Kensho
Publié : 30 juillet 2015, 17:01
Bonjour,
Pendant fort longtemps, ma vie a été scindée entre deux états d’esprits très différemment marqués. L’un consistait à peu près en ceci que je pouvais appréhender mes pensées comme un tout dont j’étais absolument détaché, l’autre au contraire, le plus habituel, était ressenti comme un empêchement quant au fait d’accéder à ce détachement. Pour moi à l’époque, il ne faisait aucun doute que je devais apprendre à stabiliser le premier état qui me semblait une bénédiction et que je qualifiais de « vraie nature » lorsque l’autre en revanche me semblait infernal pour la raison que je passais nostalgiquement toute mon énergie à essayer de rejoindre un sublime détachement qui me faisait à ces moments là défaut, à savoir à essayer de rejoindre le premier état. Je ne parlerai pas de mon état actuel car j’en serais bien incapable, cette incapacité se distingue d'ailleurs de ma capacité de l'époque où précisément il m'était possible de vivre consciemment entre nostalgie et pleine félicité.
Je voulais savoir si le kensho qui est mentionné dans le Rinzaï est comparable à ce premier état que j’ai décrit, dans lequel pour le dire autrement, l’individu sort radicalement de la pensée discursive pour vivre dans une sorte de détachement conscient et à bien des égares sublime et grisant.
Merci à Dumè, qui est ici seul représentant du Rinzaï de bien vouloir m’éclairer là dessus, sinon, merci également à toute personne qui voudra bien participer sur les termes de cette réflexion.
Pendant fort longtemps, ma vie a été scindée entre deux états d’esprits très différemment marqués. L’un consistait à peu près en ceci que je pouvais appréhender mes pensées comme un tout dont j’étais absolument détaché, l’autre au contraire, le plus habituel, était ressenti comme un empêchement quant au fait d’accéder à ce détachement. Pour moi à l’époque, il ne faisait aucun doute que je devais apprendre à stabiliser le premier état qui me semblait une bénédiction et que je qualifiais de « vraie nature » lorsque l’autre en revanche me semblait infernal pour la raison que je passais nostalgiquement toute mon énergie à essayer de rejoindre un sublime détachement qui me faisait à ces moments là défaut, à savoir à essayer de rejoindre le premier état. Je ne parlerai pas de mon état actuel car j’en serais bien incapable, cette incapacité se distingue d'ailleurs de ma capacité de l'époque où précisément il m'était possible de vivre consciemment entre nostalgie et pleine félicité.
Je voulais savoir si le kensho qui est mentionné dans le Rinzaï est comparable à ce premier état que j’ai décrit, dans lequel pour le dire autrement, l’individu sort radicalement de la pensée discursive pour vivre dans une sorte de détachement conscient et à bien des égares sublime et grisant.
Merci à Dumè, qui est ici seul représentant du Rinzaï de bien vouloir m’éclairer là dessus, sinon, merci également à toute personne qui voudra bien participer sur les termes de cette réflexion.
