davi a écrit : ↑11 mai 2017, 21:34
C'est quoi les 5 forces ?
C'est un peu long à expliquer. Voici les grandes lignes.
Le transfert de conscience fut enseigné par le Bouddha dans les Sutras et les Tantras.
Selon les Sutras, le transfert est accompli principalement par le pouvoir de l'aspiration.
Selon les Tantras, il est accompli principalement par le pouvoir issu du contrôle de l'énergie subtile.
Selon les Sutras :
Un tenant du Mahayana s'efforce avant tout de développer la compassion, l'esprit d'éveil et une compréhension correcte de la vacuité. S'il pratique celles-ci au moment de la mort en appliquant les cinq forces (selon la voie des Sutras), il est dit qu'il pourra transférer sa conscience dans la terre pure d'un Bouddha.
Les cinq forces sont :
1) La force de la graine blanche (en bref, renoncer aux objets d'attachement)
2) La force de la prière (en bref, purifier les actions non vertueuses et prendre refuge en fortifiant la confiance en les trois Joyaux, et réciter une prière particulière)
3) La force de la destruction (en bref, au moment de la mort, empêcher l'apparition de la colère, de la jalousie et de
l'attachement et garder l'esprit calme et paisible. Se débarrasser de la saisie du soi et de l'auto-cherissement).
4) La force de la résolution. En bref, Ce n'est pas une simple prière mais une ferme résolution à se souvenir, lors du passage dans l'état intermédiaire, de continuer de développer la compassion, l'esprit d'éveil et se souvenir de la nature illusoire des
expériences à venir, semblables à des apparences trompeuses, sans existence inhérente.
5) La force de l'habitude. En bref, cela signifie qu'il faut se familiariser avant de mourir avec l'esprit d'éveil.
Lorsque la mort est imminente, prendre la position du lion couché ( celle prise par le Bouddha lors de son Paranirvana).
Puis, si possible, allier la respiration par la narine gauche, à la pratique de "prendre et donner".
Méditer sur la vacuité en se rappelant de votre propre nature de Bouddha, qui n'est pas différente de l'esprit des Bouddhas. Et laissez votre esprit reposer dans cette sphère immobile de la réalité ultime où il n'y a ni transfert de conscience, ni mort, ni naissance.