Lazard était un pauvre cultivateur qui se contentait du peu qu’il avait. Ses trois enfants lui apportaient le bonheur car chacun avaient un don particulier. Le premier de ses enfants avait le don de clairvoyance, le deuxième avait le don de voler à grande distance et le troisième possédait le don de guérison. Un jour, alors que tous ses enfants étaient aux champs, Lazard tomba très gravement malade au point de mourir dans l’immédiat si rien n’était fait. Au même moment, l’enfant ayant le don de clairvoyance vit l’état de son père et appela ses frères : - Père est très souffrant, nous devons rentrer au plus vite ! Le deuxième enfant ayant le don de voler les pris sur ses épaules et les porta du champ jusqu’à la maison. Le troisième enfant au don de guérison miraculeuse utilisa son pouvoir pour guérir leur père. Tous furent heureux de voir leur père sur pieds. Puis chacun des enfants revendiqua à lui seul le mérite d’avoir sauvé leur père. Le premier dit : - Si je n’avais rien vu, vous n’auriez jamais vu qu’il se passait quelque chose d’anormal à la maison Le deuxième soutint sa position en s’exclamant - si je ne vous avais pas portés immédiatement à la maison, notre père bien-aimé serait mort avant notre arrivée Le troisième ajouta - c’est mon don de guérison miraculeuse qui a sorti Père de son mal
Selon vous, qui de ses trois enfants a vraiment sauvé son père ?
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Le malade et le scarabée
Al Qazwînî1 raconte :Un homme vit un jour un scarabée. Il se dit :
-« Quelle est la volonté de Dieu de l’avoir créé ? Est-ce pour sa belle forme ou pour sa bonne odeur ?... »
Alors Dieu le Très-Haut l’affligea d’une ulcération que les médecins furent incapables de soigner, si bien qu’il désespéra, lui-même, de guérir.
Mais voici qu’un jour il entendit la voix d’un médecin ambulant, un « turuqî » , proposant à grands cris ses services, dans la rue.
-« Amenez-le auprès de moi, ordonna-t-il, afin qu’il considère mon cas. »
-« Que feras-tu d’un « turuqî », lui rétorqua-t-on, alors que les médecins les plus habiles n’ont rien pu faire pour toi ? »
-« Il me le faut absolument, affirma le malade. »
On l’amena .
Lorsque le médecin ambulant vit l’ulcération, il demanda qu’on lui apportât un scarabée.
Les assistants se mirent à rire.
Le malade se souvint alors des propos qu’il avait tenus un jour en voyant le scarabée. Il leur dit :
-« Apportez-lui ce qu’il demande, il connaît bien son métier . »
Ils lui apportèrent le scarabée. Le médecin le brûla et répandit ses cendres sur l’ulcération. Et celle-ci guérit, avec la permission de Dieu Très-Haut.
Le malade dit alors aux assistants :
-« Sachez que Dieu Très-Haut a voulu m’apprendre que la plus vile de ses créatures peut devenir le remède le plus puissant. »
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P'tit scarabée. love3
Confiance
Tout arrive pour le mieux
Un roi régnait, comme tous les grands rois; entouré de nombreux conseillers. Il avait pour Premier ministre un homme plein de sagesse qui répétait toujours
- Tout arrive pour le mieux.
Ces paroles agaçaient son entourage qui ne comprenait pas toujours ce qu'il voulait dire.
Un jour, en chassant, le roi se coupa accidentellement le petit doigt. Fou de douleur, il retourna au palais tenant sa main blessée:: Lorsqu'il fut pansé, le Premier ministre venu prendre de ses nouvelles, « Sire, lui dit – il, ne vous désolez pas pour la perte de votre doigt car tout arrive pour le mieux. Le roi, déjà de fort mauvaise humeur, devint furieux en entendant ces paroles : il ordonna à ses gardes de jeter immédiatement le ministre en prison.
Quelques jours plus tard, le roi repartit seul chasser dans la forêt. Ayant lancé son cheval au galop derrière un grand cerf, il se retrouva en territoire ennemi. Un silence lugubre régnait dans la forêt sombre. Seul, par moment, le croassement sinistre d'un corbeau invisible déchirait l'air.
Alors qu'il s'apprêtait à faire demi-tour, le roi fut capturé par des guerriers féroces. Ils décidèrent d'offrir ce prisonnier en sacrifice à leur déesse de la guerre, toujours assoiffée de sang. Mais au moment de lui couper la tête, ils remarquèrent qu'il lui manquait un petit doigt : seuls les hommes en pleine santé étaient jugés dignes d'être sacrifiés ; les guerriers rendirent donc sa liberté au roi, qui s'empressa de rentrer chez lui.
Le roi se souvint alors des sages paroles du Premier ministre « Tout arrive pour le mieux » ; il réalisa que, s'il ne s'était pas coupé le doigt par mégarde, les guerriers lui auraient assurément tranché la tête.
Il fit relâcher son conseiller et lorsque celui-ci comparut devant lui, le roi lui demanda curieux
- Si tout arrive pour le mieux, quel bénéfice as-tu obtenu de ta semaine en prison? - Sire, répondit le Premier ministre, j'accompagne toujours votre Majesté partout. Si vous ne m'aviez pas fait enfermer, je vous aurais suivi à la chasse et j'aurais été capturé avec vous ! On vous a épargné grâce à votre blessure, mais moi, on m'aurait certainement coupé la tête à votre place. C'est pourquoi, Sire, bien souvent il nous faut regarder au-delà des mésaventures de la vie, et même si elles nous désolent sur le moment, garder confiance, car tout arrive pour le mieux.
(D’après une histoire de Sathya Sai Baba)
Et s'il abandonnait la chasse ?
<<metta>>
