Et les chinois...

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Dharmadhatu
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<<metta>> Ca aurait pu être dangereux question conséquences karmiques: un suicide motivé par des émotions perturbatrices par exemple entraîne de nombreuses renaissances douloureuses.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Thanos49000

d'accord, ce sont les dernières minutes de la vie qui comptent, merci
ted

Thanos49000 a écrit :d'accord, ce sont les dernières minutes de la vie qui comptent, merci
OuI et non...
Dans les dernières minutes de nos vies, il paraît, qu'en l'absence de perturbations émotionnelles trop fortes, nous sommes emportés par l'état d'esprit dominant que nous avons cultivé tout au long de notre vie.

D'où l'intérêt :
- De mener une vie juste
- D'essayer d'avoir une mort plutôt sereine

Si des perturbations sont présentes, l'état de conscience du moment de la mort risque de déterminer une renaissance indésirable. En tout cas, c'est ce qui est présenté dans le vajrayana.

Quant à rester zen, pendant qu'on se se fait torturer, je pense que peu de gens en sont capables.
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axiste
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Dans les dernières minutes de nos vies, il paraît, qu'en l'absence de perturbations émotionnelles trop fortes, nous sommes emportés par l'état d'esprit dominant que nous avons cultivé tout au long de notre vie.
Ca me parait juste, mais est-ce qu'on peut prendre conscience de cet état d'esprit dominant pendant qu'on vit sans le saisir, au risque de le déformer alors qu'en laissant les choses se faire elles glissent comme une rivière tranquille, en arrière plan ?
- D'essayer d'avoir une mort plutôt sereine
Est-ce possible au moment de la mort ? Qui peut dire si l'instant du dernier souffle n'est pas un résumé de ma vie condensée qui serait comme des images empilées qui fusionnent, quelle est notre liberté sinon de développer le premier intérêt que tu cites: mener une vie juste.
Et encore, comme chacun a son panorama particulier concernant cette vie juste, c'est comme une feuille qui flotte sur l'eau en regardant le ciel: elle est d'abord portée et elle suit son courant...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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jules
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Inscription : 15 février 2009, 19:14

axiste :
C'est comme une feuille qui flotte sur l'eau en regardant le ciel: elle est d'abord portée et elle suit son courant...

Oui, ou comme une vache broutant dans un prés verdoyant, qu'un chien au repos est en train d'observer d'un oeil distrait .

love3
ted

Chépa Dorjé, un maître bouddhiste contemporain, disait à peu près ceci : "Le bardo n'est plus l'heure des causes, mais des conséquences".

Axiste, à mon avis, cet état d'esprit dominant peut être celui qui se manifeste subtilement, en arrière-plan, dans nos vies actuelles. Simplement, au moment de la mort, il deviendra plus dense, plus perceptible. Surtout si nous avons déjà appris à sentir sa présence. A le reconnaitre.
axiste a écrit :
Dans les dernières minutes de nos vies, il paraît, qu'en l'absence de perturbations émotionnelles trop fortes, nous sommes emportés par l'état d'esprit dominant que nous avons cultivé tout au long de notre vie.
Ca me parait juste, mais est-ce qu'on peut prendre conscience de cet état d'esprit dominant pendant qu'on vit sans le saisir, au risque de le déformer alors qu'en laissant les choses se faire elles glissent comme une rivière tranquille, en arrière plan ?
- D'essayer d'avoir une mort plutôt sereine
Est-ce possible au moment de la mort ? Qui peut dire si l'instant du dernier souffle n'est pas un résumé de ma vie condensée qui serait comme des images empilées qui fusionnent, quelle est notre liberté sinon de développer le premier intérêt que tu cites: mener une vie juste.
Et encore, comme chacun a son panorama particulier concernant cette vie juste, c'est comme une feuille qui flotte sur l'eau en regardant le ciel: elle est d'abord portée et elle suit son courant...
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axiste
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Inscription : 09 mai 2008, 05:39

C'est possible….je sais pas. shuuuuuuuuuuuuttttt
Il y a des personnes qui meurent à chaque instant et aucune de la même façon.
Quelquefois je pense à elles très fort.
Je sais qu'entre la théorie et ce qui se vit, un monde passe.
Humilité...

Je crois que la spontanéïté de l'instant me cueillera.
J'aurai certainement de la gratitude envers la vie et les gens, mais ils et elles passeront… je ne pourrai plus les rencontrer.
Ce sera un moment où je m'aimerai aussi totalement.
Enfin, peut-être que j'aurai aussi envie de pleurer.
Mais ce sera pas à cause des regrets.
Qui peut dire ?
L'instant ne s'écrit pas avant de crier son tableau…

Je souhaite que chacun trouve une quiétude en mourant. Un contentement. Pas de regrets. love3

Je crois que penser à sa mort, c'est pas l'histoire d'une minute. C'est toute la vie qu'on doit le faire, enfin, à partir du moment où l'on se sent capable de la regarder en face, de ne pas fuir…certainement ça demande déjà du courage et une certaine expérience de vie...
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
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