Mais il reste comme un réflexe je trouve...

Je ne sais pas...
Bonne question...
Mais il reste comme un réflexe je trouve...
Je ne sais pas...
L’ego est un moteur, un booster, parfois, parce que ce peut-être aussi un obstructeur, qui empêche d’avancer. Qui est un moteur pour la dépression sinon l’ego qui ne peut assouvir ses besoins qu’il estime vitaux ?Circé a écrit : ↑11 mai 2017, 17:53
Dans les rapports humains, c'est la première impression qui compte; quand je vois un homme ce n'est pas la beauté de son âme qui m'impressionne en premier.
Chercher à donner une impression positive, est-ce de l'ego??? sans doute. Et alors????L'ego est partout. Ici même , quand nous développons des arguments pour prouver qu'on a raison, c'est de l'ego.
La petite satisfaction quand on a raison sur un point, c'est de l'ego.
L'ego n'est pas forcément l'ennemi à abattre, c'est lui qui nous donne la force, la résilience.
J'ai été une enfant victime, abusée sexuellement , maltraitée pendant des années par des parents indignes de ce nom. C'est l'ego, mon ego, qui m'a fait survivre et dépasser tout ça, voix intérieure qui disait " tu vaux mieux que ça, tu es forte, tu vas t'en sortir. "
L'ego est relatif, changeant, fluide mais il est bien présent, vivant. On ne doit pas " l'entretenir" mais l'utiliser comme une énergie.
L'énergie d'être , de vouloir progresser, d'aider les autres,de pratiquer, d'aimer, de vivre, de croire.
Moi, Circé, j'atteindrai l'éveil, pour le bien de tous les êtres vivants: c'est de l'ego.
Je suppose que je suis en pleine hérésie mais vous allez rectifier tout ça.
Il n'y a pas d'hérésie dans le bouddhisme, puisqu'il n'y a pas de dogme. Il n'y a pas de "prêt-à-penser", mais des expérimentations. Des vérifications expérimentales.
Plus que l’égo, ce sont les crispations égotiques qui peut-être seraient à dénoncer, car c’est par elles que s’exprime la vanité, la colère etc. Ce qu’on veux dénoncer généralement quand on parle de l’égo en l’affublant de tous les vices, ce sont ces vices eux-mêmes et c’est sans doute à tort que nous le faisons. On pourrait dire en effet que l’égo, c’est tout bonnement la place que nous avons prise dans l’univers en nous incarnant. J’aime bien ce terme de crispations égotiques, parce qu’il me semble bien désigner un mécanisme psychique où l’on se restreint à défendre et à valoriser un territoire dont la dimension sera malencontreusement déterminée par ces crispations, ajoutant que hors ces crispations, qui peuvent aller du plus grossier au plus subtile, notre territoire est en réalité sans lieu et sans limites.Circé : Chercher à donner une impression positive, est-ce de l'ego??? sans doute. Et alors????L'ego est partout. Ici même , quand nous développons des arguments pour prouver qu'on a raison, c'est de l'ego.
La petite satisfaction quand on a raison sur un point, c'est de l'ego.
L'ego n'est pas forcément l'ennemi à abattre, c'est lui qui nous donne la force, la résilience.
Etre propre, respecter son corps et les autres, ensuite on fait ce que l'on peut: on a besoin d'artifices quand on accepte pas de vieillir, par exemple, on va se teinter les cheveux ou se maquiller. Puis avec le temps on lâche tout ça peu à peu, on intègre. Ou pas. Comme la dame dont j'ai parlé dans un autre fil et qui cachait ses cheveux blancs...mais pour elle, c'était une souffrance vraiment.Prendre soin de son physique, de son look, est ce entretenir l'égo ?
Essayer de se rendre plus beau, plus attirant, se maquiller, s'habiller avec soin, etc...ça aide à se sentir mieux, bien dans sa peau , on reçoit un regard plus favorable des autres, donc on est de bonne humeur et quand on est de bonne humeur on est plus gentil, plus attentif aux autres.axiste a écrit : ↑13 mai 2017, 05:55
Etre propre, respecter son corps et les autres, ensuite on fait ce que l'on peut: on a besoin d'artifices quand on accepte pas de vieillir, par exemple, on va se teinter les cheveux ou se maquiller. Puis avec le temps on lâche tout ça peu à peu, on intègre. Ou pas. Comme la dame dont j'ai parlé dans un autre fil et qui cachait ses cheveux blancs...mais pour elle, c'était une souffrance vraiment.
L'idéal c'est de se détacher de tout cela, mais je vois bien que souvent c'est compliqué ...donc, chacun a sa part d'égo et ce n'est pas forcément parce qu'on s'arrange un peu que l'égo enfle, peut-être aussi une envie de rester digne et de négocier avec son corps, tout en sachant très bien ce qui se passe ...il y a un processus de détachement propre à chacun et qu'il faut respecter![]()
Exactement. Les gens jugent sur l'apparence extérieure en premier, cela n'est pas l'idéal, ce n'est pas juste, mais c'est comme ça.