Karma

Compagnon

Selon le principe de la loi du karma, tout ce que nous pensons, disons et faisons à un jour ou l'autre des conséquences, "bonnes", "neutres" ou "mauvaises", dans notre vie ou "manifestation" actuelle ou dans une vie ou "manifestation" future.

En principe il y a une certaine logique dans cette "rétribution" ou "restitution", dans le sens ou la conséquence aura un rapport avec la pensée, la parole ou l'acte.

Sachant cela, déjà le fait que, actuellement, nous soyons "manifesté" sous forme humaine (qui en principe est de toutes, la forme idéale pour pratiquer le Dharma et atteindre l'Eveil) est le signe que, dans nos manifestations passées nous avons au moins accumulé assez de karma "positif" pour nous re-manifester au moins sous cette forme favorable.

De plus, eu égard aux milliards d'hommes sur Terre actuellement, à la diversité des échanges, à la complexité des faisceaux de circonstances et conditions, le fait même d'avoir été mis en contact avec le Dharma au point de nous amené à le pratiquer peut aussi être interpréter peut être comme une rétribution positive en rapport avec notre karma passé, car tout le monde en ce moment sur Terre n'a pas la chance d'avoir accès au Dharma ni même d'en connaître tout simplement l'existence.

Maintenant, si j'envisage mon cas personnel, depuis que je pratique, j'ai constaté que je rencontre systématiquement des obstacles qui se dressent, d'ordre physique, à mesure que je pratique. A chaque fois des problèmes de santé ou des dysfonctionnements de mon corps me gênent, pas tout le temps mes presque, et à chaque fois que j'essais de pratiquer une autre forme de méditation plus adaptée au handicap... un nouveau problème de santé surgit qui rand caduque cette pratique ! Et la rend compliquée.

Ayant le dos fragile, les vertèbres se tassant facilement, la méditation longtemps assis, quelle que soit la posture, est vite pénible, la méditation marchée ? de nouveau des problème de dos qui surgissent et depuis quelque temps des douleurs, je pense en rapport avec une sinusite maxillaire ou sphénoïdale qui fait que poser le pied bien à plat sur le sol irradie jusque dans mes gencive et mes sinus, j'ai commencé à aller à des séances de pratique collective, et plusieurs fois j'étais affaibli par une maladie temporaire et j'ai du me forcer à y aller et sur place, je dois mettre un coussin dans mon dos quand je suis assis sur une chaise très dure et ce n'est pas très confortable. J'ai essayé la méditation allongée sur le dos, jambe repliées pour tenir compte de mes lombaires, au début cela a perturbé mon cycle de sommeil, et depuis peu alors qu'être allongé sur le dos jambe repliées autrefois était ma position sûre de confort, c'est devenu une position qui finit par me faire souffrir.

Donc c'est incroyable à quel point je rencontre des obstacle physiques de manière régulière qui freinent ma pratique et m'empêche d'en profiter pleinement.

J'en suis venu à me dire qu'autrefois, dans une autre vie, j'avais du persécuté des moines, les gêner de manière malveillante dans leur pratique, les torturer qui sait, ou un moine en particulier par exemple, pour ainsi vivre actuellement ce que je vis.

Non que je me sente coupable c'est juste que je trouve cette accumulation d'opposition suspecte.
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davi
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Guéshé Kelsang Gyatso a écrit :Il y a un autre type d'action contaminée [avec les actions jetantes], appelée "action qui complète". C'est une action contaminée qui est la cause principale du bonheur ou de la souffrance que nous éprouvons alors que nous avons pris une certaine renaissance. Tous les êtres humains sont jetés dans le monde humain par des actions jetantes vertueuses, mais les expériences qu'ils font en tant qu'êtres humains varient considérablement en fonction de leurs différentes actions qui complètent.
Transformez votre vie
J'ai ressenti ce même genre d'obstacles lors de méditations (douleurs intercostales en position de demi-lotus), alors je me suis mis à méditer assis sur une chaise. Au bout d'un moment, je me suis rendu compte que cette position ne me permettait pas d'avoir de bonnes méditations. J'ai donc repris la méditation en demi-lotus, en décidant de ne plus trop faire attention aux douleurs. Aujourd'hui je ne ressens plus trop ces douleurs, non pas qu'elles ont complètement disparu, mais je n'y fais plus vraiment attention. De gênantes elles me sont devenues indifférentes.

Les obstacles ne sont obstacles que par désignation conceptuelle.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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