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Lâcher prise peut être ? 

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Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don
Dhammapada


J'ai retrouvé ce petit passage .
"Laissez reposer dans la grande paix naturelle cet esprit épuisé, battu sans relâche par le karma et les pensées névrotiques, semblables à la fureur implacable des vagues dans l'océan infini du samsara" (Nyoshul Khenpo)
.........je crois que , si au bout d'années de pratique du Bouddhisme, on n'est pas dans la joie et la sérénité, il faut se poser la question de savoir si on est sur la bonne voie......................
..........................je crois que le Bouddhisme rend heureux tout de suite, jusqu'au cou dans le samsara, on se sent libre et dans la joie.....
"Laissez reposer dans la grande paix naturelle cet esprit épuisé, battu sans relâche par le karma et les pensées névrotiques, semblables à la fureur implacable des vagues dans l'océan infini du samsara" (Nyoshul Khenpo)
.........je crois que , si au bout d'années de pratique du Bouddhisme, on n'est pas dans la joie et la sérénité, il faut se poser la question de savoir si on est sur la bonne voie......................
..........................je crois que le Bouddhisme rend heureux tout de suite, jusqu'au cou dans le samsara, on se sent libre et dans la joie.....
Quelques mots qui traversent, en écho à ce qui a été dit...
Ce qui m'aide quand je suis pas d'humeur c'est de regarder la négativité qui traverse, à ce moment là je me dis que je suis identifiée à des états et je me dis: tout passe.
Il y a des fois où je me suis sentie coincée: parce que mes émotions étaient répétitives et le seul moyen d'en sortir était de regarder enfin plutôt d'accepter ce qui traversait totalement. C'est tout au fond de l'acceptation que les tensions se retournent et là, une sorte de vide et la respiration prend le relais.
J'aime beaucoup le texte de Tirru et je pense que le Dhamma est partout, dans les textes qu'on lit et aussi dans les mots qu'on se dit...
parce qu'on se les dit aussi à soi même.
Mais bien entendu, c'est juste mon regard et le calme me semble capital: une sorte d'apaisement qui n'est pas à faire à l'extérieur mais à l'intérieur et ça passe par le corps.
Meilleures pensées Compagnon
Je réédite pourquoi pas : le calme mental passe aussi par la méditation : http://portail-dhamma.com/audio-video
Et si ce n'est pas possible, j'essaie d'aller marcher et de focaliser mon attention sur autre chose, dehors c'est toujours nouveau: une personne qui traverse la rue, une pluie qu'on avait pas prévue, une sortie d'école, et je ressens la vie qui traverse...juste des instants qui se cueillent
Ce qui m'aide quand je suis pas d'humeur c'est de regarder la négativité qui traverse, à ce moment là je me dis que je suis identifiée à des états et je me dis: tout passe.
Il y a des fois où je me suis sentie coincée: parce que mes émotions étaient répétitives et le seul moyen d'en sortir était de regarder enfin plutôt d'accepter ce qui traversait totalement. C'est tout au fond de l'acceptation que les tensions se retournent et là, une sorte de vide et la respiration prend le relais.
J'aime beaucoup le texte de Tirru et je pense que le Dhamma est partout, dans les textes qu'on lit et aussi dans les mots qu'on se dit...
parce qu'on se les dit aussi à soi même.
Mais bien entendu, c'est juste mon regard et le calme me semble capital: une sorte d'apaisement qui n'est pas à faire à l'extérieur mais à l'intérieur et ça passe par le corps.
Meilleures pensées Compagnon
Je réédite pourquoi pas : le calme mental passe aussi par la méditation : http://portail-dhamma.com/audio-video
Et si ce n'est pas possible, j'essaie d'aller marcher et de focaliser mon attention sur autre chose, dehors c'est toujours nouveau: une personne qui traverse la rue, une pluie qu'on avait pas prévue, une sortie d'école, et je ressens la vie qui traverse...juste des instants qui se cueillent

Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
C'est vrai que certaines méditations provoquent de l'agitation. C'est normal : le poison a un goût amer quand on l'avale. Mais il a aussi un goût amer quand on le recrache. Sauf que là, on est sur la bonne voie.Circé a écrit :Ted, Compagnon, je ne donne pas un avis, je parle de mon expérience. Et je ne suis pas la seule à l'avoir faite. Beaucoup de gens sont sortis encore plus déprimés de la méditation.

Si on a une épine enfoncée quelque part et si on tire dessus pour l'arracher, ça va faire mal.
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Mais Compagnon n'est pas spécialement dans ce cas, si j'ai bien compris. Ce n'est pas la pratique qui le démoralise ou le déprime... Au contraire... Elle a du mal à l'arracher à ses vieux réflexes d'apitoiement sur lui même... J'ai connu de telles périodes. On a sans doute tous connu de telles périodes où on se dit :
"Ca marche pas. Je suis toujours aussi malheureux".
- Faut persévérer et ça passe. C'est normal. C'est comme ça que fonctionnent les mécanismes humains.
Pendant qu'on croit qu'il ne se passe rien, ya des fichiers en train de se télécharger en arrière-plan. Le cerveau est en train de se reconfigurer avec une nouvelle plasticité. Notre corps se reconstruit tout doucement, imperceptiblement. Pas à pas. Petit à petit, l'oiseau fait son nid.
Ceux qui persévèrent sont appelés des vainqueurs.
Ceux qui abandonnent en cours de route, ont semé de bonnes graines pour leurs vies suivantes. Ils n'ont pas à regretter. Ce n'était pas le moment, c'est tout.
Le bouddhisme n'est pas une religion. C'est une compréhension immédiate. Comme une personne ligotée, mais qui connait le chemin pour traverser la forêt. Elle sait intimement ce qu'il faut faire. Mais manque de pot, elle est attachée à un arbre. On l'a attaché à un arbre. Et en analysant, elle s'aperçoit que les noeuds ont été fabriqués avec les faiblesses de son propre esprit. Cette personne est son propre geolier. Son propre tortionnaire.
Alors oui. Temporairement, elle va se détourner de la connaissance du chemin. Cette connaissance intime que nous avons tous en nous.
Et elle va se pencher sur les noeuds traitres.
Si cette personne boit, elle va tenter de résoudre son problème de boisson.
Si elle est addict au sexe, à la drogue, à l'argent, elle va essayer de se débarrasser de son addiction.
Mais elle a maintenant la motivation nécessaire. En filigrane, en arrière-plan, domine toujours cette image mentale, transparente, du chemin dans la forêt ! Elle a un but. Parfois proche, parfois lointain. Mais c'est toujours le même : "Un jour, je serai Hokagé", comme le répète Naruto.

C'est qu'il y a pas mal de choses qui me tombent dessus en même temps (santé, boulot, problèmes à l'école avec mon fils) et j'ai l'impression de revivre en boucle des souffrances à cause du travail. Pour le moment j'ai très rarement ressenti effets négatifs suite à des séances de méditation, en ce moment je pratique surtout les 4 établissements dans la pleine conscience et la récitations de mantra, ainsi que depuis peu de la pratique dans les tâches quotidienne pour développer la discipline et la compassion et le décentrage de soi, sans compter évidemment mes travaux d'écriture quotidiens, donc rien d'introspectif susceptible d'agiter le "trafond". Je vise surtout à pratiquer pour calmer mon esprit.
Les problèmes à l'école de ton fils, c'est 2 semaines encore à tenir. Après tu vas pouvoir souffler avec les vacances de printemps.
Surtout, éviter tout conflit avec l'école juste avant les vacances, histoire que ça ne te pourrisse pas les vacances.
Ils ont le chic pour vous envoyer des petits mots en fixant des rendez-vous à la rentrée pour bien faire angoisser.
Ensuite, essaye de te retrouver avec ton fils pendant ces 2 semaines. De comprendre mieux ses problèmes ou de revoir les solutions mises en oeuvre. L'emmener peut être quelque part où il aura un choc salutaire ? faire le sacrifice ? Prendre un crédit ? Lui consacrer du temps. L'important c'est de lui donner de la tendresse, de la présence. Tu as la chance, dans l'enseignement, d'avoir des congés en même temps que tes enfants. C'est précieux.
Après, c'est le printemps dans une semaine. Physiologiquement et psychologiquement, ça ira mieux. Les arbres vont bourgeonner, les oiseaux chanter, les températures remonter. <<metta>> Tu auras peut-être l'impression que tes problèmes datent d'une autre époque. Les gens seront plus souriants et joyeux. <<metta>> Les filles se feront belles. <<metta>> Il y aura de belles promenades à faire. <<metta>>
En fait, tu aimerais qu'on t'aide. Mais ce qui t'aidera, c'est sans doute d'aider les autres, de te connecter à la source et d'essayer de donner de la joie autour de toi. Même si le coeur n'y est pas au début. En s'intéressant aux problèmes des autres, on oublie les nôtres. Si ta compagne n'a pas de vacances, tu peux décider d'être aux petits soins pour elle par exemple ?
Surtout, éviter tout conflit avec l'école juste avant les vacances, histoire que ça ne te pourrisse pas les vacances.
Ils ont le chic pour vous envoyer des petits mots en fixant des rendez-vous à la rentrée pour bien faire angoisser.

Ensuite, essaye de te retrouver avec ton fils pendant ces 2 semaines. De comprendre mieux ses problèmes ou de revoir les solutions mises en oeuvre. L'emmener peut être quelque part où il aura un choc salutaire ? faire le sacrifice ? Prendre un crédit ? Lui consacrer du temps. L'important c'est de lui donner de la tendresse, de la présence. Tu as la chance, dans l'enseignement, d'avoir des congés en même temps que tes enfants. C'est précieux.
Après, c'est le printemps dans une semaine. Physiologiquement et psychologiquement, ça ira mieux. Les arbres vont bourgeonner, les oiseaux chanter, les températures remonter. <<metta>> Tu auras peut-être l'impression que tes problèmes datent d'une autre époque. Les gens seront plus souriants et joyeux. <<metta>> Les filles se feront belles. <<metta>> Il y aura de belles promenades à faire. <<metta>>
En fait, tu aimerais qu'on t'aide. Mais ce qui t'aidera, c'est sans doute d'aider les autres, de te connecter à la source et d'essayer de donner de la joie autour de toi. Même si le coeur n'y est pas au début. En s'intéressant aux problèmes des autres, on oublie les nôtres. Si ta compagne n'a pas de vacances, tu peux décider d'être aux petits soins pour elle par exemple ?
Tu fais ce qu'on appelle de la méditation inversée. Tu te concentres sur les problèmes, sur leur solidité, sur leur permanence, alors que tu devrais te concentrer sur leur manque de substance et sur leur impermanence. C'est un problème d'attention laquelle est inappropriée (attention portée sur un non existant, par exemple le soi des problèmes ou de sa personne). Il n'y a pas le choix, il faut pratiquer constamment, le jour, tout le jour, et la nuit aussi, dans le sommeil. Le jour en méditation mais aussi sorti de la méditation. Si, sorti de la méditation, on oublie immédiatement notre objet de méditation, les problèmes surgissent à nouveau (bienvenue dans le samsara). Bien sûr il y a des chutes, c'est inévitable. Mais c'est pour se relever et continuer encore et encore. Le but est de changer son esprit, ses habitudes mentales. Cela demande un peu de temps. En attendant on souffre, mais c'est une illusion de souffrance (parabole des deux flèches).Compagnon a écrit :Bonsoir,
vous auriez des idées de textes, d'enseignements, visant à "tordre le coup" à la tendance que l'on a à s’apitoyer sur soi-même et à désespérer en conséquence ?
Comme le disent Perceval et Karadoc dans Kaamelott ce soit "On en a gros !" , j'ai besoin de quelque chose pour m'aider à en avoir moins gros. C'est en lien avec l'ego certainement.
Merci
Nous avons une tension intérieure qui se balade d'un endroit à un autre, d'origine mentale, mais provoquant inconforts et douleurs corporelles. Cette tension nécessite un point d'appui où elle peut s'accrocher. Quand on constate qu'il n'existe aucun point d'appui (vacuité de tous les éléments présents y compris l'esprit lui-même), la tension n'a plus d'accroche, se dissout d'elle-même ou n'apparaît pas.
Bon courage. love_3
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Merci pour vos conseils. Certains d'entre eux sont des rappels d'autres des nouveautés. C'est l'énergie et la présence d'esprit pour les appliquer qui me manquent en ce moment.