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Compagnon

Bonsoir,

vous auriez des idées de textes, d'enseignements, visant à "tordre le coup" à la tendance que l'on a à s’apitoyer sur soi-même et à désespérer en conséquence ?

Comme le disent Perceval et Karadoc dans Kaamelott ce soit "On en a gros !" , j'ai besoin de quelque chose pour m'aider à en avoir moins gros. C'est en lien avec l'ego certainement.

Merci

jap_8
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Circé
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" Les quatre accords toltèques" Don Miguel Ruiz.ça va changer ta façon de voir le monde.
Et puis lâche ton ordi et le forum, rien de plus déprimant que de rester coincé à la maison à s'user les yeux sur un écran, va te promener et regarde la vie autour de toi, arrête de te mettre les neurones au court-bouillon.
Compagnon

Circé a écrit :" Les quatre accords toltèques" Don Miguel Ruiz.ça va changer ta façon de voir le monde.
Et puis lâche ton ordi et le forum, rien de plus déprimant que de rester coincé à la maison à s'user les yeux sur un écran, va te promener et regarde la vie autour de toi, arrête de te mettre les neurones au court-bouillon.
C'est pour régler des problème au boulot justement. Je travail figure toi, pas à temps plein mais quand j'en sors en ce moment... je n'ai pas trop l'envie de sortir, plus l'énergie. Mais merci du conseil.
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Circé
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Désolée de lire ça!!!!
Tu es dans l'enseignement si j'ai bien compris? Les coups de mou sont fréquents, j'en sais quelque chose. crysmiley
Vas-y tout doux aussi sur la méditation, pas recommandée quand on fait un peu de déprime, ça remue trop de choses. Je sais ce que c'est , je suis passée par ce genre de moments.
Essaie de faire des trucs un peu différents, prends des distances avec le Bouddhisme et toutes les questions que tu te poses, sois plus indulgent avec toi même, j'ai l'impression que tu t'en demandes trop.Lâche toi un peu.
Le bouquin que je te conseille a été un vrai choc pour moi, il m'a changée.
Je t'envoie plein de pensées positives. loveeeee
ça ira mieux....... demain!!
Compagnon

Là par contre je ne crois pas que certains de tes conseils soient judicieux mais merci quand même.
Je suis en souffrance, quoi donc de mieux que la meilleure pratique existante pour y faire face ?
ted

Compagnon a écrit : vous auriez des idées de textes, d'enseignements, visant à "tordre le coup" à la tendance que l'on a à s’apitoyer sur soi-même et à désespérer en conséquence ?
Bonsoir Compagnon

Le Dhammapada, c'est pas mal...
http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... mapada.pdf
love2
Circé a écrit : Essaie de faire des trucs un peu différents, prends des distances avec le Bouddhisme et toutes les questions que tu te poses, sois plus indulgent avec toi même, j'ai l'impression que tu t'en demandes trop.Lâche toi un peu.
Heu... Au contraire... Plonge dans le Bouddhisme. C'est ça qui aide...
:)
Pardon Circé... C'est mon avis... :oops:
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yves
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Inscription : 26 février 2016, 13:01

tu as demandé un texte mais c'est une vidéo qui m'est venu à l'esprit malheureusement ce n'est pas bouddhiste et j'espère que ça ne sera pas un frein

je ne connais pas de meilleur façon de "tordre le cou" à l’apitoiement que de l'accueillir avec compassion anjalimetta

dans cette vidéo elle explique comment accueillir une émotion avec empathie et je pense que c'est pareil avec l’apitoiement

https://www.youtube.com/watch?v=DVvYrOOT2A4

love_3
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Compagnon

Merci Ted : le dhammapada je l'ai recopier en entier il y a peu mais je vais m'y replonger pour me rafraîchir la mémoire.

Par de problème Circé faut dire ce que l'on pense. Je préfère les genre sinscère qui me disent ce que je n'ai pas forcément envie d'entendre que les hypocrites.

Yves : pas de soucis, je suis pas sectaire question support, ce dont tu me parles Tich Nhat Hanh en parle aussi à s manière donc même si "ce n'est pas bouddhiste" l'idée est la même. Merci.

2 dernières expérience professionnelles pénibles qui finissent mal (a mon corps défendant), je me jure de ne plus avoir d'employeur et d'être indépendant, j'essais de monter ma boite, qui ne perce pas, suis obligé de retrouvé un taff dans un secteur professionnel que je m'étais juré de ne plus côtoyer, l'enseignement, et il s'avère qu'il y a "malentendu" dirons nous, sur le contenu du poste (si j'avais su le contenu réel je n'aurais pas accepté), le problème c'est qu'on a besoin d'argent et que c'est un CUI donc si je doit rompre le contrat je ne peux le faire qu'avec des conditions précises et justifiées... que je vais m'empresser d'essayer de réunir au plus vite.... dans la discrétion (pour éviter de me faire couper l'herbe sous le pied en me faisant viré) hors j'rai horreur de dissimuler.... j'ai donc bien besoin... de sérénité pour affronter cela. Sans compter les problèmes de scolarité croissant de mon fils et mes douleurs aux ATM (qui durent depuis aout dernier) accrues par le stress professionnel (dormi 1h cette nuit -_-). Plus l'énergie d'assister au pratique collectives à Paris tous les 15 jours. Ce qui manque. Je m’apitoie... je fais le bilan... va savoir. Par contre je confirme : pratiquer le Dharma dans la vie active c'est vraiment compliqué, il y a autant d'opportunité de le faire que d’obstacle. Je comprends ceux qui se mettent en retraite pour devenir moine et s'impliquer à fond, il est évident qu'ils doivent faire de progrès rapides ainsi isolés des activités "mondaines".

Bon je n'ai que 2h de taff aujourd'hui et là, la semaine est plus "légère" qu boulot que d'habitude, après cette semaine, 15 jours et c'est le vacances, voyons les choses positives. Au moins j'ai connaissance du Dharma pour m'aider. Tout le monde n'a pas cette chance.

Ce qui me faudrait là c'est rire un bon coup... je vais voir ou je trouve en général ce qui me fait me poiler. Croisons les doigts. Y a la fameuse "thérapie par le rire" mais j'ai jamais pratiqué.

Programme de l'après midi, en plus de recherché un nouveau taff : mise en pratique : écouter au calme ce cher Thay qui a le dons de m'apaiser dans ses enseignements vidéo et pratique la liste des "éléments de bonheur disponible" et la pratique au quotidien là aussi sur ses conseil. Revenir au maître qui a fait ses preuves.
ted

Compagnon a écrit : vous auriez des idées de textes, d'enseignements, visant à "tordre le coup" à la tendance que l'on a à s’apitoyer sur soi-même et à désespérer en conséquence ?
Je ne sais pas ce que tu appelles "apitoiement"...
Si tu as des soucis et que ça te préoccupe, ce n'est pas de l'apitoiement, mais une réaction normale de celui ou celle qui est confronté à la souffrance.

Après tout, c'est ce genre de constat qui nous mène vers le bouddhisme : "Je souffre, j'aime pas ça. J'aimerais que ça s'arrête". Le champ du bouddhisme est donc très vaste. Dès qu'il y a dukkha cette souffrance structurelle, toujours aux aguets, liée à l'existence même, donc dès qu'il y a dukkha , il y a une réponse proposée par l'octuple sentier.

Il n'y a pas "le bouddhisme d'un côté" et la "vraie vie" de l'autre. Le bouddhisme n'est pas une passion qu'on délaisse quand les "vrais problèmes" arrivent. :oops:

Toutes les solutions "mondaines" proposées pour apaiser nos souffrances devraient être vues à l'aune du Dharma afin d'éviter d'accumuler des causes supplémentaires de souffrance. Parce que nos souffrances ne viennent pas de nulle part ! Nous avons semé des graines un jour ou l'autre. :oops: Et leur éclosion nous rend plus ou moins "réceptifs" à telle ou telle situation.

Alors, oui : pratiquer plus pour étudier moins, ou vice versa, lacher son ordi un peu plus souvent, ou s'intéresser aux autres, y compris à leurs propositions "non-bouddhistes", c'est aussi le Dharma, mais quand c'est fait dans l'esprit du Dharma. Qui est une conscience légère et subtile, comme une petite lumière toujours en toile de fond. C'est un observateur silencieux qui nous rappelle que nous avons pris refuge dans les trois joyaux. C'est un guide invisible et omniprésent. Le "rappel" c'est très important.

Pourquoi les mêmes souffrances reviennent t'elles systématiquement dans notre vie ? Pourquoi cette impression qu'on ne va jamais y arriver et jamais être heureux ? Comment faire cesser cette souffrance récurrente qui se dissimule sous des situations quotidiennes, tellement anodines, qu'on est tenté de chercher une réponse matérialiste ?

La vraie réponse, le bouddhisme la fournit. Mais il n'oblige personne à l'entendre.

Le bouddhisme ne fournit pas un modèle de comportement serein qu'il nous faudrait adopter à tout prix sous peine d'être catalogué dans l'apitoiement. L'apitoiement, s'il persiste, n'est que le signe qui témoigne du fait que nous n'avons pas encore atteint le stade d'apparition de la joie sans objet. C'est un indicateur comme les autres. Faut pas en faire un objet de répulsion, ni culpabiliser à son sujet.

Apitoyons nous joyeusement sur notre sort ! :) Ca soulage. Et au moment où nous sommes convaincus d'être au plus mal, un grand apaisement pourra apparaître. Nous aurons cessé de lutter contre ce qui n'était qu'une simple conséquence de choix antérieurs.
jap_8

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En même temps, vu que je ne suis pas un maître bouddhiste, je ne donne que mon avis personnel à des gens qui peuvent s'en passer. Que ce soit bien clair... :mrgreen:
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Circé
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Ted, Compagnon, je ne donne pas un avis, je parle de mon expérience. Et je ne suis pas la seule à l'avoir faite. Beaucoup de gens sont sortis encore plus déprimés de la méditation.
L'esprit a parfois besoin de .... rien. Du calme, du repos, plus d'interrogations incessantes, de remises en question, de recherches.
Reposer dan son propre calme, couler comme une rivière transparente, flotter comme les nuages dans le ciel.
je constate à travers ses écrits que Compagnon va de plus en plus mal au lieu d'être dans la joie.
Cela dit, si ça vous convient mieux de vous torturer/ triturer/ gratouiller qui suis-je pour vous empếcher????
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