@Ted : est ce que cela va mieux maintenant ? Est ce que tout ce qui a été dit a finit par t'apporter un soulagement, peu importe qui ou quoi ? As tu trouver dans tout ce qui fut dit de quoi arroser les graine de la compassion et du pardon vis à vis de toi , si tant est qu'il y ai eu quoi que ce soit à pardonner ? Les lamentations sont dukkha. Avons nous pu, ensemble, tout ceux qui ont participé, chacun a leur façon, t'aider un peu a dissiper cette forme là de dukkha ?
love_3
C'est trop dur à supporter
Oh non, Ted. ne dis pas, ne pense pas des choses pareilles.
Ton lien avec ton père était fort, l'amour entre vous était grand, ton père savait très bien que tu n'étais pas près de lui pour des raisons indépendantes de ta volonté et n'en éprouvait pas de tristesse. Il est parti parce que son heure était venue.
La culpabilité, la colère , sont des réactions normales à la perte d'un être cher.Accepte, ça passera. Pleure ton papa , exprime ta peine et le manque qu'il laisse dans ta vie mais ne t'accuse de rien.
@Ted : Tu vois là ce matin, je vais me rendre au cimetière du Père Lachaise. Il y a 1 an environ, j'ai appris par hasard que la première jeune femme dont j'étais tombé amoureux (brièvement, intensément et très douloureusement - vu que cela a finit très douloureusement pour nous deux pour des raisons trop longue et compliquées à expliquer ici), était décédée. Cela ne m'a pas surpris, elle était de santé très fragile. Elle n'avait qu'un seul rein, et même pas le sien, un rein transplanté. Elle prenait un lourd traitement anti-rejet qui diminuait considérablement son système immunitaire. Des maladie bénignes pour nous étaient graves pour elle. Un rhume la mettait totalement à plat et un grippe pouvait la tuer.
J'ai donc appris sont décès, en 2013. Je ne l'ai appris que l'année dernière que par un concours de circonstances vraiment curieux je trouve et alors que je n'y pensais plus depuis longtemps.
J'ai pu retrouvé la paroisse des obsèques, c'était une jeune femme très pieuse (chrétienne), très pratiquante, très impliquée (elle accompagnait des pèlerins à Lourdes lors du pèlerinage malgré sa santé fragile). Je l'avais connu à l'institut catholique de Paris, elle avait à peu prêt le même age que moi.
Hier je suis retombé un peu par hasard dans mon ordinateur sur le journal paroissial en pdf de son avis de décès. L'année dernière je n'avais pas pu savoir ou elle était inhumée au juste, en plus il y avait une erreur d'orthographe sur le registre de l'Eglise. Lundi j'ai rappelé l'Eglise. Au début il n'ont pu me renseigné. Mais en fin de compte une personne m'a rappelé hier, m'a indiqué que mon précédent interlocuteur n'avait pas bien cherché, et qu'en fin de compte, elle était du Père Lachaise. J'ai donc appelé le cimetière qui m'a confirmé et indiqué ou elle était. Je vais y aller ce matin.
Je ne sais pas trop pourquoi. Peut être pour lui dire un "au revoir" différer de manière plus paisible que la dernière fois. En plus elle est dans le colombarium. C'est ironique, elle qui était très pieuse, la Colombe du Saint Esprit, de la paix, et elle a ses cendres dans le colombarium.
Il y a 4 choses de curieuses concernant cette histoire :
- d'abord comme j'ai énormément souffert de cette première histoire d'amour pour laquelle je n'étais pas du tout préparé, quand je me suis relevé, j'ai rencontré peu de temps après ma compagne actuelle qui se relevait aussi doucement d'une très grande souffrance personnelle. Ma propre souffrance m'a permis de mieux comprendre et accepter la sienne, d'être patient, compréhensif. Un mal pour un bien. Cela nous a rapproché.
- ensuite c'est donc cette première jeune femme aujourd'hui décédée qui nous a réunis ma compagne actuelle et moi sans le savoir. J'ai rencontré ma compagne sur un forum de discussion. Elle avait un avatar, un visage dessiné à la main et scanné, façon manga SD, qui ressemblait bigrement à ma première relation. J'ai donc noué le contact, j'ai échangé avec cette inconnue durant plusieurs mois, puis on a finit pas se rencontré en tête à tête. Coup de foudre immédiat. Nous sommes ensemble depuis presque 15 ans.
- enfin, l'année dernière, alors que je savais que donc cette première relation était décédée quelques années plus tôt, j'ai vécu une scène bizarre dans le RER, à la Défense. Il faut savoir que cette première jeune femme était plutôt petite, la maladie qui avait endommagé ses reins avait aussi limité sa croissance. Elle n'était pas naine mais plutôt plus petite qu'une femme moyenne, nettement. Hors un jour sur le quai du RER j'ai vu une jeune femme, dans la vingtaine, mince, de taille normale, et qui je crois aurais ressemblé beaucoup à ce que ma première relation aurait été sans ses problèmes de croissance, c'était vraiment troublant. Surréaliste. J'ai suivi sur le quai discrètement cette jeune femme en attendant que le train arrive et me suis assis à quelques rang d'elle, j'ai failli l'abordé pour lui demandé son nom de famille, mais je n'ai pas osé. C'était vraiment... étonnant. Un peu comme de voir le fantôme d'un futur qui aurait pu être. Troublant.
- J'oubliais. La sainte dont elle porte le prénom et le saint dont je porte le prénom, ont leur deux fiches côte à côte dans la version poche de la Légende Dorée de Jacques de Voragine dont je dispose en français. La sainte dont elle porte le prénom est morte toute jeune, et j'ai un certain nombre (troublant je trouve) de points communs avec le saint chrétien dont je porte le prénom.
Bonne journée
J'ai donc appris sont décès, en 2013. Je ne l'ai appris que l'année dernière que par un concours de circonstances vraiment curieux je trouve et alors que je n'y pensais plus depuis longtemps.
J'ai pu retrouvé la paroisse des obsèques, c'était une jeune femme très pieuse (chrétienne), très pratiquante, très impliquée (elle accompagnait des pèlerins à Lourdes lors du pèlerinage malgré sa santé fragile). Je l'avais connu à l'institut catholique de Paris, elle avait à peu prêt le même age que moi.
Hier je suis retombé un peu par hasard dans mon ordinateur sur le journal paroissial en pdf de son avis de décès. L'année dernière je n'avais pas pu savoir ou elle était inhumée au juste, en plus il y avait une erreur d'orthographe sur le registre de l'Eglise. Lundi j'ai rappelé l'Eglise. Au début il n'ont pu me renseigné. Mais en fin de compte une personne m'a rappelé hier, m'a indiqué que mon précédent interlocuteur n'avait pas bien cherché, et qu'en fin de compte, elle était du Père Lachaise. J'ai donc appelé le cimetière qui m'a confirmé et indiqué ou elle était. Je vais y aller ce matin.
Je ne sais pas trop pourquoi. Peut être pour lui dire un "au revoir" différer de manière plus paisible que la dernière fois. En plus elle est dans le colombarium. C'est ironique, elle qui était très pieuse, la Colombe du Saint Esprit, de la paix, et elle a ses cendres dans le colombarium.
Il y a 4 choses de curieuses concernant cette histoire :
- d'abord comme j'ai énormément souffert de cette première histoire d'amour pour laquelle je n'étais pas du tout préparé, quand je me suis relevé, j'ai rencontré peu de temps après ma compagne actuelle qui se relevait aussi doucement d'une très grande souffrance personnelle. Ma propre souffrance m'a permis de mieux comprendre et accepter la sienne, d'être patient, compréhensif. Un mal pour un bien. Cela nous a rapproché.
- ensuite c'est donc cette première jeune femme aujourd'hui décédée qui nous a réunis ma compagne actuelle et moi sans le savoir. J'ai rencontré ma compagne sur un forum de discussion. Elle avait un avatar, un visage dessiné à la main et scanné, façon manga SD, qui ressemblait bigrement à ma première relation. J'ai donc noué le contact, j'ai échangé avec cette inconnue durant plusieurs mois, puis on a finit pas se rencontré en tête à tête. Coup de foudre immédiat. Nous sommes ensemble depuis presque 15 ans.
- enfin, l'année dernière, alors que je savais que donc cette première relation était décédée quelques années plus tôt, j'ai vécu une scène bizarre dans le RER, à la Défense. Il faut savoir que cette première jeune femme était plutôt petite, la maladie qui avait endommagé ses reins avait aussi limité sa croissance. Elle n'était pas naine mais plutôt plus petite qu'une femme moyenne, nettement. Hors un jour sur le quai du RER j'ai vu une jeune femme, dans la vingtaine, mince, de taille normale, et qui je crois aurais ressemblé beaucoup à ce que ma première relation aurait été sans ses problèmes de croissance, c'était vraiment troublant. Surréaliste. J'ai suivi sur le quai discrètement cette jeune femme en attendant que le train arrive et me suis assis à quelques rang d'elle, j'ai failli l'abordé pour lui demandé son nom de famille, mais je n'ai pas osé. C'était vraiment... étonnant. Un peu comme de voir le fantôme d'un futur qui aurait pu être. Troublant.
- J'oubliais. La sainte dont elle porte le prénom et le saint dont je porte le prénom, ont leur deux fiches côte à côte dans la version poche de la Légende Dorée de Jacques de Voragine dont je dispose en français. La sainte dont elle porte le prénom est morte toute jeune, et j'ai un certain nombre (troublant je trouve) de points communs avec le saint chrétien dont je porte le prénom.
Bonne journée

Ce serait pas Thérèse de Lisieux, morte à 24 ans ?

S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.