En méditant ce matin sur le mantra du Sutra du Coeur, l'idée m'est venue qu'en matière de sexualité humaine, la conception (au moins occidentale) que nous avons mène à la souffrance (au moins au niveau physique et psychologique).
Je m'explique. D'abord j'entend la souffrance aussi bien mentale que des corps au sens de douleur et perturbation mentale, mais aussi au sens d’insatisfaction.
Observez ce que nous avons actuellement (et qui n'est peut être pas particulièrement spécifique à notre époque) : querelle vestimentaire sur ce que doit porter ou non une femme (pantalon, robe, etc... et ce n'est pas nouveau), divisions sur la théorie du genre, sur les droits des homosexuels à l'adoption, au mariage civil, mariage des prêtres ou pas, homophobie, hommes qui se travestissent, condamnation de l'homosexualité par les religions du Livre etc...
Tout cela a engendré et engendre toujours des souffrances physiques et mentales au moins chez beaucoup de gens, personnes discriminée, persécuté, maltraitée, n'osant pas exprimer publiquement ce qu'ils sont par peur des conséquences, etc...
Hors tout ceci repose sur une conception dual et probablement incorrecte de la sexualité humaine.
Certes les corps sont différents entre l'homme et la femme, mais complémentaires, naturellement l'homme a besoin de la femme pour procréer et inversement.
Et dans l'esprit humain il y a aussi bien ce que certains appellent "féminité" et "masculinité". Des conceptions mentales, des "étiquettes", une sorte de "portrait robot" de ce que "doit être" un homme et de ce que "doit être" une femme. L'homme doit être ainsi, se comporter ainsi, etc... la femme idem.
Comme si il y avait d'un coté l'homme, et de l'autre la femme, n'ayant rien en commun dans leur psyché, leur mentalité, leur façon d'être, et qui ne retrouveraient que temporairement quelque chose de commun dans l'acte de procréation.
C'est parce que l'on considère que les psychés masculines et féminine sont très clairement définie et "étanches", séparées l'une de l'autre, que l'on discrimine.
On refuse de voir les éléments masculin présents dans la psyché féminine et les éléments féminin présent dans la psyché masculine. On refuse d'accepter qu'un homme par exemple puisse être "émotif" ou "sensible" ou qu'une femme puisse ne pas avoir de désir de maternité ou s'investisse dans des activité classifiées comme "viriles" comme la boxe par exemple.
Il y a à la fois prison dans des clichés, des étiquettes, des catégorie clivant et refus d'accepter la perméabilité des notions de masculin/féminin. C'est ce refus d'accepter la réalité telle qu'elle est qui, je crois est à la source des souffrances dans ce domaine.
Dualisme, discrimination, souffrance en matière de sexualité
A mon avis, ce n'est pas parce que tout est interconnecté que tout est pareil et interchangeable.
Pour la sexualité, baaah, c'est qu'un facteur mental (je crois). Un bouddhiste ne peut défendre l'idée qu'il y aurait une "nature" hétérosexuelle ou une "nature" homosexuelle.
En revanche, il ne peut nier qu'il existe des hétérosexuels et des homosexuels.
On peut se meubler en style classique. Ou dans un style art déco, ou chaises et tables sont multifonctionnelles, voire interchangeables. C'est un choix d'ameublement qu'il appartient à chacun de faire. De même, on nous propose de faire des choix de société.
Quant à la souffrance, ce n'est pas un choix de société qui va la faire disparaître, car la souffrance est karmique.
Pour la sexualité, baaah, c'est qu'un facteur mental (je crois). Un bouddhiste ne peut défendre l'idée qu'il y aurait une "nature" hétérosexuelle ou une "nature" homosexuelle.
En revanche, il ne peut nier qu'il existe des hétérosexuels et des homosexuels.
On peut se meubler en style classique. Ou dans un style art déco, ou chaises et tables sont multifonctionnelles, voire interchangeables. C'est un choix d'ameublement qu'il appartient à chacun de faire. De même, on nous propose de faire des choix de société.
Quant à la souffrance, ce n'est pas un choix de société qui va la faire disparaître, car la souffrance est karmique.