On dirait qu'ils en veulent tous à la RussieLupka a écrit : on est tous dans la même
Etre bouddhiste et croire en Dieu, est-ce possible ?
Réponse:iskander a écrit :
D'accord. Dans ce cas, est-ce que tu crois que le dieu Abrahamique est-il soluble dans le Bouddhisme? Il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Lupka a écrit :DIEU est parfois sans existence propre, sans message ni révélation, ni créateur ni régisseur ... simplement la Loi
- michel_paix
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Pour faire une relation entre le Christianisme et le Bouddhisme, il faut prendre en considération ce qu'est le Bouddhisme, dans sont optique...
Il y a dans le Christianisme enseigné par Augustin "être un instrument de Dieu", a partir de ce moment où l'on est cette instrument de Dieu, quel sont les "qualités/phénomènes" qui sont en nous et que l'on peut observer. Ainsi par une analyse empirique definir ces phénomènes, pour établir un "abhidharma" qui fait que l'on est "instrument" de Dieu... Dire, voici les phénomènes qui sont favorable pour la croissance spirituelle... Par la suite établir ce qui fait que l'on est pas "instrument de Dieu", observer les "qualités/phénomènes" qui sont nuisible a la croissance spirituelle... Par la suite, ce qui est ni favorable, ni defavorable a la croissance spirituelle, doit aussi être identifier, dans cette "abhidharma"... Et mettre en application dans notre vie, ce qui est le plus favorable pour la croissance spirituelle, pour être le plus possible l' "instruments" de ces qualités/phénomènes" que les Chrétiens appel "présence de l'Esprit-Saint".
Quand le Chrétiens prie, médite, rend hommage "louange" a Dieu, etc. ... C'est d'observer l'esprit a l'oeuvre, pour reconnaitre ce qui est favorable et défavorable dans cette relation entre homme "instrument" et Dieu "absolu"....
Quand cette partie de terre est animé par les qualités d'Amour,de compassion, d'entraide, de pardon, etc. ... cette partie de terre est un instrument de Dieu. C'est Dieu qui s'exprime dans cette partie de terre, a travers mon coeur, pour vous...
Un Bouddhiste peut-il croire en Dieu ?? Je ne crois pas en un Sage "Homme" a la barbe blanche qui est assis dans les nuages... Dieu est pour moi, une poésie, mais pas un non-existant... Je nie la dualité entre Dieu et Satan, qui se combattent. Comme l'ancien testament l'enseigna, quand les hommes cultives de mauvaise qualité dans l'esprit, Dieu envoie sa secheresse sur la terre, quand les hommes cultive les bonne qualités dans l'esprit Dieu envoie l'abandance... En comprennant que les êtres sont sans distinction avec la création, les êtres sont la création, alors si dans le coeur des hommes il y a une mauvaise culture, Dieu envoie sa secheresse, si l'homme cultive dans sont coeur une bonne culture, Dieu envoie l'abondance.
<<metta>>
Il y a dans le Christianisme enseigné par Augustin "être un instrument de Dieu", a partir de ce moment où l'on est cette instrument de Dieu, quel sont les "qualités/phénomènes" qui sont en nous et que l'on peut observer. Ainsi par une analyse empirique definir ces phénomènes, pour établir un "abhidharma" qui fait que l'on est "instrument" de Dieu... Dire, voici les phénomènes qui sont favorable pour la croissance spirituelle... Par la suite établir ce qui fait que l'on est pas "instrument de Dieu", observer les "qualités/phénomènes" qui sont nuisible a la croissance spirituelle... Par la suite, ce qui est ni favorable, ni defavorable a la croissance spirituelle, doit aussi être identifier, dans cette "abhidharma"... Et mettre en application dans notre vie, ce qui est le plus favorable pour la croissance spirituelle, pour être le plus possible l' "instruments" de ces qualités/phénomènes" que les Chrétiens appel "présence de l'Esprit-Saint".
Quand le Chrétiens prie, médite, rend hommage "louange" a Dieu, etc. ... C'est d'observer l'esprit a l'oeuvre, pour reconnaitre ce qui est favorable et défavorable dans cette relation entre homme "instrument" et Dieu "absolu"....
Quand cette partie de terre est animé par les qualités d'Amour,de compassion, d'entraide, de pardon, etc. ... cette partie de terre est un instrument de Dieu. C'est Dieu qui s'exprime dans cette partie de terre, a travers mon coeur, pour vous...
Un Bouddhiste peut-il croire en Dieu ?? Je ne crois pas en un Sage "Homme" a la barbe blanche qui est assis dans les nuages... Dieu est pour moi, une poésie, mais pas un non-existant... Je nie la dualité entre Dieu et Satan, qui se combattent. Comme l'ancien testament l'enseigna, quand les hommes cultives de mauvaise qualité dans l'esprit, Dieu envoie sa secheresse sur la terre, quand les hommes cultive les bonne qualités dans l'esprit Dieu envoie l'abandance... En comprennant que les êtres sont sans distinction avec la création, les êtres sont la création, alors si dans le coeur des hommes il y a une mauvaise culture, Dieu envoie sa secheresse, si l'homme cultive dans sont coeur une bonne culture, Dieu envoie l'abondance.
<<metta>>
:)
Lupka a écrit :DIEU est parfois sans existence propre, sans message ni révélation, ni créateur ni régisseur ... simplement la Loi
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===================> ton explication
(º < º ?) <==== moi
Si je comprends bien, tu estimes que du point de vue du Christianisme, la pratique de l'Octuple sentier est compatible avec une spiritualité chrétienne.michel_paix a écrit :Pour faire une relation entre le Christianisme et le Bouddhisme, il faut prendre en considération ce qu'est le Bouddhisme, dans sont optique...
La question alors devient, d'un point de vue bouddhiste, est ce que la spiritualité chrétienne est compatible avec l'octuple sentier?
Oui, pour l'aspect dit "vaste" de la Voie. A savoir, les qualités du coeur, l'éthique, la compassion. Faire le bien. Eviter de faire le mal.Iskander a écrit :La question alors devient, d'un point de vue bouddhiste, est ce que la spiritualité chrétienne est compatible avec l'octuple sentier?
En revanche, pour l'aspect dit "profond" de la Voie, là ou la réalité apparait telle qu'elle est, l'analyse des ressentis pourrait choquer un chrétien. J'ai entendu un jour, sur les ondes, un prêtre qui dénonçait "ceux qui par des techniques de modification de conscience prétendent connaitre les desseins de Dieu".
Il est vrai que les états d'absorption méditative peuvent conduire à des niveaux d'extase que les mystiques chrétiens qualifiaient de divins. S'il s'agit des mêmes expériences bien sur. <<metta>>
Petite parenthèse : Toujours dans le même thème, je conseille vivement le lecture d'un livre qui s'intitule "Le renoncement au monde dans le bouddhisme et dans le christianisme" de Môhan Wijayaratna au Edition Lys, une véritable mine d'information.
Dans ce livre Mohan Wijayaratna se propose d’examiner les similitudes et les différences entre la conduite des moines bouddhistes et celle des moines chrétiens du désert en ce qui concerne le renoncement au monde. Les trois domaines de la vie monacale : la pauvreté, la chasteté et l’obéissance sont donc les thèmes majeurs de cette étude. Un chapitre est également consacré à savoir jusqu’à quel point ces moines s’étaient écartés physiquement du monde.
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Dhammapada


Je ne lirais surement pas ce livre, même si le sujet m'interesse, vu que je me "détache" aussi peu à peu des livresPetite parenthèse : Toujours dans le même thème, je conseille vivement le lecture d'un livre qui s'intitule "Le renoncement au monde dans le bouddhisme et dans le christianisme" de Môhan Wijayaratna au Edition Lys, une véritable mine d'information.
Dans ce livre Mohan Wijayaratna se propose d’examiner les similitudes et les différences entre la conduite des moines bouddhistes et celle des moines chrétiens du désert en ce qui concerne le renoncement au monde. Les trois domaines de la vie monacale : la pauvreté, la chasteté et l’obéissance sont donc les thèmes majeurs de cette étude. Un chapitre est également consacré à savoir jusqu’à quel point ces moines s’étaient écartés physiquement du monde.

Cela dit, je ne prétends pas être "un renonçant" dans le sens "religieux" du terme, mais pour mon "humble expérience et avis personnel", sur le sujet comme sur "le bouddhisme des raisins verts", je dirais qu'à mon sens, le "bouddhisme" dans son sens "ultime", de renoncement-libération complète du monde et nibbana, est "fait" pour une catégorie d'êtres relativement limités;
Je crois que des "bouddhistes" laics, comme ted se définit surement, et bien d'autres, pourront "tirer profit" du Dharma durant leur existence de manière assez interessante et satisfaisante, une sorte de "bouddhisme social et familial", avec ses soucis et plaisirs, ses souffrances et bien-être, ses agitations et moments calmes; Après je ne sais pas s'ils pourront "aller plus loin" pour la plupart,car au fond ils trouvent souvent "des choses qui leur conviennent ou leur plaisent" "dans le samsara" et auxquelles ils ne sont pas prêts/ou n'ont pas envie de renoncer et à "envoyer par la fenêtre" : famille, enfants, maison, voiture, vie sociale, travail, argent, retraite etc... et aussi dans un bouddhisme "soft" et light;
Je crois donc aussi, que le "détachement" de ces "renonçants" concerne essentiellement des êtres qui n'attendent ni ne cherchent plus rien du monde, de la société, des autres etc, pas même des "religions officielles" ou "structures spirituelles et institutions"", et ne ressentent ni besoin d'argent, ni d'attachement matériel, affectif, social; Ceux-là généralement peuvent parfois avoir souffert bien plus que la "moyenne" des "gens du monde" et leur détachement est parfois à la mesure de leur désarroi, de leur quête d'absolu,de leur sentiment de ne pas être "à leur place" ici-bas, ni d'y trouver leurs plaisirs ou bonheur; mais "au-delà"
Après, "être bouddhiste", "croire en dieu" ou autres, peu importe, tout cela ne sont encore "que des mots", des paravents, des subterfuges de l'égo afin d'éviter de faire face à "lui-même", à son illusion et à la réalité
- michel_paix
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Très interessant, j'ai l'impression qu'au niveau de la pratique [action concrète/karma "parole, pensée et acte corporelle"] émanant du coeur "intention [cetana]", leur deux peuvent s'unir l'un dans l'autre en ce qui conserne "culture de vertue". Pour ce qui attrait a la modification de conscience qui prétendent connaître les desseins de Dieu, j'en dirais que les paroles en générale du Christ est assez simplice, voir une évidence, l'important du Christ n'est en rien "ce qui dit", mais "ce qui fait". Je regarde la nature et les paraboles que le Christ a dit, je peux en écire des centaines par jours, pour moi, cela n'est pas grand chose, mais ce qui me frappe n'est pas toute ces explications poétique, avec cette idée de Fils et de Père et d'Esprit-Saint, le royaume de Dieu, et tout ces poésies, ces l'action qu'il a accompli, sa c'est vraiment extraordinaire, le reste c'est pas une grande chose. Les desseins de Dieu ne sont pas caché a l'homme, c'est une foutu évidence... Le problème est que l'homme veux connaitre les desseins de Dieu dans la temporalité psychologique des hommes, là c'est plus qu'un mystère...ted a écrit :Oui, pour l'aspect dit "vaste" de la Voie. A savoir, les qualités du coeur, l'éthique, la compassion. Faire le bien. Eviter de faire le mal.Iskander a écrit :La question alors devient, d'un point de vue bouddhiste, est ce que la spiritualité chrétienne est compatible avec l'octuple sentier?
En revanche, pour l'aspect dit "profond" de la Voie, là ou la réalité apparait telle qu'elle est, l'analyse des ressentis pourrait choquer un chrétien. J'ai entendu un jour, sur les ondes, un prêtre qui dénonçait "ceux qui par des techniques de modification de conscience prétendent connaitre les desseins de Dieu".
Il est vrai que les états d'absorption méditative peuvent conduire à des niveaux d'extase que les mystiques chrétiens qualifiaient de divins. S'il s'agit des mêmes expériences bien sur. <<metta>>
<<metta>>
:)
Précisément: il a un besoin terrible de voir des gens se prosterner devant lui, lui offrir des fleurs, des jeunes gens et des jeunes filles (qui doivent lui sacrifier leur sexualité) et qu'on lui brule de l'encens. Si on refuse de lui faire ces choses, il se fâche et nous punit cruellement.Lupka a écrit :Ca renvoie à un une vision égotique à mon sens. Je crée l'homme pour exister.
Non ? ...
En fait, les dieux sont mortels: pour peu qu'on cesse de leur faire ce genre d'offrandes, il finissent par cesser totalement d'exister. Les dieux grecs et romains n'ont plus qu'une existence vaguement fantômatique, mais il y a plein de divinités qui ont totalement disparu: plus personne ne connaît leur nom ou leurs attributions: ceux-là sont morts, finis, foutus à jamais.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".