En somme vous croyez bien tous quelque chose: le nirvana et comme-ci, le Bouddha à dit il est comme ça...
Tous ce que vous écrivez ressort de la croyance, et le pire c'est que vous ne vous en rendez même pas compte, tellement persuader de vos croyances.
Après chacun est bien libre de croire ce qu'il veut, du moment que ça ne bascule pas dans un fanatisme meurtrier ou que ce soit nuisible aux autres. Vous croyez que zazen vous amèneras à l'éveil, pas de problème, qu'il y a un bouddha en vous, pas de problème, que la "méditation" est la chose à faire, pas de problème...
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L’au-delà ?
Après chacun est bien libre de croire ce qu'il veut, du moment que ça ne bascule pas dans un fanatisme meurtrier ou que ce soit nuisible aux autres

Autrement dit prendre le temps de regarder ce qu'il en est et expérimenter par vous mêmes.
Plutôt que de suivre les projections de l'esprit sans même en être conscient.
C'est important d'être conscient de ses mouvements internes, de ses agrippements ou attachements qui conduisent quelquefois au fanatisme.
Cesser de batailler sur des mots qui finalement n'expriment que les attachements que chacun de nous porte...mais c'est normal, nous sommes tous très humains

Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Florent a écrit : ↑18 décembre 2017, 10:12En somme vous croyez bien tous quelque chose: le nirvana et comme-ci, le Bouddha à dit il est comme ça...
Tous ce que vous écrivez ressort de la croyance, et le pire c'est que vous ne vous en rendez même pas compte, tellement persuader de vos croyances.
Après chacun est bien libre de croire ce qu'il veut, du moment que ça ne bascule pas dans un fanatisme meurtrier ou que ce soit nuisible aux autres. Vous croyez que zazen vous amèneras à l'éveil, pas de problème, qu'il y a un bouddha en vous, pas de problème, que la "méditation" est la chose à faire, pas de problème...
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c'est drôle que tu ne veuilles pas tenir compte de cette "petite" différence
oui à ce qui est
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
tout change
tout est maintenant
être tout
amour
Bonjour Florent,

Permet moi d'ajouter les Dhamma Anussati qu'Axiste a évoqué et qui montre ce Dhamma bien concret et réel et pas dans un hypothétique au-delà auquel nous accordons notre confiance :
- Svâkhâto Bhagavatâ dhamma : Le dhamma a bien été exposé par le Bhagavat ( le Bénit du ciel),
Sanditthiko : Qu'il peut être réalisé clairement par le pratiquant,
Akäliko : dont les fruits sont immédiats,
Ehi passiko : qui "invite à venir et à voir" et non à croire aveuglément,
Opanayiko : Menant progressivement à Nibbâna, graduellement,
Paccatam veditabbo vunnühi: que le sage peut expérimenter directement par lui-même,
La libération n'est seulement possible que dans la terre pure ?

------------------------------------------------------------------------------
Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don
Dhammapada


yves a écrit : ↑18 décembre 2017, 11:40Florent a écrit : ↑18 décembre 2017, 10:12En somme vous croyez bien tous quelque chose: le nirvana et comme-ci, le Bouddha à dit il est comme ça...
Tous ce que vous écrivez ressort de la croyance, et le pire c'est que vous ne vous en rendez même pas compte, tellement persuader de vos croyances.
Après chacun est bien libre de croire ce qu'il veut, du moment que ça ne bascule pas dans un fanatisme meurtrier ou que ce soit nuisible aux autres. Vous croyez que zazen vous amèneras à l'éveil, pas de problème, qu'il y a un bouddha en vous, pas de problème, que la "méditation" est la chose à faire, pas de problème...
flower_leftc'est drôle que tu ne veuilles pas tenir compte de cette "petite" différence
J'ai peut être mal compris ce que Yves a voulu dire, mais pour moi il y a deux situations possibles :
1/Soit on sait par soi-même (grâce à une expérience personnelle certaine, ou par un raisonnement certain) et à ce moment là, on n'a plus besoin de croire... puisqu'on sait. Donc l'expression " on croit a des résultats parce qu'on les a obtenus" n'est pas valide puisque dans ce cas, on les a obtenus, donc on sait.
2/ Soit on ne sait pas par soi-même (n'en n'ayant pas fait l'expérience personnelle, ni n'ayant abouti à une conclusion certaine grâce aux raisonnements), et à ce moment là, on est bien obligé de croire.... en espérant un jour savoir.
Mais on ne peut pas à la fois croire et savoir (sur le même sujet, s'entend).
Ensuite, je veux bien adhérer au principe de la vérification personnelle prôné par le Bouddha.
Et je peux bien effectuer quelques expérimentations personnelles sur le chemin proposé. Mais sur des sujets comme les renaissances et le karma, ou encore le nirvana, à moins d'avoir un niveau de perception me permettant d'expérimenter par moi-même ces phénomènes ou ces états, et donc de les connaitre (de les savoir), je suis bien obligé de croire en attendant, non ? Je suis bien obligé d'avoir des croyances...en espérant un jour pouvoir les remplacer par des connaissances, non ?
Et si je n'y croyais pas, où trouverais-je suffisamment d'énergie pour me lancer dans la pratique visant à les expérimenter ?
Bé non... t'es pas obligé de croire au karma, aux renaissances ou au Nirvana pour pratiquer.Zopa2 a écrit : ↑18 décembre 2017, 13:37Ensuite, je veux bien adhérer au principe de la vérification personnelle prôné par le Bouddha. Et je peux bien réaliser quelques expérimentations personnelles sur le chemin proposé. Mais sur des sujets comme les renaissances et le karma, ou encore le nirvana, à moins d'avoir un niveau de perception me permettant d'expérimenter par moi-même ces phénomènes ou ces états, et donc de les connaitre (de les savoir), je suis bien obligé de croire en attendant, non ? Je suis bien obligé d'avoir des croyances...en espérant un jour pouvoir les remplacer par des connaissances, non ?
Je connais des bouddhistes qui bredouillent et se défilent quand on leur parle de renaissances. On touche un nerf.

Mais on n'a pas besoin de ça pour s'asseoir et méditer. On médite en lachant prise. On ne médite pas pour atteindre le nirvana. Atteindre le nirvana, c'est réussir à méditer sans but. Ya rien à comprendre.
Je vais prendre un exemple extrêmement choquant !Zopa2 a écrit : je suis bien obligé de croire en attendant, non ?
Il y a des femmes (pas toutes) qui jouissent en se faisant violer. Qui ont des orgasmes. Alors que tout leur esprit hurle son dégoût, leur corps réagit aux stimulations.

Ces femmes culpabilisent profondément ensuite parce que la réaction de leur corps conforte les insultes de leur agresseur ("salope ! T'aime ça hein ?"). Certaines se suicident après ou sont dégoûtées d'elles mêmes pour le reste de leur vie.



Pourtant, ces femmes n'ont rien à se reprocher

Un homme profondément homophobe, qui se ferait sodomiser de force, est susceptible lui aussi de jouir de la même façon. Avec bien sur les mêmes dégâts psychologiques traumatisants et un risque élevé de suicide après l'agression.

Nous n'avons pas besoin de croire en certaines choses pour qu'elles se produisent, parce qu'elles sont inscrites dans notre fonctionnement.
De même, le développement de la Vue pénétrante (vipassana), l'entrée dans les jhanas, la remémoration des vies antérieures ou l'atteinte de nibbana, sont des réalisations qui s'enchaînent toutes seules dès lors que les conditions sont réunies : éthique, calme mental, lacher-prise, concentration, pleine conscience, non distraction, état naturel. Il n'est pas nécessaire d'y croire.
D'ailleurs, le theravada a un terme pour qualifier l'inéluctabilité de la chose une fois dépassé un certain seuil : sotapanna "entré dans le courant".
Quelles que soient vos croyances (religieuses ou matérialistes), vous n'échapperez pas à l'éveil si vous suivez les directives du Bouddha. Parce que ce n'est pas vous qui décidez. Votre nature suit son chemin, c'est tout.
Des personnes le savent et ont décidé de se détourner sciemment de l'éveil et d'en détourner les autres, de même qu'on peut décider sciemment d'éviter toute situation (bonne ou mauvaise) pouvant conduire à un orgasme. C'est un choix que chacun peut faire et qu'on doit respecter. C'est pourquoi le bouddhisme ne fait pas de prosélytisme.
" Ô moines, il y a un lieu où il y a ni terre, ni eau, ni feu, ni air. Ce n'est pas le lieu de l'infinité de l'espace, ni de l'infinité de la conscience, ni du non-être, ni ce lieu où il n'y a ni représentation ni non-représentation. Ce n'est ni ce monde-ci, ni ce monde-là, ni la lune, ni le soleil. Je l'appelle, ô moines, ni un "venir", ni "un aller", ni un "être debout", ni un "disparaître", ni un "naître". C'est quelque chose sans support, ni début, ni fondement. C'est précisément la fin de la souffrance.
Difficile à saisir est la doctrine du non-moi, car la vérité n'est pas facile à comprendre.
Vaincus sont les appétits pour celui qui sait, mais non pour celui qui se contente de regarder.(...) "
Nibbana canon pali bica-vipassana
A.G. : Quand on évoque cette question de vie et de mort, on emploie souvent des termes comme au-delà, libération, nirvana. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que chacun de ces termes signifie ?
Roland Rech : Le Bouddha n’a jamais voulu décrire exactement le nirvana. Mais il l’a désigné comme extinction des causes de la souffrance, donc extinction principalement de l’avidité, de tout ce qui nous porte à vouloir saisir. Extinction de la haine, de tout ce qui nous porte à vouloir rejeter. Et surtout, extinction de l’ignorance, c'est-à-dire finalement éveil à la véritable nature profonde de notre existence.
Quand il a parlé concrètement du nirvana, il a surtout évoqué le nirvana comme extinction de ces trois poisons. On peut dire aussi abandon de l’illusion de l’ego, séparé du reste du monde extérieur etc..
Le nirvana n’est pas un lieu où l’on entrerait après la mort. Le nirvana, c’est l’autre face de ce qu’on appelle le samsara, c’est à dire le fait que nous sommes engagés dans un processus de naissances et de morts et que ce processus peut avoir une fin ou, tout au moins, on peut s’en détacher. C’est ce qu’on appelle le nirvana.
Sagesse Bouddhiste

J'aime bien ton approche Ted sur l'inéluctabilité de l'éveil en quelque sorte...
Effectivement, il est dit que seuls les parfaits Bouddhas peuvent voir la réalité du karma, mais sans un minimum de foi, de confiance, difficile de s'engager dans quoi que ce soit, même dans des pratiques mondaines. La confiance, nous l'avons quand nous conduisons notre voiture; nous faisons confiance au constructeur, au garagiste. Nous faisons confiance au distributeur, au producteur quand nous mangeons leurs produits. Nous faisons confiance aux laboratoires pharmaceutiques quand nous prenons leurs médicaments. Nous qui sommes nés et qui vivons, quelle est la légitimité de cette existence ?Zopa2 a écrit : ↑18 décembre 2017, 13:37Ensuite, je veux bien adhérer au principe de la vérification personnelle prôné par le Bouddha.
Et je peux bien effectuer quelques expérimentations personnelles sur le chemin proposé. Mais sur des sujets comme les renaissances et le karma, ou encore le nirvana, à moins d'avoir un niveau de perception me permettant d'expérimenter par moi-même ces phénomènes ou ces états, et donc de les connaitre (de les savoir), je suis bien obligé de croire en attendant, non ? Je suis bien obligé d'avoir des croyances...en espérant un jour pouvoir les remplacer par des connaissances, non ?
Et si je n'y croyais pas, où trouverais-je suffisamment d'énergie pour me lancer dans la pratique visant à les expérimenter ?
Dit autrement, ce qui est absurde, ce n'est pas de naître plusieurs fois, mais de naître qu'une seule fois. Cette expérience d'être nés, nous l'avons. Normalement, nous ne devrions pas exister. Mais nous existons. Ceci est notre expérience.Voltaire a écrit :La résurrection est une chose toute naturelle. Il n'est pas plus étonnant de naître deux fois qu'une.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.