C'est un des points que je ne partage pas avec le bouddhisme. Pour ce dernier, euthanasier est une faute grave (manquement au premier des préceptes). Mais je pense, dans les cas graves, que si la personne souffrante demande de façon explicite - et en étant bien lucide - d'en finir, je ne vois pas le problème. Ce n'est pas un droit de vie ou de mort comme pour le meurtre, c'est aider une personne à ne plus souffrir. Bien sur si on peut aider la personne à surmonter l'épreuve en évitant l'euthanasie, c' est mieux. Mais ce n'est pas, malheureusement, toujours le cas.l'euthanasie me pose d'ailleurs un problème, je pense qu'on doit atténuer les souffrances au maximum, mais comme je serai incapable de débrancher pour les raisons évoquées, je ne suis pas pour...qui sait ce qui se joue pour la personne à ce moment là ?
Pour moi, d'un point de vue bouddhiste, l'idée de la mort est tout sauf inutile car c'est ce qui donne la motivation pour pratiquer.Si je comprends bien l'idée de la mort et la peur qui l'accompagne est à la fois utile et inutile ?
En ce qui concerne la peur de la mort, je pense qu'elle doit être "dosé". Elle est utile dans le fait qu'elle donne également la motivation, ça donne au pratiquant "l'urgence de pratiquer". Mais si elle est mal dosée, cette peur devient un frein à la pratique car les pensée sont tournés vers l'idée du soi et on risque de faire du karma.