Toxicité
Publié : 15 mars 2017, 20:05
Cet après midi, afin de me ressourcer justement, de m'alimenter en "bonne nourriture" mentale, j'ai écouter un peu d'un enseignement vidéo de Thich Nhat Hanh et cela m'a rappelé la notion de toxicité de nos aliments, et pas seulement notre nourriture physique.
Si je suis passé au végétarisme c'était justement pour ne plus me nourrir de la chair "empoisonnée" par la souffrance et la mort des animaux abattu pour cela. Même si il n'y avait aucune part de ma personne dans l'acte de les tuer ou qu'on ne les tuait pas à ma demande, je "profitais" néanmoins pour le plaisir de mes papille de la souffrance et de la mort d'êtres sensibles. Thay m'avait convaincu en expliquant de manière assez douce tout en étant tranchante, que manger de la chair animale c'est comme manger nos enfants, cela ne peut que susciter le chagrin en nous. Il usait d'une parabole ou un couple avec enfant devait traverser un désert mais n'avait pas assez de vivres, les parents en venaient à tuer leur enfant pour se nourrir de sa chaire et survivre au voyage mais à chaque bouchée il pleuraient. Pour Thay en quelque sorte tous les animaux sont nos enfants. Et on ne mange pas ses enfants.
Mais plus largement, là je me suis rendu compte que mon lieu de travail était éminemment toxique sur le plan mental, cela explique pourquoi il est si difficile pour moi de pratiquer le dharma en ce moment et a quel point cela peut alimenter des vues fausses sur les choses et les gens). Il y a tout un tas de facteurs perturbants sur mon lieu de travail, toxiques à plein de niveaux. Il faudrait que je fasse preuve d'une vigilance constante pour garder un recule salutaire, hygiénique.
Des exemples :
- des nourritures sensorielles toxiques : agitation, indiscipline du corps, bousculades parfois, simulation de coups entre garçons voir vrai accrochages, beaucoup de bruits souvent, des enfants qui pour la plupart se coupent constamment la parole, ne se respectent pas les uns les autres sans en avoir même conscience et respecte peu les encadrant je trouve. Aucune maîtrise de leur parole, de leur corps, de leurs émotions.
- les nourritures émotionnelles toxiques aussi : quelques enfants sont reconnu perturbés mentalement et on doit faire avec, évidemment de la tensions chez les enseignants, les encadrants, en plus la direction n'est pas unie, le CPE monte le ton régulièrement contre certains élèves etc...
- des paroles aussi toxiques : critiques du cpe contre les profs, des profs sur les élèves, des élèves entre eux, beaucoup de "on dit", de médisances, de colportages de rumeurs, de contestation de décisions; etc...
Il est très très difficile face à tout cela de ne pas être soi-même gagné et intoxiqué par tous ces poisons.
On en a pas forcément conscience sur son lieu de travail. Cela rappelle aussi un des 4 accords Toltèques que l'on m'a rappelé ailleurs qui rejoins la notion de "parole juste".
Chez soi on peut ne pas s'alimenter en poisons sensoriels et mentaux, par exemple en n'allant pas sur certains sites internet ou en ne regardant pas certaines émissions TV. Sur le lieu de travail, c'est difficile d'éviter les poisons car on ne peut guère expliquer aux collègues de travail qu'on préfère se tenir à l'écart d'eux...
Si je suis passé au végétarisme c'était justement pour ne plus me nourrir de la chair "empoisonnée" par la souffrance et la mort des animaux abattu pour cela. Même si il n'y avait aucune part de ma personne dans l'acte de les tuer ou qu'on ne les tuait pas à ma demande, je "profitais" néanmoins pour le plaisir de mes papille de la souffrance et de la mort d'êtres sensibles. Thay m'avait convaincu en expliquant de manière assez douce tout en étant tranchante, que manger de la chair animale c'est comme manger nos enfants, cela ne peut que susciter le chagrin en nous. Il usait d'une parabole ou un couple avec enfant devait traverser un désert mais n'avait pas assez de vivres, les parents en venaient à tuer leur enfant pour se nourrir de sa chaire et survivre au voyage mais à chaque bouchée il pleuraient. Pour Thay en quelque sorte tous les animaux sont nos enfants. Et on ne mange pas ses enfants.
Mais plus largement, là je me suis rendu compte que mon lieu de travail était éminemment toxique sur le plan mental, cela explique pourquoi il est si difficile pour moi de pratiquer le dharma en ce moment et a quel point cela peut alimenter des vues fausses sur les choses et les gens). Il y a tout un tas de facteurs perturbants sur mon lieu de travail, toxiques à plein de niveaux. Il faudrait que je fasse preuve d'une vigilance constante pour garder un recule salutaire, hygiénique.
Des exemples :
- des nourritures sensorielles toxiques : agitation, indiscipline du corps, bousculades parfois, simulation de coups entre garçons voir vrai accrochages, beaucoup de bruits souvent, des enfants qui pour la plupart se coupent constamment la parole, ne se respectent pas les uns les autres sans en avoir même conscience et respecte peu les encadrant je trouve. Aucune maîtrise de leur parole, de leur corps, de leurs émotions.
- les nourritures émotionnelles toxiques aussi : quelques enfants sont reconnu perturbés mentalement et on doit faire avec, évidemment de la tensions chez les enseignants, les encadrants, en plus la direction n'est pas unie, le CPE monte le ton régulièrement contre certains élèves etc...
- des paroles aussi toxiques : critiques du cpe contre les profs, des profs sur les élèves, des élèves entre eux, beaucoup de "on dit", de médisances, de colportages de rumeurs, de contestation de décisions; etc...
Il est très très difficile face à tout cela de ne pas être soi-même gagné et intoxiqué par tous ces poisons.
On en a pas forcément conscience sur son lieu de travail. Cela rappelle aussi un des 4 accords Toltèques que l'on m'a rappelé ailleurs qui rejoins la notion de "parole juste".
Chez soi on peut ne pas s'alimenter en poisons sensoriels et mentaux, par exemple en n'allant pas sur certains sites internet ou en ne regardant pas certaines émissions TV. Sur le lieu de travail, c'est difficile d'éviter les poisons car on ne peut guère expliquer aux collègues de travail qu'on préfère se tenir à l'écart d'eux...