Les chaînes invisibles

ted

Au mois d'octobre, j'ai fait 24 jours de jeûne total consécutifs. Ne buvant donc que de l'eau.

Je ne suis pas adepte des pratiques ascétiques extrêmes, mais c'était le mois anniversaire de la première année de la mort de mon père. J'avais besoin d'y voir plus clair.

La quatrième semaine a été très riche, de mon point de vue, en révélations spirituelles. Outre le regard qu'on porte sur l'avidité du monde quand on n'a pas mangé volontairement depuis 21 jours, il y a eu la prise de conscience claire qu'une influence nette se manifeste à partir de nos intestins et influence directement notre psychisme.

J'ai cru comprendre que la science s'orientait vers la même conclusion et qu'on avait découvert récemment des bactéries intestinales directement liées aux troubles mentaux. :shock:

J'ai aussi pris conscience de l'influence de la lune. Ayant commencé mon jeûne un jour de nouvelle lune.

La révélation la moins surprenante a sans doute été l'observation d'une sorte de force invisible, bien réelle, qui semble s'opposer à toute pratique de ce genre. :cool:

De là à imaginer que cette force nous tient en esclavage par la nourriture, il n'y a qu'un pas que je franchirai ! :mrgreen:

Je précise que je ne suis pas anorexique et que je déconseille de suivre mon exemple, vu que je suis peut-être un peu cinglé sur les bords. Les codes-barres peuvent en témoigner. :D viewtopic.php?f=157&t=9906

Avez-vous, vous aussi, déjà ressenti cette sorte de dictature de l'intestin ?
anjalimetta
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jules
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Ted : Avez-vous, vous aussi, déjà ressenti cette sorte de dictature de l'intestin ?
Absolument. C'est une chose que je constate à chaque fois que des pensées désagréables et même douloureuses me traversent. Je me suis souvent demandé d'ailleurs, si cette douleur était provoquée par le mental ayant des répercussions sur les intestins, ou si c'était le contraire. En tous les cas, c'est clair qu'il y-a une correspondance entre les deux.
Ceci étant dit, je repense à ce que disait quelqu'un : "Nous sommes ce que nous mangeons", affirmation qui tendrait cette fois à nous faire penser que l'origine de nos angoisses se situerait bien dans ce deuxième cerveau comme le nomment depuis peu les scientifiques, deuxième cerveau qui en réalité serait le premier si nous considérons l'évolution des organismes, et ce, en partant des plus primitifs.
La bonne nouvelle, c'est qu'en se concentrant sur les tensions intestinales, et en les relâchant par la concentration sur la respiration, les pensées douloureuses disparaissent ou du moins s'atténuent, ce qui dans le sens inverse ne marche pas, à savoir ; essayer d'éteindre le feu des pensées (avec ce cortège de tensions intestinales précisément), par le contrôle de la pensée. On parle d'ailleurs métaphoriquement au sujet de cette tentative, de l'impossibilité qui réside dans le fait d'essayer d'éteindre le feu par le feu.
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