Kalachakra mandala

Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07



FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Jean

C'est vraiment fantastique.

et ce n'est que le début, un jour, peut-être, les visualisations seront enseignées avec des hologrammes.

C'est aussi une des particularités de la pratique du "Refuge Intérieur" enseigné par TWR (le calme, le silence, l'esprit spacieux). Elle permet de pratiquer les visualisations avec plus de feeling et de leur donner vie et même si on est pas trop familier, ni trop compétent en visualisations, le temps à pratiquer aura donné une occasion d'expérimenter petit moment de calme, de silence et d'ouverture et de déploiement de l'esprit.

Ce qui est toujours ça de gratté! :D
ted

Finalement, il suffit de passer la vidéo en boucle, puis de s'en souvenir au moment de se concentrer ?

C'est quand même complexe, les pratiques du vajrayana, non ?
Jean

Une sadhana tantrique peut être pratiquée sous différentes formes

La forme la plus concise
la forme moyenne
et la forme complete.

En général, la forme la plus courte est facile à aborder, et il existe dans cette forme des pratiques essentielles (l'état de conscience qui suit la dissolution de la visualisation, la récitation du mantra qui peut être faite sous une forme facile à pratiquer), et d'autres qui sont secondaires.

On peut pratiquer toute sa vie rien d'autres que les pratiques essentielles, comme on peut grâce à la familiarisation, à l'habitude, préciser peu à peu, ou augmenter la compléxité de la visualisation.

D'une manière globale, il y a quelque chose de spécial qui se passe quand les expériences esprit naturel et visualisations alternent.

Une expérience qui ne mange pas de pain ;

Pratiquer sa propre pratique essentielle que l'on connait bien.

Une fois qu'on y est bien installé visualiser les couleurs de l'arc en ciel les unes aprés les autres,

faire un cycle

Puis faire un cycle avec les mêmes couleurs, mais plus transparentes, plus claires

Puis faire un cycle avec les couleurs encore plus transparetntes, claires et vives.

Revenir à sa méditation essentielle et constater l'état de conscience dans lequel on est.

Comparer l'état de conscience avant la visualisation avec l'état de conscience après.

C'est un exercice que j'avais appris d'un prof de yoga.

Si on veut pratiquer juste les couleurs, pas les formes, il y a dans le Vajrayana, les méditations traditionnelles sur les 5 éléments. On peut commencer par cela avant de s'engager dans des visualisations plus élaborées.

Il y a des gens qui ont des capacités plus développées que d'autres pour visualiser. L'important est que ce que l'on pratique ne complique pas la vie et d'être confortable dans sa pratique.

Dans le Vajrayana, il y a utilisation d'images, mais il est bien entendu qu'il faut accéder-retrouver un état de conscience au-delà des images. Entre autre, le Vajrayana utilise l'imagerie mentale pour la contrôler, la maitriser et aller dans un état de conscience au delà du niveau de conscience dans laquelle elle se produit
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

:D Cette imagerie mentale est de plus si naturelle, surtout si on s'y est plongé dès l'enfance en lisant des bouquins d'aventures etc...

Maintenant, si Disney* ou Pixar faisaient une splendide démonstration de la beauté que recèle l'esprit, ça aiderait encore plus.

Jean a raison: aller progressivement pour faire en sorte de s'habituer peu à peu à plus de clarté, mais sans oublier le feeling, c'est vrai, car il passe parfois à l'as quand on s'efforce à une image claire. Si la vacuité demeure le coeur là où tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté, alors il n'y aura pas de crispation dans le minimum syndical d'effort fourni.

Après, ça devient plus facile. On peut voir tel ou tel élément resurgir lors d'un rêve où on se surprend soudain à tenir un vajra à la main...

Lorsque les couleurs à la sortie du prisme ne sont plus vues comme antithétiques par rapport à la lumière "blanche" qui y entre, on peut s'accorder le loisir de s'imprégner des innombrables rappels symboliques qui forment le corps même de la déité et son environnement.

* Exemple avec le Monde du Magicien d'Oz. A un moment, les gentils sont au pied d'un palais ceint d'un cercle de protection... S'il est de bonne qualité, "la qualité vajra, la qualité qui vous décevra pas !!", alors la vilaine pas belle sorcière ne pourra jamais l'entamer.

J'aurais tendance à penser aussi qu'il faut se spécialiser dans une sadhana sans oublier les liens du coeur éventuels avec d'autres reflets du prisme auxquels nous aura présenté le Maître.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07


FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Avatar de l’utilisateur
Dharmadhatu
Messages : 3690
Inscription : 02 juillet 2008, 18:07


FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Répondre