Incompréhensions, questions...

lausm

L'éveil, c'est surtout parvenir à garder la question ouverte!
Ce qui est flou, c'est toutes les complications et théories qu'on se rajoute par dessus l'évidence...mais parfois il faut errer longtemps dans la recherche pour réaliser que c'est déjà là!
Il y a tant de discours sur l'éveil, et c'est si facile de discourir sur l'éveil (et ceci s'applique à tout ce que j'ai écrit!).
Mais l'éveil, c'est avant tout une expérience.
Je lisais le livre de Bill Porter sur les ermites chinois....il parle de moines chan, qui ne pratiquaient que la méditation, et ne lisaient même pas les sutras!...pratique radicale, où l'éveil est identifie comme expérience du corps esprit avant qu'une connaissance prise à partir de textes.
ted

jules a écrit :De plus, Lorsqu'il y'a incompréhension, il ne faut pas être trop pressé de résoudre l'énigme. La laisser aux mains du temps et de l'action passive de la méditation, lui permet de mûrir jusqu'au jour où alors même qu'on avait oublié la question, la réponse se donne d'elle même.
La vie est courte, quand même.
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jules
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Oui, courte comme serait court le souffle de celui qui s'accrocherait à une telle idée. <<metta>>
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Flocon
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La brièveté de la vie humaine (jointe à sa rareté dans l'univers) est une idée essentielle au Zen, en effet.

Dôgen recommandait au pratiquant de se peindre sur le front des idéogrammes qui étaient l'équivalent d'un memento mori. Nombre de maîtres chinois et japonais ont insisté sur le fait qu'il n'y a pas un instant à perdre dans la pratique : il ne s'agit pas d'impatience ni de hâte déplacée, mais de simple lucidité.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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jules
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Alors, pour faire le lien, je dirais : Hâtons-nous de trouver le souffle long de celui qui à fondu son esprit dans la réalisation de la brièveté de son existence. <<metta>>
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Flocon
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:lol: loveeeee
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Flocon a écrit :La brièveté de la vie humaine (jointe à sa rareté dans l'univers) est une idée essentielle au Zen, en effet.

Dôgen recommandait au pratiquant de se peindre sur le front des idéogrammes qui étaient l'équivalent d'un memento mori. Nombre de maîtres chinois et japonais ont insisté sur le fait qu'il n'y a pas un instant à perdre dans la pratique : il ne s'agit pas d'impatience ni de hâte déplacée, mais de simple lucidité.
Ca va être dur pour aller au boulot.
jules a écrit :Alors, pour faire le lien, je dirais : Hâtons-nous de trouver le souffle long de celui qui à fondu son esprit dans la réalisation de la brièveté de son existence. <<metta>>
Dogen, c'est toi ? T'es revenu ? :D
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jules
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Flocon a écrit : :lol: loveeeee
Ben quoi !!!!! ???? :oops: :lol: love_3
<<metta>>
ted a écrit : Dogen, c'est toi ? T'es revenu ? :D
Je ne suis jamais parti, ne suis jamais resté, ne suis jamais revenu. :oops:
<<metta>>
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Flocon
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@ Ted,

Bah, tu sais, avec la mode des tatouages, je crois que le conseil de Dôgen serait presque applicable à la lettre aujourd'hui sans choquer personne. :lol:
Quoi qu'il en soit, la brièveté de la vie nous rattrape toujours, qu'on le veuille ou non, donc c'est à chacun de voir pour lui-même. Je soulignais juste que c'est bien un thème important du Chan et du Zen. :)
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
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