sur la colére

Dumè Antoni

Ted a écrit :Ne te fache pas Dumè. Mais je ne vois rien là qui justifie la colère initiale du père.
Si tu ne vois pas ce qui justifie la colère initiale du père, c'est désespéré (cela dit, sans me fâcher) ou tu manques réellement d'expérience dans ce domaine (ce que je ne crois pas, n'est-ce pas ?). J'espère que tu es juste dans la "macagna" comme on dit chez moi. :lol:
D'autant plus qu'on peut mettre son fils à la porte sans se mettre en colère. Pourquoi associes tu les deux ?
La façon dont le fils a été mis à la porte n'a pas été paisible, car le fils a résisté au point qu'il a fallu être ferme. On peut être en colère sans en venir aux mains, tu sais.
Par ailleurs, la "réussite" du fils, bien que tout à fait respectable, n'est jamais qu'une réussite mondaine, sociale. Est-il heureux ?
A-ton avis ? Si le fils dit "tu as bien fait, tu as même trop attendu, et si tu ne l'avais pas fait je me serais peut-être flingué", est-ce que ça veut dire "je suis malheureux" ? Tu le fais exprès ? :lol:
ted

C'est un coup de poker.
  • - Le fils aurait pu se suicider en quittant le père.
    - Il aurait pu sombrer dans la délinquance pour survivre.
    - Il aurait pu aller squatter une gentille fille amoureuse.
    - Il aurait pu revenir et tuer son père.
    - Il aurait pu...
Bref...
Je ne conteste pas l'aspect organisationnel ("une bouche à nourrir/tu glandes/je ne suis pas ta bonne").
Je dis qu'on peut expliquer les choses à son fils sans se mettre en colère.
Je ne dis pas que c'est facile.
Je dis que la colère est un raccourci qui évite de se faire chi... à communiquer.
Je dis qu'on donne l'exemple à un fils qui le jour venu va se mettre en colère envers son propre fils à lui, au lieu de communiquer.
Je dis que quand on "flanque les gens à la porte", on les chosifient sous le coup de la colère.

Et peut être que le fils du fils, un jour, va :
  • - se suicider chassé par son père.
    - sombrer dans la délinquance pour survivre.
    - aller squatter une gentille fille amoureuse.
    - revenir et tuer son père.
    - etc...
Donc, ça s'est bien passé pour quelques années. Tant mieux.
Mais un poison peut avoir des effets sur une très longue durée.
Dumè Antoni

Ted, je comprends que tu t'efforces d'argumenter, mais "le fils aurait pu se suicider en quittant le père" est un argument qui ne tient pas car le fils était déjà mort, dans ces conditions-là. Et puis tu penses trop. C'est ton problème, je crois, et tu n'avances pas à cause de ça (comme disait mon maître : "vous faites du surplace à toute vitesse !" :lol:) . Si tu te demandes si tu dois te mettre en colère ou non, c'est que la colère t'a déjà envahi, car si elle n'était pas là, la question ne se poserait pas.
ted

Flocon a écrit :Pas compris, désolée. Ma question était sincère, mais tu n'es pas obligé de répondre.
Flocon, tu sais bien que l'égo, d'un point de vue bouddhiste, est considéré comme une construction illusoire qui nous plonge dans l'ignorance. L'idée d'être en adoration devant lui ou de considérer un rapport narcissique envers lui comme (sic) "une réalité incontournable", pourrait être avancée par la psychologie moderne qui cherche à équilibrer la personnalité, mais ne peut en aucun cas être retenue dans une pratique bouddhiste.
jap_8
Dumè Antoni

L'idée d'être en adoration devant lui ou de considérer un rapport narcissique envers lui comme (sic) "une réalité incontournable", pourrait être avancée par la psychologie moderne qui cherche à équilibrer la personnalité, mais ne peut en aucun cas être retenue dans une pratique bouddhiste.
Mais le fait d'en être dégoûté est tout autant une composante narcissique (en négatif).
ted

Dumè Antoni a écrit :Ted, je comprends que tu t'efforces d'argumenter, mais "le fils aurait pu se suicider en quittant le père" est un argument qui ne tient pas car le fils était déjà mort, dans ces conditions-là. Et puis tu penses trop. C'est ton problème, je crois, et tu n'avances pas à cause de ça (comme disait mon maître : "vous faites du surplace à toute vitesse !" :lol: . Si tu te demandes si tu dois te mettre en colère ou non, c'est que la colère t'a déjà envahi, car si elle n'était pas là, la question ne se poserait pas.
Baaaahhh. .. tu as peut être raison... :)
Perché sur ma faible pratique d'informaticien minable, je retiens que la colère est un poison, lent ou rapide, mais un poison.

Mon expérience de la colère, c'est que j'ai obtenu parfois des choses matérielles en échange, mais j'ai toujours perdu autre chose sur le plan relationnel, amical ou sentimental.
Quand on est craint, on n'est pas aimé.
Dumè Antoni

En fait, ta crainte, c'est de ne pas être aimé, c'est ça ?
Perché sur ma faible pratique d'informaticien minable
Et en plus, tu te fustiges. Contre qui se retourne ta colère, là ?
ted

Dumè Antoni a écrit :En fait, ta crainte, c'est de ne pas être aimé, c'est ça ?
Comme dit Flocon : revenons au sujet du fil... :lol: :D ba11
<<metta>> flower_mid flower_left
:razz:
Dumè Antoni

Tu as raison. Le sujet du fil est "la colère".
ted

Mais tu n'as pas tort : la colère est peut être liée au besoin d'être aimé.
La contrariété qu'on nous inflige étant perçue comme un "désamour" envers nous.

Si on n'avait pas ce besoin d'être aimé ou de voir "aimés" nos choix, nos décisions, on serait plus facilement dans l'acceptation, dans la communication, et non dans la colère ?
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