Re: Le regard de la tuile
Publié : 17 avril 2013, 13:36
Ouais, un truc qui produit de l'énergie a partir de ce qui nous illumine.
Le regard d'un macchabée aussi, ça fait l'affaire comme miroir, mais c'est plus difficile à trouver un macchabée, à moins m'a t'on dit, d'aller à Bénares où semble t'il, il est d'usage de les incinérer dehors, à la vue de tous.ted a écrit : à 00:56 min
ted a écrit :Pourtant, maître Dogen conseille d'entretenir une "détermination inébranlable" :
- «Lorsque l’on convoite un trésor et que ce trésor est une femme, on ne pense pas qu’on est incapable de le faire sien. De même, pour rechercher la Loi, il faut faire preuve d’une détermination inébranlable. Quand il en est ainsi, les herbes et les arbres, les pierres et les
murs vous font don de la vraie Loi. Tel est le principe de la Voie qu’il ne faut jamais oublier.»
Maître Dôgen (1200 - 1253)
Ici, il s'agit d'admiration.axiste a écrit :
J'aime bien cet extrait. Juste comme ça.
Accepter toutes les images du miroir à la fois…c'est aussi ne pas les figer, les libérer, les voir pour ce qu'elles sont: des idées, des pensées, si éphémères qu'on peut les accueillir comme des papillons du soir..
polir ou pas polir, that is the question…
poli est-ce du miroir qui peut aussi se dire….?
Oui, ou simplement d'acceptation…parce que le miroir, on ne peut pas s'y absoudre, on grandit avec lui…jusqu'à ce que l'on devienne le miroir…et alors, là, peut-être, ses mots résonnent plus justement à l'intérieur…? On a le droit de s'aimer.Ici, il s'agit d'admiration.
A l'inverse, lorsque l'on méprise quelqu'un que l'on voit comme "laid", à côté de soi, ceux pour qui on a de l'aversion, on en fait une représentation de ce que l'on haït en nous-mêmes, qu'on accepte pas, ce qu'il/elle renvoie, dont on aimerait se débarrasser. Et lorsqu'on blesse et humilie cet autre, on se blesse nous-même, on se méprise soi-même. C'est un cycle de haine de soi sans fin, de souffrance, de culpabilité, avec lequel on fait souffrir les autres. Même les plus proches que nous croyons aimer...
C'est bien joli d'évacuer le mal dans le bouddhisme et de le relativiser par rapport à nos projections. Mais à force d'aller dans cette direction, on finit par ne plus voir le mal quand il se manifeste.Katly a écrit : A l'inverse, lorsque l'on méprise quelqu'un que l'on voit comme "laid", à côté de soi, ceux pour qui on a de l'aversion, on en fait une représentation de ce que l'on haït en nous-mêmes, qu'on accepte pas, ce qu'il/elle renvoie, dont on aimerait se débarrasser. Et lorsqu'on blesse et humilie cet autre, on se blesse nous-même, on se méprise soi-même. C'est un cycle de haine de soi sans fin, de souffrance, de culpabilité, avec lequel on fait souffrir les autres. Même les plus proches que nous croyons aimer...