Étrange univers ou un "Dieu" donne a ses créatures tout ce qu'il faut pour nier sa propre existence à lui.
(boutade sans méchanceté je précise).
Bonne journée

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Stephen Hawking n'est pas l'alpha et l'omega des scientifiques. Einstein à la fin de sa vie disait qu'il ne cherchait qu'à comprendre Dieu.Compagnon a écrit :Récemment j'ai aussi vu un très intéressant documentaire ou Stephen Hawking, l'astrophysicien, un homme de science, de raisonnement, très sensibilisé justement aux "sens" puisqu'il a cloué dans un fauteuil quasi immobile, explique qu'en l'état actuel de ce qu'il sait sur le processus de création de l'univers, celui ci n'a nullement besoin d'un quelconque "Dieu" pour s'être créé tout seul. Et Cet homme se base sur ses sens, ses raisonnement, ses observations de la réalité.
Etrange? Non, généreux, ça s'appelle la liberté...Compagnon a écrit :Étrange univers ou un "Dieu" donne a ses créatures tout ce qu'il faut pour nier sa propre existence à lui.
Hé ho mon ami, c'est toi qui a commencé:Compagnon a écrit :Etrange? Non, généreux, ça s'appelle la liberté...
Une liberté piégée. Car ne pas faire le choix de croire revient à souffrir. Ou est le choix ? Nulle part, tout le monde cherchera à ne pas souffrir. Liberté : nulle. Ou est alors la sincérité dans la foi ?
Einstein :
Une lettre manuscrite écrite en allemand un an avant sa mort, et adressée au philosophe Eric Gutkind :
« Le mot Dieu n’est pour moi rien de plus que l’expression et le produit des faiblesses humaines, la Bible un recueil de légendes, certes honorables mais primitives qui sont néanmoins assez puériles. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, ne peut selon moi changer cela. »
Einstein répondra d’ailleurs à un journaliste lui demandant s’il croit en Dieu :
« Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j’y crois. »
Comme quoi les gens changent, leur regard sur les choses aussi, impermanence
Pour conclure, parce que l'on peut tourner en rond ainsi longtemps sans jamais arriver à rien :
Une voix pourrait dire :
"Regardez attentivement en profondeur la nature autour de vous et vous verrez alors partout la marque de l'unique Dieu créateur de tout".
Une seconde voix pourrait dire :
"Regardez attentivement en profondeur la nature autour de vous et vous verrez alors partout qu'il n'existe jamais de cause unique à chaque chose et donc aucun cause unique à tout".
Une troisième voix pourrait dire :
"Regardez attentivement en profondeur la nature autour de vous et vous verrez alors partout que ce que disent les voix ci-dessus ne sont que vérité partielles, aucune n'est totalement vrai, aucune totalement fausse, la nature profonde des choses est un état qui transcende ces positions."
Je suis fatigué (pour diverses raisons), nous reprendrons demain si tu le veux bien, il y a un autre point un peu différent (car là nous n'allons nulle part donc autant laisser tomber) que je souhaiterais soulevé.
Bonne journée
(c'est pas la peine de me poser des questions si tu as la réponse...Compagnon a écrit :Voila ma question : est ce que, dans le dogme chrétien, actuellement, tel qu'il est formulé et énoncé, on peut dire que "Dieu" à "pensé" l'univers, le cosmos, la création, appelle cela comme tu veux, pensé/créé ou pensé puis créé. Est ce que l'univers/cosmos, toutes la création dans les plus petits détails et composants est issu de la pensée de Dieu ? Et évidement de sa volonté/action puisqu'il y a eu concrétisation, matérialisation, acte de création. C'est une question honnête, sincère, quand j'étais catholique je n'avais une pratique que très superficielle, je n'avais fait aucune recherche théologique ou métaphysique ou autre, donc ce que je te demande est une vrai question. Et en fonction de ta réponse après j'en dirais peut être quelque chose.
Non, non, le mot dépendance ou nécessité ne me convient pas davantage. Ce n'est par dépendance à l'opinion chrétienne que tu es bouddhiste je pense, et ce n'est pas par nécessité à l'encontre des chrétiens non plus.Compagnon a écrit :Si le mot besoin ne te convient pas mettons dépendance ou nécessité.
Bonjour,jules a écrit :En ce qui concerne le fait qu'il soit possible de douter de sa propre existence, il me semble que nous avons l'exemple majeur de Descartes qui, partant du questionnement sur la réalité de sa propre existence, sujet a priori non résolu puisque nécessitant réflexion à ses yeux, finit par résoudre cette problématique à sa manière par l'énoncé du cogito. Si Descartes n'avait pas senti la nécessité d'écarter le doute de la réalité de sa propre existence qui devait pour lui constituer le socle de toute réflexion à venir, jamais il n'aurait pondu cet énoncé.
De plus la philosophie occidentale depuis Socrate, considéré tel que le définit Platon dans le Banquet comme "le premier philosophe, "c'est-à-dire celui qui est non sage, mais qui désire la sagesse, sachant qu’il ne sait rien", consiste bien par là pourrait-on dire dans le fait de ne s'interdire aucun questionnement.