Un moine va trouver son maître.
-Maître, c'est impossible, je ne veux plus de cet égo.
-Pourquoi n'en voulez-vous plus ?
-Eh bien, vous, vous en êtes dépourvu n'est-ce pas ?
-Comment ! que dites vous là, dît le maître furibond, vous voulez m'insulter ?
-Pardon Maître, veuillez m'excuser. Mais alors, vous avez un égo?
-Quoi ! reprit le maître de plus belle, vous m'insultez à nouveau ?
Et sur ces mots il disparût.
Récits de maîtres et de disciples, zen si on veut.
-Maître, je vous ai posé des questions au sujet de l'égo l'autre jour et vous vous êtes mis en colère.
-C'est vrai, dit le maître.
-Pourquoi ?
-Pourquoi voulez-vous le savoir ?
-Eh bien, il me semble que ces questions étaient légitimes non ?
-Oui dit le maître, elles étaient sages et sur ces mots il se prosterna.
-C'est vrai, dit le maître.
-Pourquoi ?
-Pourquoi voulez-vous le savoir ?
-Eh bien, il me semble que ces questions étaient légitimes non ?
-Oui dit le maître, elles étaient sages et sur ces mots il se prosterna.
Celui qu'on appelait "le petit maître", s'adressa aux moines de l'assemblée.
Mes bien chers disciples, bon nombre d'entre vous tomberont dans le piège de se croire arrivés.
Certains même, croiront qu'il sont l'incarnation du Bouddha de tous les mondes.
En réalité, la Voie est telle un serpent.
Ces moines qui seront tombés dans ce piège infernal,
N'auront aucune idée de l'endroit où se trouve la tête du serpent
Et ne seront comparables tout au plus qu'aux déjections de ce dernier.
Pour eux, il sera bien difficile de trouver le chemin de la Grande Compassion.
S'il vous plaît, essayez de préserver une pensée bienveillante à leur égard.
Sur ces mots il quitta la salle.
Mes bien chers disciples, bon nombre d'entre vous tomberont dans le piège de se croire arrivés.
Certains même, croiront qu'il sont l'incarnation du Bouddha de tous les mondes.
En réalité, la Voie est telle un serpent.
Ces moines qui seront tombés dans ce piège infernal,
N'auront aucune idée de l'endroit où se trouve la tête du serpent
Et ne seront comparables tout au plus qu'aux déjections de ce dernier.
Pour eux, il sera bien difficile de trouver le chemin de la Grande Compassion.
S'il vous plaît, essayez de préserver une pensée bienveillante à leur égard.
Sur ces mots il quitta la salle.
Dernière modification par jules le 21 février 2014, 16:36, modifié 2 fois.
Un moine alla trouver le petit maître.
-Maître, je ne comprends rien à ce que vous essayez de nous transmettre.
-Sur quoi porte votre interrogation, je vous en prie, posez votre question.
-Eh bien j'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à comprendre ce qu'est le Dharma.
-J'ai posé la même question à mon maître un jour et voici ce qu'il m'a répondu : "Que cherchez-vous ?"
Et savez vous ce que je lui ai répondu ? demanda le petit maître au moine et avant même que ce dernier n'ait eu le temps de répondre, il se rua sur lui et lui donna un magistral coup de bâton.
Le moine fût abasourdi. Ayant enfin retrouvé ses esprits, il demanda au petit maître en quoi il avait mérité d'être frappé.
-Eh bien, répondît-il, c'est exactement la même réaction qu'a eu mon maître après m'avoir posé sa question.
Il fît une pose et demanda au moine : Avez-vous compris ?
Le moine ne répondit pas, et alors qu'il gardait ainsi le silence, le petit maître se rua sur lui et le frappa une nouvelle fois avec le bâton d'éveil.
Le moine souriant dît enfin au petit maître : Je comprends que vous soyez si précautionneux et sur ces mots il se prosterna pui se retira.
-Maître, je ne comprends rien à ce que vous essayez de nous transmettre.
-Sur quoi porte votre interrogation, je vous en prie, posez votre question.
-Eh bien j'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à comprendre ce qu'est le Dharma.
-J'ai posé la même question à mon maître un jour et voici ce qu'il m'a répondu : "Que cherchez-vous ?"
Et savez vous ce que je lui ai répondu ? demanda le petit maître au moine et avant même que ce dernier n'ait eu le temps de répondre, il se rua sur lui et lui donna un magistral coup de bâton.
Le moine fût abasourdi. Ayant enfin retrouvé ses esprits, il demanda au petit maître en quoi il avait mérité d'être frappé.
-Eh bien, répondît-il, c'est exactement la même réaction qu'a eu mon maître après m'avoir posé sa question.
Il fît une pose et demanda au moine : Avez-vous compris ?
Le moine ne répondit pas, et alors qu'il gardait ainsi le silence, le petit maître se rua sur lui et le frappa une nouvelle fois avec le bâton d'éveil.
Le moine souriant dît enfin au petit maître : Je comprends que vous soyez si précautionneux et sur ces mots il se prosterna pui se retira.
Cette histoire de bâton d'éveil me fait penser à elle
Sans doute la fée que je préfère dans l'univers de Disney, la boulotte au caractère de cochon et au cœur d'or, qui ne sait pas se passer de sa baguette magique (et surtout pas pour faire le ménage ).
Bon OK, pas de rapport avec le Zen, mais bon... C'était pour écrire quelque chose.
Sans doute la fée que je préfère dans l'univers de Disney, la boulotte au caractère de cochon et au cœur d'or, qui ne sait pas se passer de sa baguette magique (et surtout pas pour faire le ménage ).
Bon OK, pas de rapport avec le Zen, mais bon... C'était pour écrire quelque chose.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Le Tenzo du temple demanda à un moine d'aller chercher de l'eau. Arrivé au puits il remarqua que le sceau était bien à sa place, mais qu'il n'y avait plus aucune corde pour l'attacher. Il retourna voir le Tenzo et lui expliqua la situation. Le Tenzo réfléchît et lui dît : Veuillez je vous prie aller enquêter auprès des moines pour savoir qui a retiré cette corde. Le moine obéît et au bout d'un moment, il trouva enfin le responsable.
-Oui, dît ce dernier, c'est bien moi qui ait fait cela.
-Et pourquoi l'avez-vous fait ?
-La corde était usée et c'est le moine supérieur qui m'a dit de la changer, je m'apprêtais à le faire.
-Et qui a dit au moine supérieur que vous deviez changer cette corde ?
-Et bien, je pense que c'est lui-même qui en a décidé ainsi.
-Vraiment, vous êtes un ignorant, et vous n'écoutez pas ce que di le petit maître.
-De quoi voulez-vous parler ?
-N'a t'il pas affirmé lors d'une assemblée que ceux qui se croyaient arrivés tomberaient dans un monde infernal et ne pourraient comprendre où se trouve la tête du serpent de la Voie ?
-Oui il a bien dit cela mais quel est le rapport ?
Le moine sollicité par le tenzo eut un air amusé et dit enfin avant de se retirer :
"Comment pouvez-vous croire que c'est le moine supérieur qui a décidé de changer la corde ?"
Celui qu'on appelait le "grand petit maître" parce qu'il était considéré comme grand par certains et petit par d'autres réunît les moines du temple et s'adressa à eux en ces termes :
-Quelqu'un a t'il quelque chose à dire ?
Comme personne ne répondait, il ajouta ces quelques mots :
-Mes bien chers amis, s'il vous plait, ne vous épargnez-pas.
Puis il quitta les lieux.
-Quelqu'un a t'il quelque chose à dire ?
Comme personne ne répondait, il ajouta ces quelques mots :
-Mes bien chers amis, s'il vous plait, ne vous épargnez-pas.
Puis il quitta les lieux.
Dernière modification par jules le 26 février 2014, 18:08, modifié 2 fois.
Un moine alla voir le grand petit maître et lui demanda :
-Maître, comment s'explique que vous vous appeliez "grand petit maître", moi je trouve que vous êtes grand !
-C'est mon maître qui m'a appelé ainsi.
-Ha! je comprends, c'est lui le Grand Maître.
-Non, lui même s'appelait "le petit grand maître".
-Mais alors, il n'y a pas de Grand Maître ?
-Si, il y'en a un.
-Et comment s'appelle t'il ?
-Il n'a pas de nom.
-Mais qui est il ?
-Il est celui qui est considéré comme grand par le nouveau né et petit par les morts.
-Maître, comment s'explique que vous vous appeliez "grand petit maître", moi je trouve que vous êtes grand !
-C'est mon maître qui m'a appelé ainsi.
-Ha! je comprends, c'est lui le Grand Maître.
-Non, lui même s'appelait "le petit grand maître".
-Mais alors, il n'y a pas de Grand Maître ?
-Si, il y'en a un.
-Et comment s'appelle t'il ?
-Il n'a pas de nom.
-Mais qui est il ?
-Il est celui qui est considéré comme grand par le nouveau né et petit par les morts.
Celui qu'on appelait le "grand petit maître" réunît les moines du temple et s'adressa à eux en ces termes :
-Que quelqu'un s'avance et me dise sur le champs "pourquoi ?"
Comme personne ne voulait répondre à cette injonction, il ajouta ceci :
-Mes bien chers amis, s'il vous plait, n'ayez pas pitié de vous-même.
Puis il quitta les lieux.
-Que quelqu'un s'avance et me dise sur le champs "pourquoi ?"
Comme personne ne voulait répondre à cette injonction, il ajouta ceci :
-Mes bien chers amis, s'il vous plait, n'ayez pas pitié de vous-même.
Puis il quitta les lieux.