Cas de conscience

Compagnon

Bonjour,

J'aimerais votre avis sur une situation.

Dans une situation une personne A demande à une personne B de ne pas faire quelque chose vis à vis d'une personne C car cette action bien spécifique (une remontrance) C ne la mérite pas, A a bien dit à B que c'était lui A le responsable et non pas C donc que C ne méritait pas réprobation.

La personne B promet qu'elle ne le fera pas. Car elle dit comprendre que C n'y ai pour rien.

Mais la personne B le fait vis à vis de la personne C.

La personne C ignore l'engagement de B vis à vis de A et blâme A pour l'acte de B.

Est ce que A doit indiquer à C que B n'a pas tenu son engagement afin de soi-même ne plus être blâmer au risque que C n'est plus confiance en B et donc que cela représente un tort pour B ?

Ou est ce que A se tait, accepte le blâme, continu de laisser croire à C que B est digne de confiance et ce afin de ne pas nuire à la réputation de B ?

D'un coté A ne souhaite pas faire de tort à B mais de l'autre B a choisi de ne pas tenir son engagement et doit donc en principe en accepter les conséquences, que le non-respect de sa parole soit dévoiler à un moment ou à l'autre, mais est ce à A d'être l'outil de ce dévoilement ?

Là on peut être coincé entre des compassions contradictoires :
de A pour lui même puisqu'il est blâmé à tort par C.
de A pour C puisque C a toujours confiance en B à tort apparemment.
de A pour B qui d'un coté ne veut pas lui causer du tort en dévoilant le non-respect de la parole mais en même temps ne souhaite pas non plus qu'il puisse continuer à tromper autrui, le laisser faire ne serait que l'encourager à croire que cela serait sans conséquences ce qui est faux bien évidemment.

A crains aussi les répercussion de C sur B et de B contre lui A (puisqu'il aura répercuté le non-respect de la parole).

C'est clair... ou confus ?

Qu'en pensez vous ?

Merci
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Circé
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C'est un peu confus en effet.
Connais tu l'histoire du moine accusé à tort d'avoir fait un enfant à une jeune fille de son village? La jeune fille en question l'accuse pour cacher son histoire d'amour avec un jeune du village. Il ne dit rien. Lorsque l'enfant naît, il le prend avec lui, l'élève comme son fils et ne révèle toujours rien. Quelques années plus tard, la mère et le père biologique( qui a finalement su) avouent et viennent reprendre leur enfant. Le moine ne réagit toujours pas.
Lorsqu'on lui demande pourquoi il n'a rien dit, il répond que la seule chose à faire était de s'occuper du moment présent, de ce qu'il fallait faire dans la situation du moment( en l'occurence s'occuper du petit).
Je crois que dans ton histoire il ne faut rien faire, les choses s'éclaireront d'elles mêmes avec le temps, tout finira pas apparaître clairement aux protagonistes .
ted

Compagnon a écrit :Bonjour,

J'aimerais votre avis sur une situation.

Dans une situation une personne A demande à une personne B de ne pas faire quelque chose vis à vis d'une personne C car cette action bien spécifique (une remontrance) C ne la mérite pas, A a bien dit à B que c'était lui A le responsable et non pas C donc que C ne méritait pas réprobation.

La personne B promet qu'elle ne le fera pas. Car elle dit comprendre que C n'y ai pour rien.

Mais la personne B le fait vis à vis de la personne C.

La personne C ignore l'engagement de B vis à vis de A et blâme A pour l'acte de B.

Est ce que A doit indiquer à C que B n'a pas tenu son engagement afin de soi-même ne plus être blâmer au risque que C n'est plus confiance en B et donc que cela représente un tort pour B ?

Ou est ce que A se tait, accepte le blâme, continu de laisser croire à C que B est digne de confiance et ce afin de ne pas nuire à la réputation de B ?

D'un coté A ne souhaite pas faire de tort à B mais de l'autre B a choisi de ne pas tenir son engagement et doit donc en principe en accepter les conséquences, que le non-respect de sa parole soit dévoiler à un moment ou à l'autre, mais est ce à A d'être l'outil de ce dévoilement ?

Là on peut être coincé entre des compassions contradictoires :
de A pour lui même puisqu'il est blâmé à tort par C.
de A pour C puisque C a toujours confiance en B à tort apparemment.
de A pour B qui d'un coté ne veut pas lui causer du tort en dévoilant le non-respect de la parole mais en même temps ne souhaite pas non plus qu'il puisse continuer à tromper autrui, le laisser faire ne serait que l'encourager à croire que cela serait sans conséquences ce qui est faux bien évidemment.

A crains aussi les répercussion de C sur B et de B contre lui A (puisqu'il aura répercuté le non-respect de la parole).

C'est clair... ou confus ?

Qu'en pensez vous ?

Merci
Où est la saisie du soi dans cette affaire ?
Où se situe l'attachement à une image de soi ?
Tu as ta réponse. loveeeee

Ce n'est pas une question de justice, de vérité, de trahison. Mais d'attachement au soi.

Se taire et observer. C'est fou comme les choses se redressent d'elles mêmes.
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axiste
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Cela ressemble à une pelote de laine emmêlée…peut-être que la douceur arrivera à dénouer les fils, avec le temps. Ecouter et ne rien ajouter.
Ecouter, juste comme si on était un miroir pour chaque personnage, un miroir bienveillant qui laisserait se dire chaque trait reflété par les lumières des visages.
C'est tout ce qu'on peut faire il me semble…
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Compagnon

Bon, d'accord, je vais tenir compte de cela. Merci :)
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