Bonjour tout le monde.
Je commence à m'intéresser au bouddhisme et aimerais connaître la position de cette religion vis à vis des autres religions.
Les bouddhistes croient-ils aux miracles de jésus ou Mahomet ?
Si oui comment ceux-ci ainsi que leur discours sont-ils interprété par le bouddhisme ?
Vous remerciant ;)
le bouddhisme et les autres religions
les miracles d'occident se comparent aux "pouvoirs" que l'on acquiert à travers les siddhi en orient (pas particulièrement le bouddhisme) https://fr.wikipedia.org/wiki/Siddhifabfab a écrit :Les bouddhistes croient-ils aux miracles de jésus ou Mahomet ?
l'orient, terre de spiritualité, ne se pose même pas la question de croire ou non; ces pouvoirs existent et sont un fruit sur la voie qui (comme tout le reste) doivent être lâché par l'ego pour "avancer" oiseau2julie
le bouddhisme étant antérieur au christianisme et à islamisme; cette question n'existe pas, le Bouddha vécu au temps du brahmanismefabfab a écrit :Si oui comment ceux-ci ainsi que leur discours sont-ils interprété par le bouddhisme ?
de nos jours, beaucoup de maître parle avec le plus grand respect du Christ ou de Mahomet; j'ai déjà reçu plusieurs enseignement bouddhiste où l'on citait le Christ comme exemple. ba11
bien à toi
Dernière modification par yves le 06 mars 2016, 22:38, modifié 1 fois.
oui à ce qui est
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FA
Bonjour,
Ce qu'on peut peut-être dire en restant dans des généralités, et que le Bouddhisme n'est pas une religion théïste, ni une religion reposant sur la dévotion, ou sur la croyance aux miracles. Il n'existe pas de discours explicite du Bouddhisme sur les autres religions. D'autant plus que les écoles, et courants Bouddhistes sont divers et variés.
Fa
Ce qu'on peut peut-être dire en restant dans des généralités, et que le Bouddhisme n'est pas une religion théïste, ni une religion reposant sur la dévotion, ou sur la croyance aux miracles. Il n'existe pas de discours explicite du Bouddhisme sur les autres religions. D'autant plus que les écoles, et courants Bouddhistes sont divers et variés.
Fa
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FA
Si un parmi vous sait marcher sur l'eau, ou voler dans les airs comme Super-Man...ces pouvoirs existent et sont un fruit sur la voie qui (comme tout le reste) doivent être lâché par l'ego pour "avancer"
Cool
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Serge Zaludkowski
Bonjour,
Comme il a été dit, Bouddha Shakyamouni est né et a vécu dans un environnement brahmaniste. Beaucoup de ceux qui l'ont suivi étaient, à l'origine, brahmanistes.
A l’époque il existe majoritairement deux groupes spirituels qui proposent des voies de libération :
1) Les brâhmanas, orthodoxes. Ils perpétuent les rituels brahmaniques ancestraux. Ils suivent les upanishads comme base philosophique principale. Ce groupe est principalement constitué de brahmanes qui vivent une vie d’ascète dans les forêts.
2) Les shramanas , mendiants chercheurs spirituels errants. Ils sont constitués d’autres castes que celle des brahmanes et voient la libération à travers une renonciation radicale à la société. Ils vivent en groupe (sangha) dans la forêt, sans différences de classes.
Le prince Siddhârta, devenu le moine Gautama, rejoint le groupe des shramanas. Après son illumination, il s’organise comme un de ces groupes. Sa sangha devient ainsi la cinquième des écoles shramaniques de son temps.
Bouddha Shakyamouni a enseigné la voie du milieu, hors des extrêmes du nihilisme et de l'éternalisme. L'extrême de l'éternalisme est la croyance en une âme qui serait éternelle. Le bouddhisme ne croit pas en l'existence d'une entité créatrice de toutes les choses. Ainsi le bouddhisme ne croit pas en l'existence d'un dieu.
Dans le bouddhisme, les religions théistes telles que judaïsme/christianisme et islam existent, il est dit qu'elles font partie de la voie "des dieux et des hommes", qui ne fait pas partie du dharma du Bouddha. Certains enseignants, pour des raisons qui leurs sont propres font des rapprochements hasardeux avec ces religions théistes, souvent pour des raisons de "marketing" ... ce n'est pas ce qu'a enseigné Bouddha Shakyamouni. Ainsi, la position d'un pratiquant bouddhiste est la compassion pour ceux qui errent dans le samsara "des dieux et des hommes" mais comme il n'est pas prosélyte, son discours sera apaisant et compassionnel ... d'où les dérives de certains enseignants.
Comme il a été dit, Bouddha Shakyamouni est né et a vécu dans un environnement brahmaniste. Beaucoup de ceux qui l'ont suivi étaient, à l'origine, brahmanistes.
A l’époque il existe majoritairement deux groupes spirituels qui proposent des voies de libération :
1) Les brâhmanas, orthodoxes. Ils perpétuent les rituels brahmaniques ancestraux. Ils suivent les upanishads comme base philosophique principale. Ce groupe est principalement constitué de brahmanes qui vivent une vie d’ascète dans les forêts.
2) Les shramanas , mendiants chercheurs spirituels errants. Ils sont constitués d’autres castes que celle des brahmanes et voient la libération à travers une renonciation radicale à la société. Ils vivent en groupe (sangha) dans la forêt, sans différences de classes.
Le prince Siddhârta, devenu le moine Gautama, rejoint le groupe des shramanas. Après son illumination, il s’organise comme un de ces groupes. Sa sangha devient ainsi la cinquième des écoles shramaniques de son temps.
Bouddha Shakyamouni a enseigné la voie du milieu, hors des extrêmes du nihilisme et de l'éternalisme. L'extrême de l'éternalisme est la croyance en une âme qui serait éternelle. Le bouddhisme ne croit pas en l'existence d'une entité créatrice de toutes les choses. Ainsi le bouddhisme ne croit pas en l'existence d'un dieu.
Dans le bouddhisme, les religions théistes telles que judaïsme/christianisme et islam existent, il est dit qu'elles font partie de la voie "des dieux et des hommes", qui ne fait pas partie du dharma du Bouddha. Certains enseignants, pour des raisons qui leurs sont propres font des rapprochements hasardeux avec ces religions théistes, souvent pour des raisons de "marketing" ... ce n'est pas ce qu'a enseigné Bouddha Shakyamouni. Ainsi, la position d'un pratiquant bouddhiste est la compassion pour ceux qui errent dans le samsara "des dieux et des hommes" mais comme il n'est pas prosélyte, son discours sera apaisant et compassionnel ... d'où les dérives de certains enseignants.
on peut noter que certain enseignant ne font pas se rapprochement de manière hasardeuse, qu'ils sont des maîtres reconnus et agisse "en conscience" color_3
qu'il existe divers courant au sein du bouddhisme, et les rapprochements inter-religieux ne sont pas proscrit par tous les maîtres
c'est l'expérience qui compte, on peut faire l'expérience de ce qu'est le Dhamma sans en avoir jamais reçu de concept intellectuel sur le sujet
qu'il existe divers courant au sein du bouddhisme, et les rapprochements inter-religieux ne sont pas proscrit par tous les maîtres
c'est l'expérience qui compte, on peut faire l'expérience de ce qu'est le Dhamma sans en avoir jamais reçu de concept intellectuel sur le sujet
oui à ce qui est
tout change
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amour
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Serge Zaludkowski
L'ignorance est l'origine de la chaine des liens interdépendants qui mène à et maintient l'errance dans le samsara de la souffrance ... tout le reste n'est que verbiage contreproductif.
Je sors
Les êtres errent dans le samsara parce qu’ils ne réalisent pas la présence de l’essence de bouddha en eux et qu’ils appréhendent le soi sans logique ; et les conditions sont la succession des souillures émotionnelles, l’influence d’amis démoniaques, pauvreté et contrôle extérieur. Le Mahayanasutralamkara dit :
L’expérience de souillures émotionnelles, la force d’amis démoniaques,
La pauvreté et le control externe –
En bref, ce sont les quatre défauts obscurcissant la lignée
Qu’il vous faut comprendre.
- Longchen Rabjam -
Je sors-
fabfab
Merci pour vos réponses.
Donc on pourrait dire que les prophètes sont des personnes ayant acquis des pouvoirs par la voie de la concentration ou de la contemplation ou dès la naissance grâce au travail fait durant les vies antérieures mais qui n'auraient pas compris qu'ils ne sont pas une finalité et ne sont qu'une étape vers l'éveil voire un obstacle.
C'est bien ça ?
Donc on pourrait dire que les prophètes sont des personnes ayant acquis des pouvoirs par la voie de la concentration ou de la contemplation ou dès la naissance grâce au travail fait durant les vies antérieures mais qui n'auraient pas compris qu'ils ne sont pas une finalité et ne sont qu'une étape vers l'éveil voire un obstacle.
C'est bien ça ?
-
fabfab
et qu'il ne faut pas mettre en avant ses pouvoirs. ça colle avec jésus qui disaient à ceux qu'il guérissait de ne pas le répéter. Il avait peut être senti ce fait sans pour autant comprendre qu'il fallait aller plus loin et ne plus les utiliser. Idem pour Mahomet il a commencé à avoir ses visions après une longue médidation dans une grotte. Il aurait penser que ses visions sont de l'ange Gabriel alors qu'elles venaient de lui même. Mais en même temps il est dit dans le lien wiki sur les siddhi qu'un de ceux ci est l'ouïe divine...
Dans ce cas ses versets viendraient-ils de dieu ou de lui même, ou d'un mélange des deux (des intuitions divines mêlées à ses croyances personnelles et inconscientes) ?
Dans ce cas ses versets viendraient-ils de dieu ou de lui même, ou d'un mélange des deux (des intuitions divines mêlées à ses croyances personnelles et inconscientes) ?
on éprouve facilement un intérêt pour les miracles ou les siddhi car ils "dérange" notre esprit cartésien youpi_333
on se dit que si on arrive à comprendre ce qui se passe à ce niveau on comprendra mieux de quoi il est question quand on parle de spiritualité
la pratique amène un calme intérieur qui permet de percevoir plus "finement" la réalité conventionnelle
cette perception plus "fine" donne accès à une réalité qui dépasse le cadre mental, du coup le mental ne peut réellement saisir de quoi il est question que quand il se tait en laissant l'esprit faire l'expérience de ce calme et de cette perception plus fine shuuuut_8 ::mr yellow::
ainsi (comme tu le dis) si le mental commence à saisir les siddhis alors il sort de cette "finesse" et redevient grossier et par la même bloque sa "progression" donc on voit souvent les siddhis comme un empêchement car l'égo à bien du mal à ne pas être excité par les siddhis
on se dit que si on arrive à comprendre ce qui se passe à ce niveau on comprendra mieux de quoi il est question quand on parle de spiritualité
la pratique amène un calme intérieur qui permet de percevoir plus "finement" la réalité conventionnelle
cette perception plus "fine" donne accès à une réalité qui dépasse le cadre mental, du coup le mental ne peut réellement saisir de quoi il est question que quand il se tait en laissant l'esprit faire l'expérience de ce calme et de cette perception plus fine shuuuut_8 ::mr yellow::
ainsi (comme tu le dis) si le mental commence à saisir les siddhis alors il sort de cette "finesse" et redevient grossier et par la même bloque sa "progression" donc on voit souvent les siddhis comme un empêchement car l'égo à bien du mal à ne pas être excité par les siddhis
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