Tu analyse les faits comme donnant raison a ta vision des choses.
Le monde est complexe.
Les vues simplistes ne reflètent pas la complexité de la réalité.
Qui dit vue simpliste dit réponse simpliste.
Le monde est complexe, une réponse simpliste ne peut qu'avoir un résultat insatisfaisant.
Nous vivons une époque ou il est interdit d'avoir un avis subtile, nuancé. Il est exigé d'avoir une vue binaire simpliste.
Si l'on entre pas dans ce schéma, on est aussitôt taxé de divers qualificatifs péjoratifs.
Je le répète Florent, tu lis et comprends ce que tu as envie de lire et comprendre et ce qui renforce uniquement tes convictions (et émotion négative : colère, peur, indignation). Tout ce qui les conteste est immédiatement disqualifié car cela remet en cause ton ego, ta certitude de voir les choses "en vérité". Je te rassure je pense que l'immense majorité des gens fonctionnent comme ça.
Maintenant, il y a quelque mois, on m'a suggérer une solution simpliste pour résoudre le problème Daesh : une bombe nucléaire un plein cœur de son territoire. Solution simpliste à une perception simpliste du problème. C'est ce que tu proposes ? Répondre à la violence par une violence encore plus grande ? A une époque je pensais comme ça, moins maintenant.
Il y a un échange célèbre dans les film Les Incorruptibles avec Sean Connery et Kevin Costner.
Costner joue le rôle d'Eliot Ness. Connery d'un simple flic en uniforme.
Ness est un flic du fisc pas un homme d'action. Il ne sait pas comment faire avec Capone. Et au début il croise sur un pont le soir Connery en uniforme qui fait sa ronde. Ness est désespéré. Connery lui demande ce qui ne va pas. Ness lui explique qu'il ne sait pas comment coincé Capone. Connery lui explique :
- Capone prend un couteau ? Saisissez un revolver.
- il blesse un de vos gas ? Tuez un des siens.
Parait-il que Capone ne comprend et ne respecte que cela.
Guerre d’attrition en sorte.
Pour infos le personnage de Connery mourra lentement et péniblement avant la fin du film et Capone ne sera pas coincé par la violence mais pour fraude fiscale et vivant, grâce à la paperasse. Plus subtile. Et ça a marché là ou la violence avait échoué.
@Florent : à la rigueur savoir qui a tort ou raison est secondaire, il y a un critère simple pour évaluer si ce que l'on pense sur le monde est correct ou non pour nous : est ce que la vision du monde que nous avons nous apporte : joie, paix, confiance, sérénité ou tristesse, trouble, méfiance et peur.
C'est une boussole simple pour tout le monde, totalement a-religieuse. Et elle a pour seul critère nous-même. Notre ressenti.
Je ne pense pas que l'Islam soit une menace
Tu proposes quoi ?Florent a écrit : ↑23 mai 2017, 09:15Aujourd'hui, je viens d'apprendre qu'un attentat-suicide à eu lieu à Manchester hier soir,lors d'un concert une vingtaine de mort et une soixantaine de blessé.
On n'a pas encore tout les détails, mais je peux sans grand risque dire que ce dernier sera surement lié à une mouvance islamiste quelconque daesh ou al-qaida, ou bien qu'il s'agira d'un barje islamiste qui sera passé à l'action.
Malheureusement une fois de plus les faits me done raison![]()
Je suis curieux d'apprendre quelle est la mesure qui empêchera à un terroriste de venir se faire sauter n'importe où en Europe avec une ceinture de bombes pendant le concert d'un artiste américain.
Est-ce que tu as lu le tout premier message de ce fil ? Celui que j'ai écrit en lançant le sujet.
cajol
L’industrie militaire américaine comblée par le voyage de Donald Trump en Arabie saoudite
Par Benjamin Barthe Beyrouth, correspondant , Stéphane Lauer New York, correspondant
La visite du président américain dans le royaume s’est soldée par une moisson de contrats, notamment militaires.
Lors de la visite de Donald Trump à Riyad, les 20 et 21 mai, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite ont annoncé des montants astronomiques d’investissements réciproques et de contrats commerciaux, qui devraient voir le jour au cours de la prochaine décennie.
Le ministre saoudien des affaires étrangères, Adel al-Joubeir, a parlé de transactions immédiates ou à venir d’un montant de 380 milliards de dollars (337,67 milliards d’euros), dont 110 milliards de contrats militaires, que le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a présentés comme « l’accord d’armement le plus important de l’histoire des Etats-Unis ».
Cet ensemble représente la contrepartie sonnante et trébuchante du réalignement stratégique des Etats-Unis sur les priorités de l’Arabie saoudite, à commencer par sa politique d’endiguement de l’Iran. Il a été négocié en amont par Jared Kushner, le gendre et proche conseiller du président américain, qui a facilité les échanges entre les groupes d’armement américains et les autorités de Riyad. Son équivalent côté saoudien a été Ahmed Al-Khatib, l’homme de confiance du vice-prince héritier et ministre de la défense Mohamed Ben Salman, qui vient d’être nommé à tête de la SAMI (Saudi Arabia Military Industries), l’entreprise d’armement saoudienne nouvellement créée.
« Soutenir la sécurité de l’Arabie saoudite »
L’enveloppe de 110 milliards comprend 12,5 milliards d’achats d’armement américain à effet immédiat et 95 milliards se décomposant en une trentaine d’accords, ayant le statut d’accord ferme, ou bien de lettres d’intention ou de protocoles d’accord, pouvant ultérieurement déboucher sur des contrats en bonne et due forme.
Le retour en grâce de la monarchie saoudienne auprès des Etats-Unis
L’Arabie saoudite sort le grand jeu pour la visite de Trump
La course au réarmement s’amplifie dans le monde
Lockheed Martin, géant de l’armement américain, est ainsi bien avancé pour fournir à l’Arabie saoudite des systèmes de défense antimissile THAAD, des navires de combat, des avions de transport militaire tactiques ainsi que des technologies dans le domaine des hélicoptères.
Pour la Maison Blanche, ces contrats visent à « soutenir la sécurité de l’Arabie saoudite et de la région du Golfe face aux menaces iraniennes, tout en renforçant la capacité du royaume à contribuer aux opérations antiterroristes dans toute la région, ce qui réduit la charge de la conduite de ces opérations pour l’armée américaine ».
Le groupe Lockheed Martin doit également créer une entreprise commune avec la société publique saoudienne Taqnia pour assembler, dans le royaume, 150 hélicoptères de type S-70 Black Hawk. Le projet doit aboutir à la création de 900 emplois, la moitié chez Sikorsky, une filiale de Lockheed Martin basée dans l’Etat américain du Connecticut et l’autre moitié en Arabie saoudite, qui bénéficiera dans le cadre de ce contrat d’un transfert de technologie.
« Des milliers d’emplois hautement qualifiés »
La PDG de Lockheed Martin, Marillyn Hewson, a expliqué que ces accords doivent directement contribuer à Vision 2030, le plan de développement que s’est fixé l’Arabie saoudite, « en débouchant sur des milliers d’emplois hautement qualifiés dans de nouveaux secteurs économiques ». La firme d’armement Raytheon envisage de la même façon de créer une filiale en Arabie saoudite, tandis que General Dynamics va concevoir et assembler des véhicules blindés.
En dehors de l’armement, le groupe financier américain Blackstone a annoncé la création d’un fonds d’investissement doté de 40 milliards de dollars, qui sera destiné aux infrastructures. La moitié de l’argent levé proviendra du Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite, tandis que d’autres investisseurs apporteront l’autre moitié. Il s’agit, a toutefois précisé le patron de Blackstone, Steve Schwarzman, de l’aboutissement de négociations commencées il y a plus d’un an, quand Barack Obama était encore à la Maison Blanche. Le groupe a aussi précisé dans un communiqué qu’il est question à ce stade d’un protocole d’accord « non contraignant » et que « les parties vont poursuivre leurs négociations ». Blackstone a l’intention d’utiliser ce fonds pour lever à son tour 100 milliards de dollars qui seront consacrés « principalement » à des projets d’infrastructures aux Etats-Unis.
De son côté, le géant de la chimie Dow Chemical s’est engagé à investir 100 millions de dollars dans une nouvelle usine en Arabie saoudite. Le conglomérat General Electric (GE) a lui aussi signé plusieurs protocoles d’accord pour un montant total de 15 milliards dollars. Il s’agit notamment, dans le domaine de la santé, de la fourniture de technologies et d’un plan de formation destiné à des salariés saoudiens. Un autre contrat concerne la transmission d’énergie. Enfin, GE va fournir son expertise dans le domaine industriel à Saudi Aramco, la compagnie pétrolière d’Etat, avec à la clef la création de 250 emplois hautement qualifiés dans le pays.
Recherche de nouveaux gisements pétroliers
« LES AMÉRICAINS ONT COMPRIS QUE POUR FAIRE DES AFFAIRES AVEC LES SAOUDIENS, IL FAUT DÉSORMAIS INVESTIR DANS LEUR PAYS, AVEC DES CRÉATIONS D’EMPLOIS, DES TRANSFERTS DE TECHNOLOGIE OU DE CAPITAL », FAIT REMARQUER UN ENTREPRENEUR FRANÇAIS BASÉ À RIYAD.
Parallèlement, Saudi Aramco est parvenu à un protocole d’accord avec plusieurs équipementiers pétroliers, comme Schlumberger, Halliburton, Baker Hughes et Weatherford, dans la recherche de nouveaux gisements pétroliers. Ce contrat devrait déboucher sur la création de 4 850 emplois en Arabie saoudite. La compagnie pétrolière saoudienne a également annoncé la création de deux entreprises communes, l’une avec le spécialiste texan du forage Oilwell Varco, l’autre avec Jacobs Engineering. Elles permettront, respectivement, la création de 1 000 et 3 000 emplois. Enfin, Aramco va réaliser un investissement de 12 milliards de dollars aux Etats-Unis dans le raffinage, par le biais de sa filiale, Motiva Enterprises.
« Même s’il y a pas mal de lettres d’intention qui demandent confirmation, le montant global reste très élevé, fait remarquer un entrepreneur français basé à Riyad. Les Américains ont compris que pour faire des affaires avec les Saoudiens, il faut désormais investir dans leur pays, avec des créations d’emplois, des transferts de technologie ou de capital ».
La moisson de contrats et précontrats récoltés par l’administration Trump risque aussi de couper l’herbe sous le pied de certaines entreprises européennes, en quête de clients en Arabie saoudite. « Cela va impacter inévitablement les ressources budgétaires saoudiennes, confie cet homme d’affaires. On va tous en pâtir un peu ».
Par Benjamin Barthe Beyrouth, correspondant , Stéphane Lauer New York, correspondant
http://mobile.lemonde.fr/economie/artic ... _3234.html
Très bien ted et ça la dernière fois que j'interviens sur ce fil.
La solution c'est d'interdire tout ce qui à trait à l'islam ( publication,construction de mosquée etc etc...)sur notre territoire. Voilà c'est simple et ça devrait être efficace. Et les musulmans qui sont pas content et bien il retourne chez eux ou vont dans un pays qui leur permet de pratiquer leur religion.
Pour moi l'islam n'est pas une religion comme les autres, elle est bien aussi dangereuse que le nazisme avec son mein kampf en son temps.
L'islam est le nouveau totalitarisme, celui du 21ème siècle... C'est surement le plus grand danger qui nous guette.
La solution c'est d'interdire tout ce qui à trait à l'islam ( publication,construction de mosquée etc etc...)sur notre territoire. Voilà c'est simple et ça devrait être efficace. Et les musulmans qui sont pas content et bien il retourne chez eux ou vont dans un pays qui leur permet de pratiquer leur religion.
Pour moi l'islam n'est pas une religion comme les autres, elle est bien aussi dangereuse que le nazisme avec son mein kampf en son temps.
L'islam est le nouveau totalitarisme, celui du 21ème siècle... C'est surement le plus grand danger qui nous guette.
@Florent : lecture conseillée : texte de la section du Théravada : "il n'y a pas de religion".
Bonjour FlorentFlorent a écrit : ↑24 mai 2017, 09:07Très bien ted et ça la dernière fois que j'interviens sur ce fil.
La solution c'est d'interdire tout ce qui à trait à l'islam ( publication,construction de mosquée etc etc...)sur notre territoire. Voilà c'est simple et ça devrait être efficace. Et les musulmans qui sont pas content et bien il retourne chez eux ou vont dans un pays qui leur permet de pratiquer leur religion.
Pour moi l'islam n'est pas une religion comme les autres, elle est bien aussi dangereuse que le nazisme avec son mein kampf en son temps.
L'islam est le nouveau totalitarisme, celui du 21ème siècle... C'est surement le plus grand danger qui nous guette.
Tu n'as pas répondu à ma question...

J'ai dit :
Ta réponse n'a pas l'air d'apporter une solution à ce type d'attaques.
Pire, s'acharner sur les musulmans français ne peut entraîner qu'une recrudescence des attentats "opportunistes". Comme en Palestine.
@Ted : Florent essai de ne plus alimenter ce fil avec ses positions. N'est-il pas souhaitable de l'y aider en alimentant pas non plus ? Même si cela laisse pour nous des questions, arguments etc en suspend ?