Paraboles Zen

Compagnon

Non mais je connais le Sutra sur la flèche empoisonnée :)
Qui explique, pour faire court, que peu importe d'ou vient la flèche, qui l'a tiré, en quoi elle est faite, pourquoi elle est tirée etc... l'important est de retirer la flèche et de soigner la blessure.
C'est tout ce que propose le Bouddha Shakyamuni.

La souffrance existe. C'est elle que le Bouddha Shakyamuni propose de traiter rien de plus, il laisse les spéculation métaphysiques à d'autres.
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davi
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S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Compagnon

Je ne confond pas, j'ai dis que je ne connaissais pas le tiens mais que j'en connaissais un autre. Les Sutras ne manquent pas.
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davi
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Tu n'as pas répondu. Pour toi savoir si un soi existe ou non, c'est essentiel ou non ? Si oui, alors tu vois bien que la notion de l'existence est importante.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Compagnon

J'ai donné une réponse à ta question. Plusieurs fois. Je ne peux en donner d'autres.
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jules
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L'existence est toujours propre à la saisie conventionnelle à mon sens, car l'existence est toujours l'existence de quelque chose d'identifié. Il y'aurait donc antinomie me semble-t'il dans le fait d'essayer de découvrir si une chose pourrait exister dans l'absolu, c'est à dire sans l'apport du conventionnel. Donc, au sujet du bruit de l'arbre quand personne ne l'entend, il y'aurait bien à mon sens un événement quelque part qui se passerait au delà du fait que nous n'en soyons pas les témoins et qui si nous en étions les témoins serait appréhendé tel le "bruit de l'arbre qui tombe". Ceci sachant qu'il est aussi conventionnel de parler d'événement, mais que pour illustrer mon propos je ne peux en faire l'économie, mon propos consistant à dire en d'autres termes que l'être du monde peut se passer de moi, même si son existence relative à ma manière de l'appréhender disparaîtra avec moi et donc ne se manifestera plus, signifiant qu'il y aura avec moi, disparition de l'existence d'un monde.
Ce qui nous permet de dire que l'être du monde peut se passer de nous, c'est à mon sens le témoignage de nos semblables sur leur propres expériences auxquelles nous ne participons pas, mais aussi leur mort.
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davi
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C'est bien amené.

Cependant qu'appelles-tu "l'être du monde" ?
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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jules
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Le fait qu'il soit, en dehors de toute subjectivité, raison pour laquelle il peut se passer de moi, de ma subjectivité ce qui induit qu'il peut être, sans pour autant exister puisque l'existence appartient à la subjectivité alors que l'être est le caractère de l'absolu.
Mais il faut comprendre que ce que j'affirme relativement à l'être du monde, je le déduis à partir de ce que je disais précédemment, à savoir que les autres sont les garants de cet être à travers ce qu'ils nous renvoient en tant que semblables et qui nous indiquerait qu'il y'a bien être, et que cet être est cela sur lequel chacun peut appliquer sa subjectivité.
Dernière modification par jules le 26 novembre 2016, 16:26, modifié 1 fois.
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davi
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A quel niveau intervient l'interdépendance-vacuité si tu fais intervenir un être absolu ?
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
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jules
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Attention, évitons toute méprise, je ne dis pas qu'il y'a un être absolu, mais je dis que l'absolu a le caractère de l'être.
L'interdépendance n'est pas du ressort de l'absolu à mon avis, mais du conventionnel. En effet, dans le conventionnel, l'ensemble des phénomènes, chaque phénomène devant être identifié pour apparaître comme tel, son bien interdépendants.
Mais dans l'absolu qui est absence d'identification d'un quelconque phénomène, on ne peut plus parler d'interdépendance, inter-dépendance signifiant un rapport respectif entre les phénomènes et en l'occurrence un rapport de dépendance mutuelle.
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