Ca fait peur

[tirru...]

Ce que tu décris ressemble à un rêve lucide ! J'en ai fait mais rarement et je me souviens qu'enfant j'en avait parlé a ma grand mère qui m'a dit que c’était normal et qu'elle même en faisait de temps à autre et qu'elle n’était ni éveillé, ni endormi lorsque cela arrivait... Sa description si proche de l’expérience m'avait marqué par sa simplicité... Parlons nous de la même chose ou d'une expérience qui s'y rapproche ?

[ted]

Ce que tu décris ressemble à un rêve lucide !

Baah non... je connais bien les RL ...

[tirru...]

C’est quoi alors ? Le shéol ?

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C’est quoi alors ? Le shéol ?

Ecoute... je ne sais pas trop...
Tout ce que je sais c'est que ce truc était imprégné d'une angoisse et d'un désespoir insupportable...

[davi]

Nous passons le tiers de notre vie à dormir. Quoi que nous fassions, que nos activités soient vertueuses ou non, que nous soyons saints ou meutriers, moines ou libertins, chaque jour finit de même. Nous fermons les yeux et nous nous dissolvons dans l'obscurité.
Nous le faisons sans crainte, même si tout ce que nous connaissons comme "moi" disparaît. Au bout d'une brève période apparaissent des images et, avec elles, réapparaît notre sens de l'identité. Nous existons de nouveau, dans le monde apparemment illimité du rêve. Nous prenons part chaque nuit à ces très profonds mystères, allant d'une dimension d'expérience à une autre, perdant notre identité et la retrouvant, considérant même que cela va de soi. Nous nous réveillons au matin et reprenons la vie "réelle", mais d'une certaine façon nous dormons encore et continuons de rêver. Les enseignements nous disent que nous pouvons rester jour et nuit dans cet état illusoire du rêve, ou nous éveiller à la vérité.

Yogas tibétains du rêve et du sommeil de Tenzin Wangyal Rinpoché

[ted]

Davi, ce n'était pas un rêve lucide.
C'était autre chose.
Ya qu'ici que je peux en parler. Personne autour de moi ne comprend.

Mais bon, c'est sans doute qu'une expérience parmi les milliers qu'expérimentent les pratiquants tous les jours. Ca m'a fait du bien d'en parler, parce que je l'ai fait dans la foulée, dans les minutes qui ont suivi.

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[...]
[...]

Vipassana, la méditation de la pleine conscience, réduit les tensions, les peurs, elle nous rend souple, tolérant et compassionné. Elle aiguise la concentration, l’intuition et la capacité de penser, elle nous prépare à faire face aux aléas de l’existence. Notre esprit devient calme et stable, notre vie s’harmonise, la vie devient paisible au lieu d’être une lutte. Le déluge des pensées se réduit, un calme profond naît, le métabolisme physiologique ralentit et des sentiments de paix et de bien être deviennent prédominants.
http://vipassanasangha.free.fr/t00_la_p ... cience.htm

J'ai fait tout ça.
C'est du pipeau quand le gouffre apparaît.
C'est facile d'être calme dans le mondain. On va se réfugier dans une cabane en haut de la montagne. Et là oui : "Notre esprit devient calme et stable, notre vie s’harmonise, la vie devient paisible au lieu d’être une lutte"

On peut même générer le calme dans un train de banlieue, rempli de gens agités et maussades. Ca c'est faisable. Heureusement d'ailleurs.

Mais ya autre chose. Cette dimension qui échappe à notre volonté. Qui se moque de votre calme mental. Parce que votre mental restera à la porte.

[ted]

En fait, je vois pas l'intérêt d'être conscient dans le chaos.
La raison est impuissante.

Et à tout moment cette impression qu'une rafale de vent peut balayer la petite étincelle d'intelligence et plonger la conscience dans une sorte de folie aveugle.

J'entendais des sons aussi, sorte de vacarme fracassant comme des roulements 

Ca, c'est connu : lors des contemplations ou des états d'endormissement proches de la lucidité, les consciences auditives sont amplifiées et le moindre grincement ou craquement est perçu comme un énorme fracas ! En général, ça terrorise les gosses et ils vont aller se réfugier dans la chambre des parents.