J'attire votre attention sur un article de joy dans son excellent blog "Dans le sillage d'Advayavajra" qui repose sur le livre de Sam Van Schaik " Tibetan Zen, discovering a lost tradition " qui est en charge du International Dunhuang Project.
Les traductions des textes trouvés révèlent des surprises inattendues qui bouleversent l'ordre établi (souvent pour les besoins de la cause) de nos jours on dirait pour des raisons d'état. A lire absolument
http://hridayartha.blogspot.fr/2015/10/ ... etain.html
"zen tibétain" !!!
- Dharmadhatu
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Merci Tongra.
Je crois que c'est un fait reconnu que l'une des ailes de Samyé était dévolue aux pratiquants du Ch'an, et que Kamalashila n'a pas remis en cause le Ch'an, mais la vue de Hoshang Mahayana qui se réclamait du Ch'an.
Quand je clique sur Pelliot Tibétain, ça donne ça: http://idp.bnf.fr/database/searchError.a4d
Je crois que c'est un fait reconnu que l'une des ailes de Samyé était dévolue aux pratiquants du Ch'an, et que Kamalashila n'a pas remis en cause le Ch'an, mais la vue de Hoshang Mahayana qui se réclamait du Ch'an.
Quand je clique sur Pelliot Tibétain, ça donne ça: http://idp.bnf.fr/database/searchError.a4d
Là il faut être plus prudent sur cette possibilité parce qu'elle n'est pas impliquée par le fait que des textes de différentes "classes" soient entreposés dans un même endroit; d'ailleurs le Dzogchen a ses propres sources (Tantras, Termas) et sa vue relève des Tantras internes (ou des Anuttarayoga Tantras des écoles Sarma) et sa pratique aboutit aux fruits tels que les différents corps d'arc-en-ciel etc.Prenons note aussi de l’avertissement de van Schaik, que ces documents ont été retrouvés en compagnie d’autres documents de type mahāyoga tantrique et d’objets susceptibles d’être des objets rituels, laissant ainsi ouverte la possibilité d’une fusion avec le mahāyoga tantrique pour former le « dzogchen ».
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).