MEA CULPA
Publié : 08 septembre 2019, 14:51
Bonjour à tous
Du temps a passé.
Je remets en question ce qui me semblait intouchable et authentique, ce qui me semblait indétrônable et historique, ce qui me semblait incomparable jusqu'à en devenir fanatique.
Le Bouddha ? Véracité historique ? Existence factuelle vérifiable ? Je ne sais pas.
Les Suttas ? Les mots du Bouddha même ? Je ne sais pas.
Le Theravada ? Tradition supérieure aux autres parce que plus proche du Bouddha historique ? Je ne sais pas.
Il n'y a pas que le Bouddha qui ait formulé des paroles emplies de sagesse qui perforent nos êtres jusqu'à modifier le sens viscéral de notre existence.
Le Dhamma ? Seule analyse spirituelle acceptable, seul enseignement cosmologique et suprématiste ? Je ne sais pas.
Comme j'étais aveuglé par le feu que j'entretenais par de violents vents intérieurs. . .
L'attachement, les opinions, quelles plaies.
C'est ce qui a causé la manifestation de ma bêtise et de ma méchanceté vis à vis de davi ou d'autres qui auraient pu un seul instant avoir une vision différente de la mienne, et qui auraient pu un seul instant contester les paroles du sacralisé et intouchable Bouddha historique, dont je m’efforçais de défendre la parole (qui suis-je pour me croire un seul instant capable de cela?), en agissant comme un bon petit étudiant zélé et adorateur, ooooh qu'il était mignon dans sa foi inébranlable le petit sylva07, mais quel dommage qu'il eut été aveugle et sourd !!!
Quelles œillères spirituelles qui engonçaient mon esprit, l'oiseau est coincé dans une cage mais devise de l'horizon.
Pardon à tous pour ça. Ce n'est pas agréable humainement parlant. Ce ne sont pas les harmonies d'un échange.
J'ai été confrontateur, inquisiteur, virulent, bête, étroit, moraliste, intolérant, et plus dans la propagande que dans le partage.
Recopier des paroles de sages ne fait pas de moi un sage.
J'entame donc ce processus qui me semble nécessaire à cet instant de ma vie, et qui vise à approfondir l'étude de cette spiritualité.
Je remets en question l'histoire et la véracité historique du Bouddha, je remets en question le contenu de l'enseignement que je vénère depuis plus de quatre ans, je remets en question ce qu'il a modifié en moi, et j'approfondis cette étude en m'extirpant d'un emprisonnement rigoriste et exclusif volontaire.
En cela l'étude des 'études comparatives' théologiques, historiques et philosophiques, extérieures à un endoctrinement, et impartiales car cherchant les faits et non les interprétations, m'apportent une ouverture et des éclaircies que je n'aurais pas pu soupçonner il y a encore quelques semaines.
Avant je n'osais pas trop lire ou étudier les ouvrages de certains êtres qui avaient été à même de mettre en doute ce qu'un croyant bouddhiste ne veut pas entendre, en émettant des questions comme "Le Bouddha a-t-il réellement existé ? Les paroles qu'on lui attribue sont-elles vraiment de lui ? Que penser de tous ces éléments surnaturels qui sont présents dans le canon pali, y compris dans les Suttas que les Ajahns rigoristes considèrent comme les plus épurés de fantaisies et proches du Bouddha possible ? ? Où commence la légende, et où s'arrête la vérité historique ? Où commence la doctrine philosophique d'un être humain, et où commence la religion cosmique d'un être superhumain ? " ...
J'ai élargi mon champ de vision, élargi cette étroitesse d'esprit.
Je sais ce que le Bouddha et ce que certains points doctrinaux ont modifié dans le sens que j'ai trouvé à ma vie.
C'est ce même sens que je vais approfondir, et si j'écris ceci ici, c'est pour partager cette page qui se tourne avec vous, avec certains qui ont pu lire certains de mes posts par le passé, et pour nettoyer les tâches que j'ai laissées derrière moi sur ce forum.
Je vous souhaite une bonne rentrée à tous.
Merci
Du temps a passé.
Je remets en question ce qui me semblait intouchable et authentique, ce qui me semblait indétrônable et historique, ce qui me semblait incomparable jusqu'à en devenir fanatique.
Le Bouddha ? Véracité historique ? Existence factuelle vérifiable ? Je ne sais pas.
Les Suttas ? Les mots du Bouddha même ? Je ne sais pas.
Le Theravada ? Tradition supérieure aux autres parce que plus proche du Bouddha historique ? Je ne sais pas.
Il n'y a pas que le Bouddha qui ait formulé des paroles emplies de sagesse qui perforent nos êtres jusqu'à modifier le sens viscéral de notre existence.
Le Dhamma ? Seule analyse spirituelle acceptable, seul enseignement cosmologique et suprématiste ? Je ne sais pas.
Comme j'étais aveuglé par le feu que j'entretenais par de violents vents intérieurs. . .
L'attachement, les opinions, quelles plaies.
C'est ce qui a causé la manifestation de ma bêtise et de ma méchanceté vis à vis de davi ou d'autres qui auraient pu un seul instant avoir une vision différente de la mienne, et qui auraient pu un seul instant contester les paroles du sacralisé et intouchable Bouddha historique, dont je m’efforçais de défendre la parole (qui suis-je pour me croire un seul instant capable de cela?), en agissant comme un bon petit étudiant zélé et adorateur, ooooh qu'il était mignon dans sa foi inébranlable le petit sylva07, mais quel dommage qu'il eut été aveugle et sourd !!!
Quelles œillères spirituelles qui engonçaient mon esprit, l'oiseau est coincé dans une cage mais devise de l'horizon.
Pardon à tous pour ça. Ce n'est pas agréable humainement parlant. Ce ne sont pas les harmonies d'un échange.
J'ai été confrontateur, inquisiteur, virulent, bête, étroit, moraliste, intolérant, et plus dans la propagande que dans le partage.
Recopier des paroles de sages ne fait pas de moi un sage.
J'entame donc ce processus qui me semble nécessaire à cet instant de ma vie, et qui vise à approfondir l'étude de cette spiritualité.
Je remets en question l'histoire et la véracité historique du Bouddha, je remets en question le contenu de l'enseignement que je vénère depuis plus de quatre ans, je remets en question ce qu'il a modifié en moi, et j'approfondis cette étude en m'extirpant d'un emprisonnement rigoriste et exclusif volontaire.
En cela l'étude des 'études comparatives' théologiques, historiques et philosophiques, extérieures à un endoctrinement, et impartiales car cherchant les faits et non les interprétations, m'apportent une ouverture et des éclaircies que je n'aurais pas pu soupçonner il y a encore quelques semaines.
Avant je n'osais pas trop lire ou étudier les ouvrages de certains êtres qui avaient été à même de mettre en doute ce qu'un croyant bouddhiste ne veut pas entendre, en émettant des questions comme "Le Bouddha a-t-il réellement existé ? Les paroles qu'on lui attribue sont-elles vraiment de lui ? Que penser de tous ces éléments surnaturels qui sont présents dans le canon pali, y compris dans les Suttas que les Ajahns rigoristes considèrent comme les plus épurés de fantaisies et proches du Bouddha possible ? ? Où commence la légende, et où s'arrête la vérité historique ? Où commence la doctrine philosophique d'un être humain, et où commence la religion cosmique d'un être superhumain ? " ...
J'ai élargi mon champ de vision, élargi cette étroitesse d'esprit.
Je sais ce que le Bouddha et ce que certains points doctrinaux ont modifié dans le sens que j'ai trouvé à ma vie.
C'est ce même sens que je vais approfondir, et si j'écris ceci ici, c'est pour partager cette page qui se tourne avec vous, avec certains qui ont pu lire certains de mes posts par le passé, et pour nettoyer les tâches que j'ai laissées derrière moi sur ce forum.
Je vous souhaite une bonne rentrée à tous.
Merci