Interpétation sur l'échelle de Jacob
Publié : 15 août 2017, 10:41
Bonjour,
Vous connaissez peut-être « l’échelle de Jacob » ici illustrée :
Je pense qu’il est assez aisé d’interpréter le rôle des anges qui montent sur l’échelle, tel l’idée que les êtres seraient tous à un niveau plus ou moins avancé de leur ascension.
Mais c’est bien le personnage en premier plan, ce berger (?) allongé au pied d’un rocher, dont le rôle métaphorique me semble le plus difficile à interpréter.
Personnellement je dirais qu’on pourrait voir en lui l’incarnation, d’une part de l’Homme non spiritualisé, endormi et n’ayant pas eu encore vent de la possibilité de s’éveiller, mais que d’autre part, il se pourrait bien qu’il incarne également l’achèvement de l’ascension, et ceci de manière semblable à l’homme du satori dont il est dit dans le Shodoka, qu’il aurait cessé toute forme d’étude et ne chercherait ni à écarter les illusions ni à trouver la vérité.
Ainsi, je trouve que ce personnage évoquerait bien l’idée énoncée par Dogen lorsqu’il dit la chose suivante : « Avant, les montagnes sont des montagnes ; pendant, les montagnes ne sont plus des montagnes ; à la fin, les montagnes sont à nouveau des montagnes.»
Par là, la posture de ce berger pourrait tout autant incarner celle de l’homme ordinaire que celle du Bouddha, avec cette idée d’une sorte de cheminement qui nous ramènerait au point de départ, tel le trésor sur lequel nous serions inconsciemment assis et que nous quitterions pour partir à sa recherche pour enfin finir par le trouver à l’endroit même où nous l’avions laissé. Ce serait bien peut-être le sens de ce koan lorsqu’il est dit : « Quand un homme ordinaire atteint le savoir il est sage, quand un sage atteint la compréhension, il est un homme ordinaire. »
De plus, on pourrait bien voir dans le contraste entre les anges et le berger cette fameuse distinction entre éveil progressif et éveil abrupte.
Vous connaissez peut-être « l’échelle de Jacob » ici illustrée :
Je pense qu’il est assez aisé d’interpréter le rôle des anges qui montent sur l’échelle, tel l’idée que les êtres seraient tous à un niveau plus ou moins avancé de leur ascension.
Mais c’est bien le personnage en premier plan, ce berger (?) allongé au pied d’un rocher, dont le rôle métaphorique me semble le plus difficile à interpréter.
Personnellement je dirais qu’on pourrait voir en lui l’incarnation, d’une part de l’Homme non spiritualisé, endormi et n’ayant pas eu encore vent de la possibilité de s’éveiller, mais que d’autre part, il se pourrait bien qu’il incarne également l’achèvement de l’ascension, et ceci de manière semblable à l’homme du satori dont il est dit dans le Shodoka, qu’il aurait cessé toute forme d’étude et ne chercherait ni à écarter les illusions ni à trouver la vérité.
Ainsi, je trouve que ce personnage évoquerait bien l’idée énoncée par Dogen lorsqu’il dit la chose suivante : « Avant, les montagnes sont des montagnes ; pendant, les montagnes ne sont plus des montagnes ; à la fin, les montagnes sont à nouveau des montagnes.»
Par là, la posture de ce berger pourrait tout autant incarner celle de l’homme ordinaire que celle du Bouddha, avec cette idée d’une sorte de cheminement qui nous ramènerait au point de départ, tel le trésor sur lequel nous serions inconsciemment assis et que nous quitterions pour partir à sa recherche pour enfin finir par le trouver à l’endroit même où nous l’avions laissé. Ce serait bien peut-être le sens de ce koan lorsqu’il est dit : « Quand un homme ordinaire atteint le savoir il est sage, quand un sage atteint la compréhension, il est un homme ordinaire. »
De plus, on pourrait bien voir dans le contraste entre les anges et le berger cette fameuse distinction entre éveil progressif et éveil abrupte.