Tu te rappelles que shalistamba affirmait avoir eu le kensho (ou pensait l'avoir) ? C'est à ce genre de risque que je fais allusion. Il y a aussi le fait qu'un kensho n'évite pas les makyo (dernier makyo du Bodhisattva : vouloir sauver tous les êtres sensibles). Sinon, tu as ce qu'affirme D.T. Suzuki et que je valide :Là Dumè, je comprends plus.
Tu as dit auparavant que l'une des caractéristiques du kensho, c'était la certitude (au point de se détourner du maître qui ne le reconnaîtrait pas).
Et maintenant, tu parles de "profondeur réelle" du kensho. De makyo qui peuvent "singer le kensho".
J'ai dû mal comprendre au départ...
3) Autorité catégorique : La connaissance réalisée par le satori est définitive ; aucun déploiement d'arguments logiques ne peut le réfuter. Etant direct et personnel, il se suffit à lui-même. Tout ce que la logique peut faire, c'est de l'expliquer, de l'interpréter en le comparant aux autres sortes de connaissance dont nos esprits sont remplis. On dit communément que le satori est comme boire de l'eau car c'est par soi-même que l'on connait si elle est chaude ou froide. Cette perception du Zen étant le dernier terme de l'expérience, elle ne peut être niée par les profanes qui n'ont pas fait cette expérience.