C'est ton regard qui détermine si un "plaisir mondain" te nuit ou t'apportes quelque chose. Rien d'autre.
Et un "plaisir mondains" contient aussi les racines d'une souffrance mondaine. Donc une action mondaine n'est ni totalement plaisir ni totalement souffrance.
Tu comprends ?
Si tu nous donnais des exemples de ces fameux "plaisirs" mondains ?
PS : est souviens toi le bouddha rieur chinois qui avait un bon coup de fourchette et un gros bidon, il était aussi très heureux et c'était un bouddha

Ted pose une question intéressante. C'est peut-être un peu différent mais moi, ce qui me bloque, c'est l'idée d'attachement. Il y a tant de choses superbes dans le monde, tellement de plaisirs.... les apprécier est-ce de l'attachement? faut -il lutter pour ne pas profiter à fond des plaisirs qui s'offrent à nous?
Une partie de ma liste:
Le tour de mon jardin le matin, quand la rosée le recouvre encore.
La première rose du printemps.
Les oiseaux qui se baignent .
J'ai trouvé un oeuf de pie éclos ce matin sur la terrasse; j'entends le petit pépier dans le nid.
Le parfum de la confiture de citron que je suis en train de cuire.
Un coup de téléphone d'un ami.
Mon frère va passer prendre le café avec nous.
Il y a une tempête, j'entends le vent dans les arbres.
Un mojito!
La musique, toujours et encore.
Un dessin réussi, ma prof me dit " pas mal"!
L'élève a qui je rends un devoir réussi, nos regards se croisent, on sourit.
.......et beaucoup d'autres......
Mille petites choses qui rendent la vie belle, éphèmères mais on en garde le souvenir. Est ce de l'attachement? Faut-il le combattre?Perso, je ne le ferai pas.
Une partie de ma liste:
Le tour de mon jardin le matin, quand la rosée le recouvre encore.
La première rose du printemps.
Les oiseaux qui se baignent .
J'ai trouvé un oeuf de pie éclos ce matin sur la terrasse; j'entends le petit pépier dans le nid.
Le parfum de la confiture de citron que je suis en train de cuire.
Un coup de téléphone d'un ami.
Mon frère va passer prendre le café avec nous.
Il y a une tempête, j'entends le vent dans les arbres.
Un mojito!
La musique, toujours et encore.
Un dessin réussi, ma prof me dit " pas mal"!
L'élève a qui je rends un devoir réussi, nos regards se croisent, on sourit.
.......et beaucoup d'autres......
Mille petites choses qui rendent la vie belle, éphèmères mais on en garde le souvenir. Est ce de l'attachement? Faut-il le combattre?Perso, je ne le ferai pas.
L'attachement c'est tout simplement être attaché à, être incapable ou se sentir incapable de "lacher prise", cultiver l'illusion de la permanence, illusion trompeuse. Apprécier les choses agréables de la vie quand elles se produisent , oui, dépenser de l'énergie pour ne vivre que des choses agréables à nos yeux non. Espérez que les plaisirs de la vie seront toujours disponible, non.
Accepter l'impermanence de tout : moment agréable comme désagréable, oui.
De toute façon tout ce que nous trouvons plaisant dans la vie nous sera ôté par la mort, donc au final tout ce qui nous fait éprouver du plaisir maintenant finira par être source de frustration et d'amertume plus tard inévitablement. Car tout ce à quoi justement nous sommes attachés là, maintenant nous sera impitoyablement retiré un jour ou l'autre sans retour possible.
Donc apprécier l'agréable ici et maintenant, sans trop d'enthousiasme, oui, accepter le désagréable quand il se produit, sans trop se morfondre, oui. Modération.
Mais bien se mettre dans la tête que tous les plaisirs de la vie sont impermanents et qu'absolument rien ne peu éviter qu'un jour nous en soyons définitivement privés.
Vivre l’instant présent comme il se produit. Sans soif pour l'avenir, sans regret du passé.
Au fond chaque seconde de notre existence là sous cette forme est unique, donc nous devons faire le deuil de chaque seconde qui s'écoule, et chaque seconde à venir est une nouveauté, donc autant nous en réjouir, mais pas trop. A chaque seconde celui que nous étions meurt, à chaque seconde celui que nous sommes est nouveau.
Accepter l'impermanence de tout : moment agréable comme désagréable, oui.
De toute façon tout ce que nous trouvons plaisant dans la vie nous sera ôté par la mort, donc au final tout ce qui nous fait éprouver du plaisir maintenant finira par être source de frustration et d'amertume plus tard inévitablement. Car tout ce à quoi justement nous sommes attachés là, maintenant nous sera impitoyablement retiré un jour ou l'autre sans retour possible.
Donc apprécier l'agréable ici et maintenant, sans trop d'enthousiasme, oui, accepter le désagréable quand il se produit, sans trop se morfondre, oui. Modération.
Mais bien se mettre dans la tête que tous les plaisirs de la vie sont impermanents et qu'absolument rien ne peu éviter qu'un jour nous en soyons définitivement privés.
Vivre l’instant présent comme il se produit. Sans soif pour l'avenir, sans regret du passé.
Au fond chaque seconde de notre existence là sous cette forme est unique, donc nous devons faire le deuil de chaque seconde qui s'écoule, et chaque seconde à venir est une nouveauté, donc autant nous en réjouir, mais pas trop. A chaque seconde celui que nous étions meurt, à chaque seconde celui que nous sommes est nouveau.
::mr yellow::
J'ose pas...

Mais par exemple, je rêve d'avoir une maison au bord de la mer. Mais habitant en région parisienne, ça reste un peu irréalisable...
Et bien, j'arrive pas à lacher cette obsession...

Ha ha !
Vous aussi....
L'année dernière, j'ai même voulu lacher tout et mettre toutes mes économies dans un catamaran J'en ai même parlé ici... Axiste m'avait répondu...
Pourquoi un catamaran, bah je m'étais dit que c'était moins cher que la maison... Mais j'ai même pas le permis plaisance... tu vois le genre... bref...
Autre obsession : je me promène nu sous mon slip !

Vous aussi....

L'année dernière, j'ai même voulu lacher tout et mettre toutes mes économies dans un catamaran J'en ai même parlé ici... Axiste m'avait répondu...
Pourquoi un catamaran, bah je m'étais dit que c'était moins cher que la maison... Mais j'ai même pas le permis plaisance... tu vois le genre... bref...
Autre obsession : je me promène nu sous mon slip !

J'aime bien montagne et mer, ma compagne n'aime pas le froid donc elle c'est plutôt mer. Mais j'aurais rien contre une péniche aménagée en lieu de vie
Et le soleil est trop bon pour le moral. L'humeur.
Ou plus simplement un pavillon dans un petit ville de bord de mer, pas forcément avec vue sur mer (suis raisonnable) mais déjà mettons à 10 minutes à pied ce serait bien. Des fois on s'est fait dans la journée un aller et retour Nanterre-Deauville/Trouville dans la journée en passant la journée au bord de la mer.
Mes parents ont une grande maison dans un petit village du Berry donc l'été au moins on a la campagne. Déjà la verdure c'est bien, pour méditer aussi en marchant ou dans un grand jardin (on en a un) c'est chouette. Y a des chemins l'été ou on peut se balader un moment sans voir personne et dans la nature, pas beaucoup de vraie forêt mais plutôt du bocage. Mon père est conseiller municipal du village depuis des années, il aurait pu être maire si il le voulait mais il ne voulait pas trop de responsabilités. Et le patelin est classé parmi les plus beaux villages de France, il a même été dans la compétition dans une émission de Stéphane Bern. Un coin a voir surtout l'été a moins d'apprécier les nature mortes l'hiver parce que là c'est hyper-calme.
C'est drôle c'est un patelin de quelques centaines d'habitants et pourtant à chaque élection le vote local est assez représentatif du vote de la France en général.

Et le soleil est trop bon pour le moral. L'humeur.
Ou plus simplement un pavillon dans un petit ville de bord de mer, pas forcément avec vue sur mer (suis raisonnable) mais déjà mettons à 10 minutes à pied ce serait bien. Des fois on s'est fait dans la journée un aller et retour Nanterre-Deauville/Trouville dans la journée en passant la journée au bord de la mer.
Mes parents ont une grande maison dans un petit village du Berry donc l'été au moins on a la campagne. Déjà la verdure c'est bien, pour méditer aussi en marchant ou dans un grand jardin (on en a un) c'est chouette. Y a des chemins l'été ou on peut se balader un moment sans voir personne et dans la nature, pas beaucoup de vraie forêt mais plutôt du bocage. Mon père est conseiller municipal du village depuis des années, il aurait pu être maire si il le voulait mais il ne voulait pas trop de responsabilités. Et le patelin est classé parmi les plus beaux villages de France, il a même été dans la compétition dans une émission de Stéphane Bern. Un coin a voir surtout l'été a moins d'apprécier les nature mortes l'hiver parce que là c'est hyper-calme.
C'est drôle c'est un patelin de quelques centaines d'habitants et pourtant à chaque élection le vote local est assez représentatif du vote de la France en général.