L'art de l'équilibre et la fragilité d'une plume

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davi
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ted a écrit :
23 janvier 2018, 15:56
Mais n'y a t'il pas chez ceux qui affirment que le Bouddha n'était qu'un homme, rien qu'un homme, une sorte d'attachement à la condition humaine ? A son potentiel magnifique ? :) Bref, un attachement au samsara.

Ou alors une peur inconsciente d'offenser un Dieu qui veille peut être ? :roll:

En affirmant l'humanité du Bouddha, on jouerait sur les deux tableaux ? On resterait à notre place ? On éviterait d'offenser Dieu ?

Les athées n'ont pas ce souci.
Non, je ne dirais pas ça. Je me suis posé cette question au début. C'est plutôt une vue rationnelle en fait. La notion de l'Eveil est légitime, mais celui-ci est-il atteignable, et y suis-je éligible moi-même ? Une chose est certaine, je suis un homme. Est-ce que cette condition (imparfaite mais concrète) m'autorise ce qui m'apparaît être un "pur idéal", une "utopie spirituelle" ? Alors effectivement, on peut y voir une forme d'attachement à notre condition humaine, dans le sens où nous nous imaginons difficilement autre.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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