Ah oui... je vois ce que tu veux dire Davi...
C'est un texte de Dhamma Sami :
http://www.dhammadana.org/dhamma/4_paramattha.htm
En fait, j'aurais tendance à penser comme toi qu'un citta n'est ni bon, ni mauvais. Que c'est juste un instant de conscience qui saisit un objet. Instant de conscience pouvant être dans l'ignorance.
N'est-ce pas nous qui, au dessus, au regard des conséquences de cette saisie, allons décider si de tels cittas sont profitables pour nous ? Nous qui allons mettre du sens, du Sila, et qualifier le citta ?
Je dirai presque qu'un citta qui saisit tel objet sera
kusala dans la démarche d'un individu. Mais que la même saisie sera
akusala chez un autre individu.
Par exemple, une conscience qui se concentre sur le manche d'une lame aiguisée et qui coupe une peau, peut appartenir à un criminel qui agresse ou à un chirurgien qui opère.
Quand Dhamma Sami dit que des cittas peuvent être
kusalas ou
akusalas, est-ce qu'il ne veut pas dire qu'ils sont perçus ainsi, par rapport aux conséquences des actes auxquels ils participent ? Mais je n'en suis pas sur.
