Il y a plusieurs versions légèrement différentes connues de cette fameuse parabole. Cette version là met en avant la non-violence et la maîtrise de soi je pense.
@Ted : j'ai lu pire question vie dangereuse dans une parabole. N'oublions pas non plus que le Bouddha alla au devant d'Angulimala en sachant parfaitement qui était le bonhomme et qu'il resta aussi impassible devant la charge d'un éléphant lancé délibérément contre lui lors d'une des 3 tentatives d'attentats fomentées par Devadatta. Mais dans les 2 cas l'agresseur n'était pas immédiatement responsable. L'éléphant fut piqué par son kornak pour chargé et Angulimala dans son histoire complète fut rendu fou par une autre personne mauvaise, originellement c'était un homme bien, il fut poussé à devenir un assassin sanguinaire en série.
Le violent, l'agressif, l'hostile, celui qui cède aisément à sa colère, qui se laisse dominés par des émotions négatives va s'attendre à ce que ses victimes soient comme lui, dominées par la peur par exemple, ainsi un homme violent s'attendra naturellement à ce que l'on ai peur de lui et peut être franchement déstabilisé par quelqu'un qui en face ne réagit pas du tout comme "prévu". C'est pas garantie mais si cela se produit, pendant le bref instant de déstabilisation, il y a une fenêtre d'ouverte pour faire quelque chose de mutuellement profitable. Evidemment cela nécessite présence d'esprit et une petite idée de savoir ce qu'il faut dire ou faire pour résoudre la situation sans violence.
J'ai retrouvé un passage d'un livre ou de nos jour quelqu'un se conduit d'une façon qui n'aurait pas déplu au Bouddha je crois

Je le recopierais tout à l'heure.