Donc pour toi, atman = être humain !dans la parabole du char le Bouddha compare l'être humain à char dépendant de ses divers éléments.

Merci c'était la cerise sur le gâteau !
Bonjour chez toi.

Donc pour toi, atman = être humain !dans la parabole du char le Bouddha compare l'être humain à char dépendant de ses divers éléments.
Oui c'est bien ça atman = 5 agrégats = être humain, c'est dans tous les bons livres bouddhistes. (un être humain c'est bien formes, sensations, perceptions, formations karmiques, consciences). C'est B.A BA du bouddhisme (une fois de plus!)Dharmadhatu a écrit :Donc pour toi, atman = être humain !dans la parabole du char le Bouddha compare l'être humain à char dépendant de ses divers éléments.![]()
Merci c'était la cerise sur le gâteau !
Bonjour chez toi.
Oui c'est ça mon Dharmadhatu, tu te trompes sur le sens du mot personne.Dharmadhatu a écrit :Dire à quelqu'un c'est pas le mot qui convient c'est lui dire qu'il se trompe sur son emploi sémantique, mon Robi !Robi a écrit :c'est pas le mot qui convient
es-tu venu à pied ou dans un véhicule ?
- Je ne vais pas à pied, vénérable. Je suis venu en char.
- Si tu es venu en char, définis-le-moi : est-ce que le timon est le char ?
- Non, vénérable.
- L’essieu est-il le char ?
- Non.
- Alors, les roues ? La caisse ? La hampe de l’étendard ? Le joug ? Les rênes ? L’aiguillon ?
- Non.
- Alors, le timon, l’essieu, les roues, la caisse, la hampe, le joug, les rênes et l’aiguillon sont-ils le char ?
- Non.
- Eh bien, le char leur est-il donc extérieur ?
- Non, vénérable.
- Ô roi, je te pose question sur question, et je ne vois pas ce char. C’est un mot et rien d’autre, ce char ! Qu’est-ce donc là ? Ce que tu dis est faux, c’est un mensonge: il n’y a pas de char ! De toute l’Inde, tu es le premier des rois : qui crains-tu donc pour dire un mensonge ? Écoutez-moi, vous les cinq cents Yonaka, vous les quatre-vingt mille moines ! Le roi Milinda dit qu’il est venu en char ; puisqu’il en est ainsi, je lui demande de me le définir, mais il ne peut pas faire aboutir ce char : convient-il d’accepter cela ? »
Les cinq cents Yonaka approuvèrent Nâgasena et dirent à Milinda :
« Ô roi, réplique maintenant si tu le peux !
- Je ne dis pas de mensonge, vénérable ! répondit Milinda à Nâgasena ; c’est en relation avec le timon, l’essieu, les roues, la caisse et la hampe de l’étendard qu’a cours la dénomination, la désignation, l’appellation, l’usage commun, le nom « char ».
- Bien, ô roi ! Tu sais ce qu’est un char. Il en va de même pour moi : c’est en relation avec les cheveux, avec les poils et ainsi de suite, avec la cervelle, la forme matérielle, les sensations, les notions, les constructions psychiques inconscientes et la conscience sélective qu’a cours ce simple nom : « Nâgasena » ; en vérité absolue, aucune personne ne s’y trouve. Ô roi, la nonne Vajirâ disait ceci au Bienheureux :
« De même que l’on dit ‘char’ en vertu d’un assemblage d’éléments,
De même, là où se trouvent les groupes d’appropriation, on s’accorde à dire ‘être vivant’. »
- C’est étonnant, vénérable Nâgasena ! C’est extraordinaire ! Quelles reparties plus que brillantes aux questions posées ! Si le Buddha était encore vivant, il approuverait. C’est bien, c’est bien ! »
Entretiens de Milinda et Nâgasena
http://www.bouddhismes.net/Dossier_Questions-Milinda
davi a écrit :Ce n'est pas le sujet de fil mais c'est juste pour info suite à la discussion :
es-tu venu à pied ou dans un véhicule ?
- Je ne vais pas à pied, vénérable. Je suis venu en char.
- Si tu es venu en char, définis-le-moi : est-ce que le timon est le char ?
- Non, vénérable.
- L’essieu est-il le char ?
- Non.
- Alors, les roues ? La caisse ? La hampe de l’étendard ? Le joug ? Les rênes ? L’aiguillon ?
- Non.
- Alors, le timon, l’essieu, les roues, la caisse, la hampe, le joug, les rênes et l’aiguillon sont-ils le char ?
- Non.
- Eh bien, le char leur est-il donc extérieur ?
- Non, vénérable.
- Ô roi, je te pose question sur question, et je ne vois pas ce char. C’est un mot et rien d’autre, ce char ! Qu’est-ce donc là ? Ce que tu dis est faux, c’est un mensonge: il n’y a pas de char ! De toute l’Inde, tu es le premier des rois : qui crains-tu donc pour dire un mensonge ? Écoutez-moi, vous les cinq cents Yonaka, vous les quatre-vingt mille moines ! Le roi Milinda dit qu’il est venu en char ; puisqu’il en est ainsi, je lui demande de me le définir, mais il ne peut pas faire aboutir ce char : convient-il d’accepter cela ? »
Les cinq cents Yonaka approuvèrent Nâgasena et dirent à Milinda :
« Ô roi, réplique maintenant si tu le peux !
- Je ne dis pas de mensonge, vénérable ! répondit Milinda à Nâgasena ; c’est en relation avec le timon, l’essieu, les roues, la caisse et la hampe de l’étendard qu’a cours la dénomination, la désignation, l’appellation, l’usage commun, le nom « char ».
- Bien, ô roi ! Tu sais ce qu’est un char. Il en va de même pour moi : c’est en relation avec les cheveux, avec les poils et ainsi de suite, avec la cervelle, la forme matérielle, les sensations, les notions, les constructions psychiques inconscientes et la conscience sélective qu’a cours ce simple nom : « Nâgasena » ; en vérité absolue, aucune personne ne s’y trouve. Ô roi, la nonne Vajirâ disait ceci au Bienheureux :
« De même que l’on dit ‘char’ en vertu d’un assemblage d’éléments,
De même, là où se trouvent les groupes d’appropriation, on s’accorde à dire ‘être vivant’. »
- C’est étonnant, vénérable Nâgasena ! C’est extraordinaire ! Quelles reparties plus que brillantes aux questions posées ! Si le Buddha était encore vivant, il approuverait. C’est bien, c’est bien ! »
Entretiens de Milinda et Nâgasena
http://www.bouddhismes.net/Dossier_Questions-Milinda
Mais c'est exactement la même chose. Tu n'as donc aucune notions de base de bouddhisme.Dharmadhatu a écrit :Merci beaucoup Davi d'avoir retrouvé la référence du texte indiqué par Robi.
Et comme on peut le lire, le Bouddha ne dit pas du tout que l'atman est dépendant des agrégats, mais que le nom "Nâgasena" a cours en dépendance des agrégats, qu'en dépendance des agrégats (appropriés) on s'accorde à dire 'être vivant' . Ceci est en accord avec la vue exposée par Nagarjuna et Chandrakirti (ce dernier reprendra cet exemple du char dans le Madhyamakavatara).
ba11 Waouh ! Franchement Davi, il est rare de trouver sur le Net des exposés aussi clairs et autant en accord avec le Dharma que celui que tu viens de nous offrir. (Merci beaucoup, ça fait tellement de bien au milieu d'une désinformation récurrente !davi a écrit :D'autant plus que le non soi est généralement présenté en deux catégories : non soi des personnes et non soi des phénomènes. Une fois réalisé le non soi des personnes (shravakas) il est conseillé de s'atteler au non soi des phénomènes (non soi plus large que celui des shravakas), notamment à celui des agrégats à partir desquels le soi d'une personne apparaît (même si moi à titre personnel j'ai plus de facilité avec le non soi des phénomènes qu'avec le non soi des personnes). Il est donné l'exemple d'une corde prise pour un serpent. Après une frayeur suite à la prise d'une corde pour un serpent, on peut se rendre compte qu'il n'y a pas de serpent en comprenant que c'est une corde. Mais si on laisse la corde où elle est, le risque de prendre à nouveau cette corde pour un serpent demeure.
skandhagraho yavadasti tavad evahamityapi
Tant qu'il y a la saisie des agrégats (skandha), il y a la saisie d'un "je" (aham).
Et bien c'est ça saisir l'atman, c'est saisir le "je", le soi ou le moi (on trouve encore ego comme traduction)!Dharmadhatu a écrit :skandhagraho yavadasti tavad evahamityapi
Tant qu'il y a la saisie des agrégats (skandha), il y a la saisie d'un "je" (aham).
davi a écrit :même si moi à titre personnel j'ai plus de facilité avec le non soi des phénomènes qu'avec le non soi des personnes
En effet, la réalisation du non-soi phénoménal qui est indispensable pour éliminer définitivement le non-soi personnel concerne avant tout les phénomènes qui font partie du continuum de la personne, les agégats, et pas forcément les phénomènes externes comme un chariot.Thus, a yogi's aim in analyzing a chariot is not to gain a thourough realization of a chariot's emptiness but to gain familiarity with the mode of reasoning so that he can apply it to the person, for it is misconception of the nature of the person that causes transmigration and the repeated rounds of the suffering of birth, aging, sickness, and death.
Ainsi, le but d'un yogi quand il analyse un chariot n'est pas de gagner une réalisation complète de la vacuité d'un chariot mais de devenir familier avec le mode de raisonnement afin de pouvoir l'appliquer à la personne, car c'est la conception erronée quant à la nature de la personne qui cause les renaissances et les cycles récurrents des souffrances de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort.
Tu n'as pas compris la comparaison avec le chariot. Le chariot n'est pas externe (ou à voir dans la comparaison comme phénomène externe), c'est un tout dépendant de ses divers assemblages (roues, essieu, etc). Tout comme le soi ou l'atman n'est pas externe mais dépendant de l'assemblage des 5 skandas (agrégats d'attachement)Dharmadhatu a écrit :En effet, la réalsation du non-soi phénoménal qui indispensable pour éliminer définitivement le non-soi personnel concerne avant tout les phénomènes qui font partie du continuum de la personne, les agégats, et pas forcément les phénomènes externes comme un chariot.