J'entends bien la réflexion, mais il est vrai que Boudii a en quelques lignes permis de me donner un résumé de ce que mon esprit de saisie aurait conclu après quelques lectures!
Après, il me reste à abandonner la saisie!
MAis on est sur un forum, on use des mots!
Comment faire??
ah ah ah!
Peter Fenner : la libération naturelle
Extrait de "L'esprit Lumineux" de Peter Fenner
Le pouvoir de guérison de la conscience inconditionnée
Dans le bouddhisme, l’expérience de la conscience inconditionnée est appelée « la médecine ultime ». Les autres types de médecine, c’est-à-dire les autres types de guérison ont leurs limitations. Ils fonctionnent pour certaines personnes mais pas pour d’autres, et seulement pour une durée limitée. La médecine ultime guérit universellement. Chaque mental touché par l’expérience de sa nature inconditionnée se rapproche de la véritable expérience de la liberté qui est, en définitive, la guérison ultime.
La conscience inconditionnée guérit de différentes façons. Lorsque nous sommes établis dans la conscience inconditionnée, nous sommes déjà guéris en ce sens que nous sommes incapables de nous faire du souci à propos de nos problèmes, quel que soit leur degré de gravité apparent. Cela n’empêche pas que nous agissions de façon appropriée pour guérir une maladie ou résoudre une difficulté financière. Mais quand nous sommes établis dans la conscience inconditionnée, nous sommes libérés de la tendance habituelle à croire que quelque chose est mauvais ou que quelque chose manque. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se déroulent. Au lieu de désirer que les circons-tances de notre vie changent afin de nous sentir heureux et comblés, nous sommes déjà heureux et comblés dans l’instant présent. À ce niveau, la conscience inconditionnée agit comme une force de guérison parce qu’elle pénètre et dissout la base de toute maladie, à savoir l’histoire que nous nous racontons qui consiste à croire que nous sommes malades.
L’expérience de la conscience inconditionnée est également thérapeutique en ce qu’elle s’infiltre dans les couches de notre conditionnement habituel et en change la struc-ture : cela dissout les fixations et les attachements, et peut également produire une réo-rientation radicale quant à notre expérience de la réalité. Nous sommes plus libres, plus ouverts, moins réactifs et sur la défensive, et par conséquent plus à même de nous libérer de nos peurs et de notre insécurité.
La tradition yogique du bouddhisme décrit ce processus comme « la transformation (paravritti) des fondations structurelles de notre être (ashraya) ». Par le contact avec la dimension inconditionnée et pure de notre existence, les énergies et les mécanismes qui conditionnent notre vie perdent le pouvoir de dénaturer notre expérience et de nous faire souffrir. D’autres traditions non-duelles utilisent l’image d’un doux parfum ou d’une brise rafraîchissante pour décrire la façon dont l’expérience de la conscience inconditionnée s’infiltre dans le mental conditionné.
Nous ne pouvons pas prédire comment ce déconditionnement va se manifester. Il se produit à sa propre vitesse et à son propre rythme. Parfois il est doux et modéré, parfois il est rude et abrupt. Parfois il se peut même que nous ayons l’impression de régresser vers une phase antérieure de notre développement que nous pensions avoir dépassée. Chacun d’entre nous est un être infiniment complexe et notre chemin vers la réalisation complète est unique et souvent mystérieux.
[...]
Cela recoupe le message "Nourrir et Guérir" dans les "réfléxions personnelles" du salon de thé.
viewtopic.php?f=85&t=8193
Plus l'état de conscience s'approche de "La Conscience inconditionnée" plus intense est le processus de guérison qu'on l'accompagne ou pas de moyens habiles.
On peut se poser la question, lors d'une digestion laborieuse, histoire de changer de point de vue, :"La conscience illimitée, c'est super! Mais alors quoi? Mais qu'est-ce que j'en fais?"
Il y a de nombreuses réponses possibles. "Rien" peut être une réponse.
J'aime bien le logo du point d'interrogation brillant comme un OM Hindouiste, un AH du Dzogchen ou le HUNG des autres traditions Tibétaines.
L'interrogation sous-tend un état de conscience ouvert.
Des pratiques comme les 5 Éléments ou les syllabes germes peuvent être aussi considérées comme des manières de célébrer la vie.
http://www.google.fr/imgres?um=1&client ... x=45&ty=63
William Blake a une place dans l'inconscient collectif des Anglo Saxons.
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Plus l'état de conscience s'approche de "La Conscience inconditionnée" plus intense est le processus de guérison qu'on l'accompagne ou pas de moyens habiles.
On peut se poser la question, lors d'une digestion laborieuse, histoire de changer de point de vue, :"La conscience illimitée, c'est super! Mais alors quoi? Mais qu'est-ce que j'en fais?"
Il y a de nombreuses réponses possibles. "Rien" peut être une réponse.
J'aime bien le logo du point d'interrogation brillant comme un OM Hindouiste, un AH du Dzogchen ou le HUNG des autres traditions Tibétaines.
L'interrogation sous-tend un état de conscience ouvert.
Des pratiques comme les 5 Éléments ou les syllabes germes peuvent être aussi considérées comme des manières de célébrer la vie.
http://www.google.fr/imgres?um=1&client ... x=45&ty=63
William Blake a une place dans l'inconscient collectif des Anglo Saxons.
Bon. J'ai acheté le livre. Je le lirai peut être un jour...
J'ai tellement de bouquins à lire...
Avec tous ceux que je veux relire...

J'ai tellement de bouquins à lire...
Avec tous ceux que je veux relire...
Bonjour,
J'ai trouvé des liens de personnes qui ont un parcours dans le bouddhisme, et qui ont aussi suivi d'autres formations, dont celle de Peter Fenner.
Le premier, Stephan Wormland, a été moine et directeur du Monastère de Nalanda à Lavaur durant 11 ans.
Et l'autre, Nicolas Gounaropoulos, a été pratiquant du zen et de Chan, puis du bön avec Tenzin Wangyal.
http://www.buddhachannel.tv/portail/spi ... ticle22544
J'ai trouvé des liens de personnes qui ont un parcours dans le bouddhisme, et qui ont aussi suivi d'autres formations, dont celle de Peter Fenner.
Le premier, Stephan Wormland, a été moine et directeur du Monastère de Nalanda à Lavaur durant 11 ans.
Stephan Wormland, born 1965 in Germany, has studied and practiced meditation in multible traditions for over 30 years. He has a master’s degree in clinical psychology, trained in Gestalt therapy and worked in a psychiatric hospital. He lived as an ordained monk in the Tibetan tradition for 11 years and, during that time, served as the director of Nalanda Monastery in the south of France and spent a total of 4 years in group and solitary retreats. Currently he is the resident teacher of the Center for Visdom og Medfølelse in Copenhagen and teaches meditation in Buddhist Centers around Europe. Since 2009 he has been studying Radiant Mind with Peter Fenner and completed the Nondual Teacher Training. Together with his partner Jetthe Fabioola he offers courses in Natural Mindfulness & Mindful Dreaming and he is a senior trainer and program advisor of the Potential Project.
http://naturalmindfulness.net/about/
https://plus.google.com/101362757097859250744/posts
Et l'autre, Nicolas Gounaropoulos, a été pratiquant du zen et de Chan, puis du bön avec Tenzin Wangyal.
http://www.buddhachannel.tv/portail/spi ... ticle22544
Et un petit article :
Une approche neuve
Il est très facile, en tant que chercheur spirituel, de se leurrer par des concepts de bien-être et de bonheur, et de passer à côté de l'essence même des traditions atemporelles telles que le zen, le taoïsme et la voie du milieu bouddhiste.
Souvent, les textes que nous lisons, les enseignements que nous recevons ne font que renforcer la croyance que la véritable maturité spirituelle est essentiellement hors de notre portée. Ce que la plupart des gens lisent au sujet d'un état d'équanimité spirituelle, les amène à penser : « Oh oui, c'est très bien mais on a besoin d'une connaissance parfaite de soi, ou d'avoir réalisé la nature ultime de la réalité avant de pouvoir être ainsi ».
Nous écoutons l'idée de l'éveil d'une manière qui crée de la distance entre nous et une façon plus ouverte et relaxée d'être simplement dans le monde.
Néanmoins, selon les traditions spirituelles non dualistes, la véritable paix arrive lorsque nous abandonnent la crainte de la souffrance et l'espoir d'une libération et d'une sérénité spirituelle.
Le bouddhisme, par exemple, pourrait être défini comme la vie dans un espace non perturbé par les huit aspirations mondaines qui sont : le gain et la perte, le plaisir et la douleur, l'honneur et le déshonneur, la louange et le blâme. Des textes, émanant de traditions telles que le dzogchen et le zen, mentionnent clairement que nous venons d'un espace dans lequel nous ne validons, ni invalidons notre propre expérience ou celle des autres.
La vie, dans un tel espace, est le vrai cœur de ces traditions. En focalisant sur ces simples principes, il est très facile de faire apparaître un espace dans lequel nous ne nous approprions, ni ne rejetons, les expériences qui nous arrivent. En observant nos réactions au moment même où elles se manifestent dans l'ici-et-maintenant, nous pouvons devenir sensibles, au plan énergétique, à la manière dont nous attribuons les notions de bien et de mal à toutes choses, à travers l'acceptation ou la non acceptation de ce que les autres font ou disent. Nous prenons alors conscience de la façon évidente et subtile avec laquelle nous tentons d'attirer l'attention sur nous ou de la dévier de ce que nous sommes, ou de ce que nous faisons.
En dirigeant doucement notre attention sur la manifestation corporelle et mentale de ces réactions en nous, nous pouvons entrer dans un espace fluide et libre d'émotions réactives. Le travail spirituel que nous avons développé offre à chacun l'opportunité d'observer ses réactions émotives et ses fixations intellectuelles d'une manière fine et profonde. Pour utiliser une métaphore, disons que nous donnons une simple paire de lunettes à travers laquelle on peut observer tranquillement toute tendance à s'approprier ou à rejeter notre expérience dans l'ici-et-maintenant. En observant de telles tendances, opinions et préjugés commencent à se dissoudre pratiquement sans effort, permettant ainsi d'entrer dans un espace libre de l'attachement et du désir.
Notre travail ne séparant pas structurellement les périodes de pratique des autres activités telles que manger, se relaxer et entrer en relation avec autrui, l'expérience de vastitude qui émerge commence à pénétrer toutes les dimensions des expériences. Toutes les activités se déroulent alors dans une sensation continue d'équilibre et d'attention. Comme dans le langage traditionnel du Dzogchen tibétain et du Mahamudra, nous démontons la distinction entre méditation et non méditation. De cette façon, les personnes découvrent comment être spacieux et sereins, qu'elles soient seules, en relation avec leur famille ou des collègues.
Peter FENNER - Extrait de la revue "La Sagesse atemporelle"
Peter fenner écrit :
Car même s'il ne veut pas donner de conseils de "pratiques" ou de techniques, dans son enseignement non duel "occidentalisé" dans les termes surtout, inspiré entre autre du Dzogchen,
ce passage là, n'est pas si différents de certaines instructions sur Vipassana dans le theravada (observer simplement la réalité telle qu'elle est), de ce qu'enseignent certains advaitistes comme Ramana mahashi (voyez, soyez simplement ce que vous êtes), ou ce que dit Jiddhu krishnamurti entre autre (une attention naturelle dans notre vie quotidienne, de notre esprit, corps, actions etc)

Finalement "rien de nouveau sous le soleil" ;)En observant nos réactions au moment même où elles se manifestent dans l'ici-et-maintenant, nous pouvons devenir sensibles, au plan énergétique, à la manière dont nous attribuons les notions de bien et de mal à toutes choses, à travers l'acceptation ou la non acceptation de ce que les autres font ou disent. Nous prenons alors conscience de la façon (...)
En dirigeant doucement notre attention sur la manifestation corporelle et mentale de ces réactions en nous, nous pouvons entrer dans un espace fluide et libre d'émotions réactives. Le travail spirituel que nous avons développé offre à chacun l'opportunité d'observer ses réactions émotives et ses fixations intellectuelles d'une manière fine et profonde. Pour utiliser une métaphore, disons que nous donnons une simple paire de lunettes à travers laquelle on peut observer tranquillement toute tendance à s'approprier ou à rejeter notre expérience dans l'ici-et-maintenant. En observant de telles tendances, opinions et préjugés commencent à se dissoudre pratiquement sans effort, permettant ainsi d'entrer dans un espace libre de l'attachement et du désir.
Car même s'il ne veut pas donner de conseils de "pratiques" ou de techniques, dans son enseignement non duel "occidentalisé" dans les termes surtout, inspiré entre autre du Dzogchen,
ce passage là, n'est pas si différents de certaines instructions sur Vipassana dans le theravada (observer simplement la réalité telle qu'elle est), de ce qu'enseignent certains advaitistes comme Ramana mahashi (voyez, soyez simplement ce que vous êtes), ou ce que dit Jiddhu krishnamurti entre autre (une attention naturelle dans notre vie quotidienne, de notre esprit, corps, actions etc)
