Un funambule au sol

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jules
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Quelque part, les deux aimants - moi qui cherche la sagesse- et -la sagesse qui me cherche- se rejoignent circonstanciellement au travers de l'action, juste. Et comme les circonstances sont changeantes la pratique de cette justesse est continue. En d'autres termes, la justesse ne peut être atteinte en soi ; elle a toujours comme support pour son action, la circonstance ; justesse et circonstances sont dépendantes l'une de l'autre. C'est pour cela que lorsque Davi parle d'adaptation, cela me semble faire sens.

Je pense donc qu'il faut considérer la sagesse et la capacité d'adaptation qui en est l'une de ses caractéristiques, comme un enjeu permanent. On n'est pas sage une fois pour toutes en somme, on se comporte avec sagesse ou pas, ici et maintenant.
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Floch
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Tu as écrit un très beau texte, Jules. Merci.
Et c'est exactement cela ! C'est ce que je ressens.
C'est un texte qui me réchauffe ! love_3

bodaïshin - C'est comme une volonté qui vient de plus loin que les pensées conscientes, celles auxquelles on n'a pas accès, guidée, oui, je crois, par la destinée comme une forme de mémoire en nous ; une volonté qui pousse à méditer, à aller vers zazen, à écouter, à apprendre, à remettre en cause nos certitudes, qui nous donne du courage même si c'est difficile, même si on tâtonne; malgré les hors sujets ;-) qui pousse aussi à garder une oreille attentive pour continuer les investigations des fils inachevés...
Je dirais là dessus donc, de manière générale, que c'est l'esprit d'éveil (bodaïshin) qui fait tout, qui est l'origine de tout dans cette affaire. Ce qui t'a conduite à pratiquer zazen c'est bodaïshin, c'est de là que vient ta détermination. Mais tu ne peux pas savoir pourquoi il en est ainsi ; tu portes cela en toi, c'est tout ce que tu peux dire, et c'est probablement une énorme chance. Cet esprit d'éveil et d'investigation qui t'a conduite à pratiquer la méditation est le même qui te conduit ici à vouloir changer. Si ton désir de changer est vraiment fort et sincère, c'est l'effet de bodaïshin et c'est cela qui déterminera les rencontres providentielles (enseignements et résonance en toi de ces derniers) que tu feras pour progresser en ce sens. J'aurais envie de dire que ces rencontres ne sauraient ne pas avoir lieu en quelque sorte, puisque c'est autant je pense l'individu qui tend vers l'éveil, que l'éveil qui appelle l'individu -comme deux aimants qui tendent à s'attirer l'un l'autre- ce qui pourrait probablement constituer une forme de définition de bodaïshin. Je dirais donc que d'une certaine façon, ta destinée est en partie déjà écrite par le fait que tu sois animée par bodaïshin.
Je n'ai rien besoin de rajouter, tu as déjà tout dit. jap_8
MERCI . :D
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Floch
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jules a écrit : Quelque part, les deux aimants - moi qui cherche la sagesse- et -la sagesse qui me cherche- se rejoignent circonstanciellement au travers de l'action, juste. Et comme les circonstances sont changeantes la pratique de cette justesse est continue. En d'autres termes, la justesse ne peut être atteinte en soi ; elle a toujours comme support pour son action, la circonstance ; justesse et circonstances sont dépendantes l'une de l'autre. C'est pour cela que lorsque Davi parle d'adaptation, cela me semble faire sens.

Je pense donc qu'il faut considérer la sagesse et la capacité d'adaptation qui en est l'une de ses caractéristiques, comme un enjeu permanent. On n'est pas sage une fois pour toutes en somme, on se comporte avec sagesse ou pas, ici et maintenant.
Exact ! :D
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