Shakhyam,
Je ne dirais pas mieux.
Je garantis et (excuse-moi de reprendre tes mots) je vous conseille aussi de faire zazen. Personne ne se pose ce genre d'illusions sémantiques.
KU - La Vacuité
mmmm ! (je reviens de mon zazen et je m'empresse de lire ce qu'il y a sur Nangpa) .... oui .... bon ...ok ...(toujours les mêmes bavards qui poussent au SILENCE bruyamment) ... d'accord ... bon, ça y est , j'en ai fini avec la section zen . Passons à la section Salon de thé maintenant 

En sortant de mon Salon de Thé habituel m'est venue l'idée suivante :
Détruire l'erreur sans voir le réel dans l'essence de l'erreur, c'est une erreur.
Croire à l'existence d'une erreur qu'il est possible d'éliminer, c'est erreur et non sagesse
Voir que l'erreur est vide par essence, c'est voir la sagesse de l'erreur qu'il faudra également éliminer.
Sous "l'angle de la Sagesse" voir que l'essence et les caractéristiques de l'erreur sont "épuisées" et qu'il n'y a rien à éliminer, c'est la véritable élimination de l'erreur.
C'est ainsi que démonstration et réfutation se saisissent l'une de l'autre et disparaissent ensemble sans plus d'autre séjour.
(Soutra du Sans-action de toutes choses extrait des mystères essentiels de l'entrée à Lanka - FAZANG)
Détruire l'erreur sans voir le réel dans l'essence de l'erreur, c'est une erreur.
Croire à l'existence d'une erreur qu'il est possible d'éliminer, c'est erreur et non sagesse
Voir que l'erreur est vide par essence, c'est voir la sagesse de l'erreur qu'il faudra également éliminer.
Sous "l'angle de la Sagesse" voir que l'essence et les caractéristiques de l'erreur sont "épuisées" et qu'il n'y a rien à éliminer, c'est la véritable élimination de l'erreur.
C'est ainsi que démonstration et réfutation se saisissent l'une de l'autre et disparaissent ensemble sans plus d'autre séjour.
(Soutra du Sans-action de toutes choses extrait des mystères essentiels de l'entrée à Lanka - FAZANG)
C'est le Sutra qui dit cela Shakham ou c'est toi ? Attention à tes citations, dès fois tu as tendance à les mélanger avec tes propos à toi, ou à ne pas bien délimiter les choses.Shakham :
Croire à l'existence d'une erreur qu'il est possible d'éliminer, c'est erreur et non sagesse.
Toujours est-il que cette phrase peut peut-être trouver son domaine d'application mais, elle peut aussi avoir ses limites.
Ne pas croire à l'existence d'une erreur qu'il serait possible d'éliminer (pour faire écho à ta phrase), c'est par exemple, ne pas croire qu'il soit possible d'aider le petit garçon qui a cassé la lampe à devenir plus attentif aussi. On peut le comprendre comme cela.
Tu vois ce que je veux dire, c'est un point de vue très pragmatique. C'est sûr que tout est impermanent, je vois l'intention sousjacente à ton exposé, montré du doigt l'impermanence. Ca peut aider de le faire mais attention quand même, quand on dit à quelqu'un qu'il a une sale tête, on risque de se recevoir une beigne, ce qui n'est pas très agréable bien qu'on sache que la douleur n'est que passagère. Donc oui, tout est impermanent, mais en attendant, il va falloir dealer avec les difficultés de la vie, et faire du mieux qu'on peut.
Il y'a une histoire zen comme cela, je ne m'en rappelle plus exactement, mais en gros, c'est l'histoire d'un moine qui intellectualise beaucoup et qui en arrive à se mettre la tête dans la brume de la non existence et à qui le maître fini par pincer le nez...Façon de dire, "hey reviens un peu à la réalité".
Cela dit ce que tu dis n'est pas inintéressant :
Par exemple ça : "C'est ainsi que démonstration et réfutation se saisissent l'une de l'autre et disparaissent ensemble sans plus d'autre séjour. "
Même si on peut dire toutefois qu'avant cette disparition, la démonstration et la réfutation font quand même un petit bout de chemin ensemble, c'est d'ailleurs probablement dans l'ici et maintenant de leur cohabitation que se joue une certaine forme de liberté et possibilité de faire le bon choix et d'éviter certaines erreurs.
<<metta>>
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Jules a écrit :C'est sûr que tout est impermanent

Je pense que ce propos de Shakhyam en question est très juste si, et seulement si, on garde à l'esprit qu'elle parle au niveau ultime.
Ce qui n'oblitère pas le niveau conventionnel et tu as raison de souligner ça en parlant de l'impermanence par exemple.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Pour info, c'est quoi les "composés" ?Dharmadhatu :
Pas d'accord Jules. Seuls les composés le sont.
Moi j'essaye d'insister un peu trop peut-être sur le plancher des vaches, où qu'on marche et où qu'on mange les bons légumes et la bonne viande en se tapant sur le ventre...Je pense que ce propos de Shakhyam en question est très juste si, et seulement si, on garde à l'esprit qu'elle parle au niveau ultime.

De toutes façons, ça fait du bien de s'exprimer. love3
<<metta>>
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Il y a deux types de composés, et ceux qui sont impermanents sont les causalement composés, tous les phénomènes qui dépendent de causes et de conditions.
Excellente approche et j'essaie d'avoir la même parce que c'est très important de rester dans le concret. Ca doit être mon côté guéloukpa ! shuuuuuuuuuuuutttttMoi j'essaye d'insister un peu trop peut-être sur le plancher des vaches, où qu'on marche et où qu'on mange les bons légumes et la bonne viande en se tapant sur le ventre...![]()
Question bons légumes, tu préfères les petits pois longs ou les haricots ronds ?

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Personnellement, je reviens de loin, dans le genre "j'ai fumé la moquette" j'ai bien donné. On dirait que ma pratique me conduit à être plus concret comme tu dis. Bon peut-être cela me rend-il un peu tyranique vis à vis de ceux qui comme Shakhyam aime bien évoluer dans les vapeurs de l'inexistence et du vide pour les nommer ainsi. Qu'il me pardonne donc si je suis un peu insistant sur le côté concrêt, cela correspond pour moi à une nécessité personnelle d'installer l'ancrage à la terre, chose dont je manque cruellement, même si un peu moins depuis quelque temps.Excellente approche et j'essaie d'avoir la même parce que c'est très important de rester dans le concret. Ca doit être mon côté guéloukpa ! shuuuuuuuuuuuuttttt
Merci pour l'explication du terme "composé".
Bonne journée à tous
<<metta>>
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
::mr yellow:: Peut-être pour les poètes comme Georges Abitbol:jules a écrit :Ben, ça existe pas les petits pois longs et les haricots ronds si ?Question bons légumes, tu préfères les petits pois longs ou les haricots ronds ?
<<metta>>

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).