Le scandale de l'année dont on parle si peu... :)

ted

L'esclavage n'est pas qu'une question de couleur de peau : c'est la racine de l'exploitation de l'homme par l'homme !

C'est le support du capitalisme sauvage et le meilleur allié du totalitarisme !

C'est l'ennemi absolu de la compassion !

Renier l'esclavage, tous les esclavages, qu'ils soient négriers, domestiques, économiques, religieux, familiaux, sexistes ou traditionnels, est le devoir de tout pratiquant.

Cependant, apprendre que l'esclavage subsiste encore en Afrique, de nos jours, en 2017, est une révélation terrible qui ébranle notre humanité ! :-( :-( :-(




Un millier de manifestants à Paris contre l'esclavage en Libye

http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/18 ... L-32280680


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axiste
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Etrange d'assimiler l'esclavagisme à une religion, l'ignorance est universelle…
Que de souffrances…partout...
L'ignorance est partout, son corollaire est la souffrance
:cry:
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

C'est pas tellement une question de religion : c'est surtout qu'on vend des personnes aux enchères pour 300 ou 400 euros, au 21 ème siècle, en 2017 !! :shock:
:shock:
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axiste
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Oui ce n'est pas une question de religion.
Renier l'esclavage, tous les esclavages, qu'ils soient négriers, domestiques, économiques, religieux, familiaux, sexistes ou traditionnels, est le devoir de tout pratiquant.

Cependant, apprendre que l'esclavage subsiste encore en Afrique, de nos jours, en 2017, est une révélation terrible qui ébranle notre humanité ! :-( :-( :-(
La vie n'a pas de prix or le monde est marchand.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
ted

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Kondogbia dénonce


Ce week-end, Pogba, Kondogbia ou encore Doukouré ont protesté contre l'esclavagisme africain en Libye.

Cette semaine, des images terribles montrent des migrants africains vendus aux enchères en Libye. Un documentaire de CNN qui a marqué Paul Pogba, Geoffrey Kondogbia ou encore Cheikh Doukouré. Les trois joueurs ont profité de leurs buts inscrits ce week-end pour faire passer leur message de révolte, en mimant des menottes ou avec un message sous leur maillot.

https://m.lequipe.fr/Football/Actualite ... ogle.fr%2F
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axiste
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Dopage, maitrise du corps et vente.
On vend les corps performants comme des machines nouveau cri, c'est aussi compétitif et il faut battre des records, on est dans le spectacle.
Pourtant, le sport est beau quand le corps est dépassement de lui même, mais pas des autres !
On fait comme si le corps n'était rien, comme si nous n'avions pas de corps…et pourtant, nous dépendons de ce corps.
Et ce corps dépend lui même des éléments, de la nature dans son ensemble.

Il y a depuis toujours la prostitution, on n'empêche pas de vendre, le concept est trop vieux, le monde est libre de ses interactions mais pas des conséquences (souffrances, exploitations, …)

Et la GPA, j'ai l'impression qu'il n'y a aucune limite à l'exploitation du corps, la misère est son terreau. La misère morale et physique…

Je ne m'absous pas de ces réflexions effleurées: j'ai une chance infinie d'être née dans un environnement favorable et pas trop empreint de souffrances, si j'étais née ailleurs je pourrais très bien être cette esclave vendue. Ce que l'on fait aux autres on se le fait à soi même.

Nous aurions plutôt intérêt à être respectueux et d'éprouver de la gratitude pour la vie, la notre comme celle des autres.

J'ai conscience que des milliers de personnes se sont penchées sur tout cela, que mes propos sont tout petits, mais ils disent mon ressenti.

Je ne crois pas que l'homme soit bien dans son corps, le corps est refusé et renié, au lieu d'être replacé dans un contexte holistique et universel ...il est finalement pas très incarné si l'on peut dire ainsi…

Bientôt des consciences pourront s'incarner dans des robots peut-être…est-ce possible ? Je dis peut-être n'importe quoi là…

Sinon c'est un monde de fer en plus, métallique, à venir …
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html

« L’esclavagisme en Libye n’est que le prolongement de la négrophobie au Maghreb »
Pour notre chroniqueur, les images d’êtres humains vendus interpellent notre humanité et font écho aux récits glaçants qui proviennent des routes d’exil.

Par Hamidou Anne (chroniqueur Le Monde Afrique)

LE MONDE Le 20.11.2017 à 13h29 • Mis à jour le 20.11.2017 à 13h36
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Manifestation contre le racisme envers les migrants, à Rabat, au Maroc, le 11 septembre 2014.

Une vidéo de la chaîne américaine CNN montrant des Subsahariens vendus aux enchères en Libye a provoqué une vague d’indignation sur le continent africain. L’émotion des intellectuels, militants de la société civile et simples citoyens a poussé les leaders politiques à réagir. Les communiqués « émus » et « indignés » sont sortis des palais présidentiels pour dénoncer cette barbarie. Le Guinéen Alpha Condé dénonce « une ignominie », le Sénégalais Macky Sall et le Nigérien Mahamadou Issoufou parlent d’une « pratique d’un autre âge », tandis que leur homologue togolais, Faure Gnassingbé, évoque, lui, « une infamie ». La vidéo provoque davantage de réactions que les témoignages, recueillis depuis des années, de ceux qui ont réussi à échapper à ce qu’il convient d’appeler « l’enfer libyen ».


Personne n’ignorait ce qui se passe sur cette partie septentrionale de l’Afrique. L’existence de « marchés aux esclaves », d’abus sexuels et de travaux forcés avait fait l’objet d’un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations en avril. Les actes barbares à l’encontre des migrants au nord du continent sont récurrents, mais, ce qui change aujourd’hui, c’est le choc des images.

« Péril noir »

En Mauritanie, les populations négro-mauritaniennes subissent encore couramment l’esclavage. Selon Philip Alston, auteur d’un rapport de l’ONU en 2016 dans ce pays, « des milliers de personnes restent réduites en esclavage » au mépris de l’Etat. La lettre de Moussa Biram, militant anti-esclavage en prison, le combat de l’opposant Biram Dah Abeid ou encore l’action des militants des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) renseignent sur la politique raciste qui sévit dans le pays.

Au Maghreb, la xénophobie vis-à-vis des Noirs est chose classique. On se souvient de la campagne « Non aux Africains en Algérie », qui avait poussé l’écrivain Kamel Daoud à réagir sur ce que signifie être noir dans ce pays. Cette tribune fut une source d’inspiration pour les mouvements de libération du sud du Sahara et qui aujourd’hui refoule les migrants dans le désert.

Au Maroc, pays qui ambitionne de redevenir une puissance continentale, le racisme est omniprésent, avec parfois une instrumentalisation par des médias malveillants. On se souvient de la « une » du journal Maroc Hebdo, « Le péril noir », qui ciblait les étudiants, immigrés économiques ou personnes en transit pour les côtes européennes. Dans un article pour Le Monde Afrique, la militante culturelle sénégalaise Aisha Dème produit un récit édifiant de l’ampleur du mal. Heureusement qu’il existe une société civile dynamique pour lutter contre le fléau. Par exemple, les travaux du sociologue Mehdi Alioua et de son association, le Gadem, montrent avec acuité ce « mal » du Maroc et luttent pour la destruction des préjugés qui fondent souvent le racisme.

Les assassinats de Subsahariens, étudiants ou candidats à l’exil, sont récurrents sans qu’aucune réaction vigoureuse de nos chefs d’Etat ne soit notée. Cette faiblesse encourage l’impunité et déshumanise davantage des victimes abandonnées à leur sort.

« L’invasion africaine »

Il convient aussi d’indexer l’Union européenne (UE) qui par sa scandaleuse politique migratoire se rend coresponsable de la criminalité qui sévit dans cette partie du monde. Le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein, vient d’ailleurs de qualifier d’« inhumaine » la « coopération » entre Bruxelles et la Libye en matière de gestion des flux migratoires.

Cette entente n’est pas nouvelle. Durant les dernières années du régime Kadhafi, l’Italie avait signé avec Tripoli un accord pour bloquer les candidats à l’immigration sur son sol. Il avait abouti à des pogroms contre les Subsahariens et des milliers de personnes arrêtées puis internées dans des camps. Cette année, dans sa crainte déraisonnée de « l’invasion africaine », l’UE a laissé l’Italie passer de nouveaux accords avec la Libye post-Kadhafi, collaborant ainsi indirectement à ces violations des droits de l’homme.

La démission des dirigeants des principaux pays africains de départ, les conditions de vie difficiles de leurs ressortissants qui les poussent sur le chemin de l’exil, l’impunité des auteurs de traite d’êtres humains et le bourbier libyen sont autant de facteurs qui rendent aujourd’hui ce drame possible. Les images d’êtres humains vendus sont choquantes et interpellent notre humanité. Mais elles font écho aux récits glaçants qui proviennent des lieux de désespoir que sont les routes d’exil.

Pour une politique migratoire africaine

A présent que faire ? Manifester devant les représentations libyennes est un acte important, mais je doute que cela puisse changer quoi que ce soit d’interpeller un Etat qui, dans les faits, n’existe plus.

De surcroît, l’indignation est du ressort des citoyens, les politiques ont, eux, l’obligation d’agir. Ils doivent réagir face à la désacralisation de la vie des pauvres et des exilés par une action courageuse contre le traitement de nos compatriotes au Maghreb.

Les chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine qui viennent de se prononcer pourraient enfin tenter de sortir du rapport asymétrique en arrêtant de subir la politique migratoire de l’UE et de ses voisins de la Méditerranée.

Nous devons nous doter, à l’échelle de chaque pays, d’une politique en la matière, à défaut d’une coordination au niveau de l’Union africaine (UA) ou des organisations régionales. Jusque-là, il n’y en a aucune, et c’est là où le mal commence.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... JvbBfJl.99
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