C'est enrichissant ce que tu dis...comme d'habitude on se rend compte qu'on peut creuser.
C'est vrai que lorsque je marche dans la rue, je ne me dis pas que je fais Samu...c'est à postériori que lorsqu'on me pose la question là dessus, je ne cherche pas à faire de distinctions entre mes actes. Si lorsque j'agissait je me disais : Là je suis en train de faire samu, au final il me faudrait dire qu'à certains autres moments je ne le fais pas...Il y'a donc peut-être une part d'inconscience dans le Samu, c'est à dire que lorsqu'on marche, ben on marche, on essaye pas de marcher, juste ça se fait en confiance, dans un geste naturel et spontané non obstrué par une tentative de faire quelque chose qui de toutes façons est en train de se faire. Il n'y a pas un moment où je me sente plus concentré plus absorbé qu'un autre. J'espère que nous aurons d'autres éclairages et d'autres récits d'expériences.
Samu
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ted
J'ai toujours compris SAMU comme une forme de travail manuel réalisé en pleine conscience.
L'idée d'y inclure "tous travaux" comme dit Robi, me semble bien étrange.
Bien sur, on peut essayer tous types d'activités en pleine conscience, mais ça ne s'appelle plus SAMU.
Il me semble que dans le Zen, SAMU se dit pour les taches quotidiennes simples, ayant un rapport à la matière. Mais bon, je peux me tromper.
L'idée d'y inclure "tous travaux" comme dit Robi, me semble bien étrange.
Bien sur, on peut essayer tous types d'activités en pleine conscience, mais ça ne s'appelle plus SAMU.
Il me semble que dans le Zen, SAMU se dit pour les taches quotidiennes simples, ayant un rapport à la matière. Mais bon, je peux me tromper.
http://www.zen-deshimaru.com/fr/zen/sam ... e-samu-zenzen-deshimaru.com a écrit :Les pratiquants du zen doivent réaliser les tâches quotidiennes simples, telles que préparer à manger, faire la vaisselle, le ménage, ... On appelle cela le "samu"
http://zen-montpellier.org/quotidien-zen.htmzen-montpellier.org a écrit : Le samu est le travail manuel avec la concentration de zazen.
Tous les maîtres de la transmission, et en particulier Maître Hyakujo Ekai (720-814) ont insisté sur son importance. Maître Hyakujo, même à un âge avancé, avait l'habitude de participer au travail quotidien dans les champs avec ses élèves.
Un jour, ils cachèrent ses outils, pensant que leur maître devrait se ménager. Hyakujo déclara : « Un jour sans travail, un jour sans manger !».
Et il s'arrêta de manger jusqu'à ce que ses disciples lui rendent ses outils.
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Robi
Je n'y incluais pas le travail intellectuel. Que je considère plutôt comme étude (des textes spirituels par exemple ou autres).ted a écrit :J'ai toujours compris SAMU comme une forme de travail manuel réalisé en pleine conscience.
L'idée d'y inclure "tous travaux" comme dit Robi, me semble bien étrange.
Bien sur, on peut essayer tous types d'activités en pleine conscience, mais ça ne s'appelle plus SAMU.
On ne peut pas être exhaustif à chaque post...
(et je n'ai pas répondu à Jean, car je me suis dit: après tout la comptabilité c'est un travail qui peut servir la communauté...
)
Oui, Ted, je suis d'accord.
Dans samu tel que je le comprends, il y a une part de don, mais aussi une dimension manuelle qui me paraît essentielle. Je crois que là, on touche à une spécificité réelle de la notion, telle qu'elle est définie dans le Zen. Dans la communauté chinoise que je fréquente, samu est essentiellement pratiqué dans le cadre de travaux agricoles.
Dans samu tel que je le comprends, il y a une part de don, mais aussi une dimension manuelle qui me paraît essentielle. Je crois que là, on touche à une spécificité réelle de la notion, telle qu'elle est définie dans le Zen. Dans la communauté chinoise que je fréquente, samu est essentiellement pratiqué dans le cadre de travaux agricoles.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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ted
Oui Flocon. C'est clair que la notion de samu, c'est le travail manuel.Flocon a écrit :Oui, Ted, je suis d'accord.
Dans samu tel que je le comprends, il y a une part de don, mais aussi une dimension manuelle qui me paraît essentielle. Je crois que là, on touche à une spécificité réelle de la notion, telle qu'elle est définie dans le Zen. Dans la communauté chinoise que je fréquente, samu est essentiellement pratiqué dans le cadre de travaux agricoles.
Maintenant, il y a la compréhension de ce qui se passe dans samu.
Quand on fait samu, on étend Zazen à l'activité manuelle. Mais ce parfum de vacuité, bien compris, devrait pouvoir s'étendre à tout type d'activité (intellectuelle ou artistique). Forcément...
samu bien compris, ce serait comprendre qu'il n'y a rien à faire. Ce serait rester dans le non-agir. Comment poser une forme de délimitation à l'esprit dans ce cas ?
Mais avant d'en arriver à ce stade, le samu s'amorce en mettant les mains dans le cambouis. L'éveil est dans ce corps de matière "nourri au gruau" comme disait le Bouddha.
Cela me fait penser au film la 36ème chambre de Shaolin, où le maître du monastère expliquait à un jeune moine belliqueux, que le plus haut niveau des arts martiaux était le Sutra du Coeur. <<metta>>
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ted
La vaisselle est toujours propre.Robi a écrit :Faire la vaisselle est un excellent samu et en plus à la fin on a de la vaisselle propre!
Ce sont les restes de nourriture posés dans l'assiette qui te font croire qu'elle est sale.
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Robi
Ben non, elle n'est pas toujours propre nigaud puisque tu la laves.ted a écrit :La vaisselle est toujours propre.Robi a écrit :Faire la vaisselle est un excellent samu et en plus à la fin on a de la vaisselle propre!
Ce sont les restes de nourriture posés dans l'assiette qui te font croire qu'elle est sale.