Pour un bouddhisme engagé

Avatar de l’utilisateur
tirru...
Messages : 2032
Inscription : 07 juin 2004, 19:30

Pas mal cette idée de bouddhisme qui s'engage, d'autant qu'il peut beaucoup apporter de par la place imminente qu'il accorde au renoncement. Lorsqu'on mesure l'étendue des dégâts provoqués par le matérialisme à tout les niveaux, on ne peut que souhaiter cultiver ces valeurs qui sont synonymes d'affranchissement.
------------------------------------------------------------------------------ Image Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don ImageDhammapada
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

:D

Clair, pédagogique et sans langue de bois: 2 degrés avant la fin du monde

https://www.youtube.com/watch?v=Hs-M1vgI_4A

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Image

Aymeric Caron a soulevé de bonnes questions hier soir chez Ruquier, entre autres ces 2:

- le fait d'être humains nous autorise-t-il à utiliser les animaux au détriment de leur bien-être ?

- pourquoi faisons-nous des différences aussi marquées entre les espèces animales en les classant entre "animaux de compagnie", "animaux de boucherie" etc. ?

Pourtant nous avons été nombreux à dénoncer les actes barbares dans les abattoirs révélés par l'association L214 Ethique et Animaux, exactement comme si c'étaient nos propres animaux de compagnie qui avaient été maltraités, ce qui redonne sa dignité à notre humanité d'ailleurs.

flower_mid
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Avatar de l’utilisateur
davi
Messages : 1129
Inscription : 28 février 2016, 11:38

« On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ».
Gandhi
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
ted

Dharmadhatu a écrit :Image

Aymeric Caron a soulevé de bonnes questions hier soir chez Ruquier, entre autres ces 2:

- le fait d'être humains nous autorise-t-il à utiliser les animaux au détriment de leur bien-être ?

- pourquoi faisons-nous des différences aussi marquées entre les espèces animales en les classant entre "animaux de compagnie", "animaux de boucherie" etc. ?

Pourtant nous avons été nombreux à dénoncer les actes barbares dans les abattoirs révélés par l'association L214 Ethique et Animaux, exactement comme si c'étaient nos propres animaux de compagnie qui avaient été maltraités, ce qui redonne sa dignité à notre humanité d'ailleurs.

flower_mid
Merci Christophe
Je viens juste de regarder l'émission en Replay...
Ca fait plaisir de voir des idées altruistes avoir un peu d'audience.
:)
davi a écrit :
« On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux ».
Gandhi
flower_left
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-san ... necessaire

:idea: Du point de vue bouddhiste, un animal est autant une personne (*) qu'un être humain, pas plus ni moins.

_______________________
(* définition: un individu désigné en dépendance de tout ou partie des 5 agrégats)

flower_mid
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Avatar de l’utilisateur
davi
Messages : 1129
Inscription : 28 février 2016, 11:38

Oui, enfin, si on doit choisir entre sauver un animal et sauver un être humain, on choisira toujours de sauver un être humain.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Robi

Dharmadhatu a écrit :http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-san ... necessaire

:idea: Du point de vue bouddhiste, un animal est autant une personne (*) qu'un être humain, pas plus ni moins.

_______________________
(* définition: un individu désigné en dépendance de tout ou partie des 5 agrégats)
La définition d'une personne ne s'arrête à un être bilogique doué de sensibilté ou à la définition d'un individu désigné en dépendance de tout ou partie des 5 agrégats. La définition d'une personne c'est: individu de l'espèce humaine, sans distinction de sexe. Cette définition est universelle, elle n'a en aucun cas à se rétrécir à la définition d'un individu en dépendance du bouddhisme.

J'espère que le bouddhisme ne fait pas de l'animal un être humain.
En tout cas personnellement je suis spéciste: je mets l'être humain au sommet de la pyramide animale et qu'il s'en détache de façon surprenante.
Avatar de l’utilisateur
Upekkhā
Messages : 146
Inscription : 19 octobre 2015, 23:32

Dharmadhatu a écrit :http://www.lcp.fr/emissions/etat-de-san ... necessaire

:idea: Du point de vue bouddhiste, un animal est autant une personne (*) qu'un être humain, pas plus ni moins.

_______________________
(* définition: un individu désigné en dépendance de tout ou partie des 5 agrégats)

flower_mid

Je pense que le mot "personne" n'est pas adapté ( personne = être humain, d'après la définition donné par le Larousse). Je dirais plus tôt "être doué de souffle vitale". Mais je ne crois pas que le Buddha ait dit qu'un animal valait un être humain. D'autant que l'animal est considéré comme étant sur un plan d'existence inférieur (en ce qui concerne l'obtention de l'éveil). Mais ça ne veut pas dire que l'animal n'a pas à avoir de la considération car c'est un être tout autant (voire plus) ignorant que nous.

FleurDeLotus
Répondre